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Franchise au Maroc : Un boom accompagné de difficultés
Publié dans Finances news le 13 - 09 - 2007

* Avec une évolution de 24 % en moyenne sur les cinq dernières années, la franchise connaît un boom au Maroc avec environ 400 enseignes franchisées.
* Mais les 2.000 points de vente restent très concentrés dans les grandes villes, et particulièrement dans les quartiers aisés.
* Cet essor important ne se fait pas sans quelques soucis comme la pénurie des centres commerciaux, notamment une législation sur le bail commercial décriée ou encore des droits d’entrée très élevés.
Le Maroc, un Eldorado pour la franchise ! C’est le premier constat qui vient à l’esprit au vu de l’évolution rapide qu’a connue la franchise dans le pays. En novembre 2002, on recensait 120 réseaux regroupant 540 points de vente environ, répartis à travers les grandes villes du Maroc. À fin juin 2004 on en était à 210 enseignes, avec plus de 700 points de vente. Ces chiffres comparés à ceux de l'enquête réalisée en 1997, reflètent une augmentation du nombre de réseaux de 400 % en sept ans, si l’on se base sur les statistiques de la Direction des Investissements à l'occasion des Intégrales de la Franchise en 2004.
Des chiffres les plus récents rendus officiels lors du Salon de la Franchise en 2007, il ressort que la franchise a enregistré une progression de 24 % en moyenne sur les 5 dernières années. Elles sont entre 365 et 400 enseignes franchisées, soit près de 2.000 points de vente avec la même tendance de concentration dans les grandes villes et particulièrement dans les quartiers huppés.
D’où le fait que la plupart des réseaux ont entre 3 et 5 franchisés tout au plus, comme l’indique une étude réalisée par Jean Samper de AC Franchise, avec la contribution de Abderrahmane Belghiti, Président de la Fédération marocaine de la franchise. Et ce n’est pas faute d’encouragement que cette situation de concentration perdure, car le Maroc promotion est dans une tendance de la franchise pour répondre au changement du mode de vie des Marocains (pas tous) qui aspirent à des produits de marques et de qualité. Cette volonté, couplée à une baisse des tarifs douaniers et une orientation volontaire vers le libre-échange, a créé un climat propice au développement de la franchise. La proximité avec l’Europe et les indicateurs économiques aidant, c’est la ruée des grandes enseignes vers le pays. Une tendance qui touche également les entrepreneurs marocains qui tendent de plus en plus à créer leurs concepts, dont certains sont actuellement en phase d’exportation à l’international.
Quelques difficultés
se profilent à l’horizon
…ou plutôt s’accentuent pour un développement équilibré de la franchise. À en croire les spécialistes de la question, trop d’investisseurs réagissent en spéculateurs et non pas en entrepreneurs, en raison du coût élevé du foncier. «Les franchisés et masters franchisés spéculateurs préfèrent miser parfois sur la poursuite de cette tendance qui fait peur aux banques, aux franchiseurs et à l'Etat», lit-on dans l’étude sus-mentionnée. Mais à l’origine de cette tendance, figure la pénurie des centres commerciaux, ce qui explique également en partie la disparité des franchises.
Il faut dire qu’un autre problème, législatif cette fois, plus sérieux se pose : il s’agit du Dahir du 10 juin 1955 relatif aux baux commerciaux ou de locaux loués à usage commercial, industriel ou artisanal. Cette législation pénalise les franchises puisqu’elle favoriserait des loyers élevés. Le Président de la Fédération marocaine de la franchise évoque également la réticence des particuliers à louer leur bail à des franchises vu la législation actuelle, d’où une vraie crise de locaux qui s’annonce.
Les droits d’entrée
très élevés !
Bien que le pouvoir d’achat du Marocain soit nettement inférieur à celui d’un Européen, les droits d’entrée sont calqués sur le niveau mondial sans rapport aucun avec la réalité du pays. «Il ne faut pas généraliser, mais dans certains métiers il n'est pas raisonnable de payer jusqu’à plus de 200.000 euros de droit d'entrée», peut-on relever dans la même étude.
Et ce d’autant plus que les futurs franchisés marocains sont tellement séduits par les avantages de la franchise, qu’ils prennent tout pour argent comptant sans prendre soin de sélectionner le franchiseur ni même négocier les contrats. Croyant faire un bon placement bancaire, ils en oublient tous les risques que l’on peut rencontrer quand on se lance dans la franchise. Et ceci tient au manque d’informations sur la gestion malgré les efforts de la Fédération qui ne dispose pas d’assez de moyens pour le faire.
Autre constat des professionnels de la franchise : certains franchisés ou masters franchisés marocains bloquent le pays entier avec une à trois unités au lieu de développer le réseau et de permettre à l'enseigne de prendre les parts de marché pendant qu'elles sont peu coûteuses.
Aussi les franchiseurs étrangers ne s'intéressent-ils pas assez ou plutôt, pas assez bien à ce pays. Certains ne répondent pas aux demandes des candidats ; mais d'autres ne voient là qu'un droit d'entrée à encaisser dans un pays non prioritaire pour eux et ne s'intéressent pas assez à l'analyse du marché et à l'adaptation du concept.


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