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Emmanuel Macron et la Direction incertaine de la France : "jupiter" à l'épreuve des crises successives
Publié dans Hespress le 22 - 09 - 2023

Depuis le 14 mai 2017, Emmanuel Macron occupe la prestigieuse fonction de Président de la République française. Son accès au pouvoir en 2022, bien que par défaut, s'est vu largement facilité grâce à un soutien considérable de certains cercles influents de la finance mondiale, dont il est issu, et qui ne tolèrent pas le moindre écart à leurs directives.
Comparé à François Hollande, qui déjà incarnait un fiasco en matière de leadership, Macron s'est imposé comme le « plus jeune chef d'État » français. Cependant, il a transcendé ce statut en arborant des traits d'arrogance, de narcissisme et de maladresse, ce qui a valu à bon nombre de ses concitoyens de le qualifier de « plus mauvais président de l'histoire de France ». Un mécontentement nourri par une politique de plus en plus autoritaire, individualiste et peu respectueuse des voix discordantes.
On reproche à l'éminent époux de Brigitte Macron une attitude « jupitérienne », frôlant l'insolence et manquant de bienséance dans certaines de ses déclarations, signes manifestes d'une distanciation vis-à-vis du peuple.
Ses affaires personnelles sont soumises à la rumeur dans les couloirs dorés de l'Élysée. Emmanuel Macron, en tant qu'individu gâté et entêté, semble avoir des penchants particuliers, comme en témoigne son cercle intime. Il semblerait qu'il apprécie plus de se divertir dans des soirées où tout le monde se tutoie gaiement, que de se préoccuper des problèmes des Français, dont les enfants endurent des heures interminables d'attente pour une aide alimentaire souvent vaine.
Benalla, le mal-aimé
Tout le monde se souvient du jeune homme de 26 ans, qui était le seul, au sein l'entourage de Macron à être habilité à pénétrer dans ses appartements privés et à accompagner la Première Dame dans certaines de ses sorties et voyages privés.
Actuellement, la présence aux côtés du couple présidentiel du même jeune homme, qui n'est autre que le sulfureux Alexandre Benalla, est tout juste tolérée, de crainte qu'il ne révèle au grand jour les activités « politiquement incorrectes », du Chef de l'État. Comme par exemple, la présumée acceptation, lors des présidentielles de 2017, de plusieurs valises d'argent en provenance de l'une des monarchies du Golfe et ce, au moment où le fonds de campagne du candidat Macron était en crise.
Une tentative a été faite pour faire taire Alexandre Benalla, en engageant des poursuites pour diverses infractions graves. Il s'agissait de son intermédiation dans la conclusion d'un contrat entre l'oligarque russe Iskander Makhmudov et son ancien acolyte Vincent Crase.
Cependant, Benalla, ainsi que son épouse, également placée en garde à vue, ont été rapidement libérés, et aucune poursuite n'a été retenue contre eux. Benalla détient des informations sensibles sur Macron, révélant ses préférences, habitudes et horaires, ainsi que sa méthode de travail.
Que retiendra-t-on de l'histoire des deux mandats de Macron, sinon des crises internes et externes, de nombreuses erreurs politiques et diplomatiques, des attitudes belliqueuses en Europe, en Asie et en Afrique, et des Français comptant les mois avant son départ ?
En ce qui concerne la gestion des crises, Macron a rapidement subi les conséquences de ses erreurs et de son arrogance. Sa gestion calamiteuse des crises (covid, retraites...) et son manque de dialogue avec les syndicats, couplés à un recours abusif à l'article 49.3 pour imposer des mesures impopulaires, n'ont pas tardé à susciter l'ire de l'opposition et des grèves interminables, bloquant quasiment le pays.
De l'art de susciter la grogne populaire
Présentées comme des « réformes économiques et sociales ambitieuses », les décisions de Macron ont été massivement contestées par une grande partie de la population, déclenchant des manifestations et des grèves. Les critiques ont accusé le gouvernement de ne pas tenir suffisamment compte des préoccupations des citoyens, et d'être dénué de tout réalisme politique.
En fin de compte, la jeunesse a pris la rue, accompagnée de casseurs et de black blocs, dans le seul but de renverser la « macronie », ce qui a conduit à des actions musclées et à des violences policières répétées.
En ce qui concerne le volet des droits de l'homme, Macron et son équipe ont tout fait pour ternir l'image de nombreux pays, dont le Maroc. Les signes de raidissement et de radicalisation se multiplient, menaçant même de priver la Ligue des droits de l'homme de subventions ou de critiquer le « terrorisme intellectuel » de l'extrême gauche, selon Libération en avril dernier.
La Françafrique à l'agonie
En parallèle, Macron a réussi à réduire l'influence de la France dans ses anciennes colonies africaines. La Françafrique est manifestement en déclin, comme en témoigne l'évacuation en urgence de ressortissants français de plusieurs pays d'Afrique.
Ces départs massifs résultent des coups d'État à répétition depuis 2020 et d'une opposition populaire croissante. Macron, par son arrogance envers les États africains, a contribué à cette tendance, portant un coup dur à l'influence de la France sur le continent.
Les dérives du mandat de Macron ont sérieusement entamé sa popularité. Selon un récent sondage d'Elabe, datant du 7 septembre, sa cote de confiance est au plus bas (28 %). Depuis sa réélection en mai 2022, sa popularité a chuté de 13 points, atteignant un niveau proche du plus bas en décembre 2018 (23 %) lors des manifestations des « gilets jaunes ». Malgré cela, Macron semble ignorer ces signaux et continue sa politique en ayant recours à l'article 49.3.


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