Sebta et Mellilia : Albares clarifie la suspension des douanes commerciales    OCP Green Water met en service un pipeline de 200 km entre Jorf Lasfar et Khouribga    TGR : un déficit budgétaire de 24,8 MMDH à fin juin    Le Maroc entre la Chine et l'Europe : une plateforme stratégique pour l'économie minérale verte mondiale    Dislog Group passe à l'offensive dans le médical avec un deal record    Sa Majesté le Roi félicite Emmanuel Macron à l'occasion de la fête nationale de son pays    Décès de l'ancien président nigérian Muhammadu Buhari à l'âge de 82 ans    Diplomatie : Rabat entre le poids de l'Occident et l'infortune des BRICS [INTEGRAL]    CDMC 2025 : Hakimi et Bounou dans l'équipe type de la FIFA    CDMC 25: Chelsea CHAMPION du Monde; vidéos et images du sacre !    CAN (F) Maroc 2024 : Duel au sommet entre l'Afrique du Sud et le Mali à Oujda, ce soir    Prévisions météorologiques pour le lundi 14 juillet 2025    Culture: El Jadida érige sa plateforme balnéaire en temple estival de la Culture et du Loisir    Environnement : 3.000 fûts de déchets radioactifs enfouis dans l'Atlantique    L'ANEF publie son bulletin de risque des incendies de forêts pour la période allant du 15 au 18 juillet    Abderrahim Chaffai : "Nous voulons atteindre 80% de couverture retraite, et pourquoi pas, aller au-delà"    Division excellence hommes de basket (demi-finale aller): L'Ittihad Tanger bat l'AS Salé    Mercato : L'international marocain Yassine Khalifi rejoint Charleroi    Le Kawkab Marrakech confie la direction technique à Rachid Taoussi pour deux saisons    Maroc : Amina Bouayach reçoit une délégation de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP)    Sahara : Le Polisario appelle la France, l'Espagne et les Etats-Unis à reconsidérer leurs positions    Maroc Telecom Beach Festival 2025 unites six cities with 113 free concerts    Amina Bouayach meets with delegation from the Palestine Liberation Organization    Droits de l'Homme au Sahara : Le Royaume-Uni exprime sa position    Italie : Quatre militantes arrêtées pour avoir voulu empêcher une expulsion vers le Maroc    Maroc Telecom relance son Festival des Plages pour une 21e édition festive et inclusive    Jazzablanca 2025 : A citywide celebration of jazz, beyond the stage    Décès de l'animateur vedette de la télévision française Thierry Ardisson    Biens culturels. Le Maroc s'attaque au trafic    L'Espagne franchit un nouveau record d'affiliés étrangers à la sécurité sociale    Laâyoune: Le taux d'avancement des travaux de reconstruction du grand barrage de Sakia El Hamra a atteint 83%    Trois ans de e-Visa marocain : un bilan numérique à la hauteur des ambitions touristiques du Royaume    Orages violents au Québec: Près de 100.000 foyers privés d'électricité, plusieurs vols annulés    La police saisit 36 000 comprimés psychotropes à Marrakech    Le barrage de Sakia El Hamra atteint 83 % de réalisation, selon l'Agence du bassin hydraulique    En Couv'. Nouveau modèle de l'enseignement : Les contours de l'école publique de demain    Agadir : Le wali Amzazi recadre la gestion des plages    Benguérir : éclaircissements après l'arrestation de deux frères pour ivresse, outrage et vandalisme devant un commissariat    Championnat féminin de la CAF : face aux provocations puériles, le Maroc digne et droit dans ses bottes    Sahara : «Presque toutes les grandes puissances occidentales soutiennent désormais le Maroc, le régime algérien est isolé», écrit le Financial Times    Le Maroc engage des négociations avec trois groupes émiratis pour édifier des parcs éoliens dans la région du Sahara    Le souverain chérifien se félicite du «partenariat d'exception renforcé» entre Rabat et Paris dans un message adressé au président Emmanuel Macron    Un séisme ressenti au Maroc après une secousse de magnitude 5,5 au large de Cabo de Palos    Le Maroc accorde soixante bourses d'études à des étudiants équatoriens dans le sillage du rapprochement diplomatique    Droits de l'Homme au Sahara : Le Royaume-Uni exprime sa position    Macklemore clôt le festival Jazzablanca avec un puissant message de solidarité pour la Palestine    Blessés dans un accident à Marrakech, Fidji Ruiz et Anas donnent des nouvelles    Rissani : Lancement des travaux de sauvegarde et de valorisation du site archéologique de Sijilmassa pour 245,5 MDH    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



«Un septième modèle est en développement chez Dacia»
Publié dans Les ECO le 19 - 06 - 2013


Jérôme Stoll
Directeur commercial monde du groupe Renault
Jérôme Stoll est venu encourager les équipes de Renault Commerce Maroc, filiale leader avec une part de marché approchant les 40%. Nous avons interpellé sur diverses questions celui qui est en charge des objectifs commerciaux mondiaux du groupe au losange.
Les ECO : Quel est l'objet de votre visite au Maroc ?
Jérôme Stoll : Le Maroc est un pays extrêmement important pour Renault. Il est évidemment important d'un point de vue industriel, mais aussi sur le plan commercial et ceci parce qu'il (NDLR : le Maroc) est numéro 1 sur beaucoup de choses en ce qui concerne notre groupe. Numéro 1 en parts de marché, numéro 1 dans son efficience économique avec une dynamique très forte. D'où ma présence aujourd'hui ici, pour encourager les équipes à continuer dans cette voie, consolider notre première place.
Que pensez-vous des résultats commerciaux réalisés par Renault Maroc en 2013 ?
Excellents ! C'est bien la preuve que Renault is back, comme on l'avait promis. Près de 39% de parts de marché actuellement entre Renault et Dacia, ce sont là de très bons chiffres qui sont notamment portés par le renouvellement des produits, avec les Clio IV et Captur, ainsi que la nouvelle Sandero et cela aide énormément. Il y a aussi une capacité énorme de développement dans le véhicule utilitaire que nous avions sous-estimée jusqu'à présent et qui a un vrai potentiel, puisque nous sommes leader de ce marché en Europe et pas seulement par nos produits. Nous avons aussi un savoir-faire dans l'utilitaire en matière de traitement des clients avec notre gamme Pro+, qui est un concept dédié aux professionnels et faisant que nous leur vendons non pas seulement un produit, mais tout un usage de celui-ci. Par ailleurs et comme Renault, la gamme Dacia a des atouts. Elle correspond tout à fait aux besoins des consommateurs marocains. Pour moi, il était important de pouvoir mesurer le potentiel commercial de la filiale marocaine et ses deux marques.
Comment va évoluer l'image de Dacia ?
La saga Dacia est quelque chose d'exceptionnel. On a rarement vu dans l'industrie automobile une marque qui s'est aussi vite inscrite et installée dans un paysage automobile avec des atouts qui lui sont spécifiques. Les raisons de cette success-story tiennent à son concept cohérent et consistant sur l'ensemble des composantes du métier automobile car l'activité d'un constructeur automobile repose toujours sur trois choses : la conception, la fabrication et la vente. Si l'on parvient à avoir un éco-système cohérent entre ces trois métiers, on arrive à ce que l'on fait avec Dacia. C'est-à-dire, une conception avec des composants connus, fiables et qui permettent de gagner dans le développement et dans les tickets d'entrée. Ensuite, une fabrication dans des pays où les coûts de main d'œuvre sont compétitifs, puis enfin, la vente avec des frais de distribution extrêmement réduits. C'est tout cela qui fait le succès de Dacia. Maintenant, pour ce qui est de l'image, je pense que ce qui prime et continuera à prévaloir sur une Dacia, c'est le concept d'achat malin. C'est une marque dont les produits correspondent à des besoins de mobilité, sans fioritures et dont les clients sont intelligents par rapport à cet achat. C'est la preuve que ce concept d'achat malin fait des heureux, qui plus est, aiment se retrouver, nous avons en France le pique-nique Dacia qui est un événement fédérateur, puisqu'il a réuni plus de 11.000 personnes l'an denier. Des clients qui partagent les mêmes valeurs, les mêmes envies et finalement les mêmes produits.
Justement, qu'en sera-t-il des futurs produits de Dacia ?
Nous sommes en train de construire progressivement une gamme, là où il y a des besoins et là où il y a du potentiel. Rappelez-vous lorsqu'on avait relancé la marque Dacia, il n'y avait qu'un seul modèle, la Logan. Puis, il y en a eu un autre, puis un troisième. Aujourd'hui, nous avons 6 modèles et peut-être bientôt un septième qui est en cours de développement.
Le fait que l'usine de Tanger ne tourne pas à plein régime affecte-t-il vos objectifs de croissance ?
Malheureusement, il y a actuellement beaucoup d'usines dans le monde qui ne tournent pas à plein régime. Il est vrai que l'Europe est en crise et qu'elle ne va pas s'en remettre de sitôt ou du moins, pas avant 2017. Donc la problématique que nous avons aujourd'hui, c'est de savoir comment utiliser cet outil industriel et sa capacité de production sur des marchés qui, eux, sont en croissance. Certes, Lodgy évolue dans le segment du monospace qui s'est un peu tassé ces dernières années, mais ce modèle aura toujours des débouchés commerciaux et je pense qu'il y a un vrai créneau de marché sur les petits transports collectifs, y compris au Maroc. Quant à l'usine de Tanger, nous avons des projets qui feront que nous allons continuer à développer la capacité de production.
En France, comment allez-vous redresser la barre ?
Mon ambition sur l'année 2013, c'est de faire de la croissance de parts de marché, dans toutes les régions du monde. En Europe, les prévisions tablent sur une baisse de 5% du marché automobile. Dans ce contexte de crise, ce qui fait déclencher l'acte d'achat, c'est la nouveauté. Lorsqu'on arrive avec des produits inédits comme Clio IV et Captur, on crée de l'attention, de l'attrait et donc des achats. C'est donc là-dessus qu'on compte.
Que faut-il pour introduire et imposer le véhicule électrique au Maroc : une réelle volonté politique ou de la persévérance de la part de Renault ?
Il faudrait les deux et même un troisième facteur : créer un attrait client. En fait, tout le monde a un intérêt différent dans cette trilogie. Pour ce qui est de Renault, l'intérêt est évident, puisque nous avions clairement affiché notre stratégie pour lutter contre la problématique des rejets de CO2. Pour ce qui est des pays, on pourrait ne pas se limiter à l'entité étatique telle qu'elle est, mais descendre plus bas dans les structures administratives comme les régions et les villes, lesquelles peuvent trouver un intérêt au développement du véhicule électrique et ceci du fait de la pollution et des désagréments qui lui sont liés comme la santé des citoyens. Puis, vous avez les clients qui, eux aussi, doivent trouver un intérêt dans le véhicule électrique, et celui-ci est de deux types. L'un d'ordre économique, une recharge ne coûtant que 2 euros, quand un plein de carburant va jusqu'à environ 50 euros. L'autre intérêt tient à l'image, dans le sens où le client va opter pour le modèle électrique afin de contribuer à la préservation de l'environnement. Ceci dit, le lancement de l'électrique au Maroc se fera progressivement dans les années à venir, même si nous introduirons cette année des Kangoo ZE et des Zoe. Sans oublier que nous avons déjà des clients qui ont manifesté leur intérêt et ce sont ces gens-là qui sont philosophiquement en adhésion avec le véhicule électrique.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.