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Jérôme Stoll : «Un septième modèle est en développement chez Dacia»
Publié dans Les ECO le 19 - 06 - 2013

Les ECO : Quel est l'objet de votre visite au Maroc ?
Jérôme Stoll : Le Maroc est un pays extrêmement important pour Renault. Il est évidemment important d'un point de vue industriel, mais aussi sur le plan commercial et ceci parce qu'il (NDLR : le Maroc) est numéro 1 sur beaucoup de choses en ce qui concerne notre groupe. Numéro 1 en parts de marché, numéro 1 dans son efficience économique avec une dynamique très forte. D'où ma présence aujourd'hui ici, pour encourager les équipes à continuer dans cette voie, consolider notre première place.
Que pensez-vous des résultats commerciaux réalisés par Renault Maroc en 2013 ?
Excellents ! C'est bien la preuve que Renault is back, comme on l'avait promis. Près de 39% de parts de marché actuellement entre Renault et Dacia, ce sont là de très bons chiffres qui sont notamment portés par le renouvellement des produits, avec les Clio IV et Captur, ainsi que la nouvelle Sandero et cela aide énormément. Il y a aussi une capacité énorme de développement dans le véhicule utilitaire que nous avions sous-estimée jusqu'à présent et qui a un vrai potentiel, puisque nous sommes leader de ce marché en Europe et pas seulement par nos produits. Nous avons aussi un savoir-faire dans l'utilitaire en matière de traitement des clients avec notre gamme Pro+, qui est un concept dédié aux professionnels et faisant que nous leur vendons non pas seulement un produit, mais tout un usage de celui-ci. Par ailleurs et comme Renault, la gamme Dacia a des atouts. Elle correspond tout à fait aux besoins des consommateurs marocains. Pour moi, il était important de pouvoir mesurer le potentiel commercial de la filiale marocaine et ses deux marques.
Comment va évoluer l'image de Dacia ?
La saga Dacia est quelque chose d'exceptionnel. On a rarement vu dans l'industrie automobile une marque qui s'est aussi vite inscrite et installée dans un paysage automobile avec des atouts qui lui sont spécifiques. Les raisons de cette success-story tiennent à son concept cohérent et consistant sur l'ensemble des composantes du métier automobile car l'activité d'un constructeur automobile repose toujours sur trois choses : la conception, la fabrication et la vente. Si l'on parvient à avoir un éco-système cohérent entre ces trois métiers, on arrive à ce que l'on fait avec Dacia. C'est-à-dire, une conception avec des composants connus, fiables et qui permettent de gagner dans le développement et dans les tickets d'entrée. Ensuite, une fabrication dans des pays où les coûts de main d'œuvre sont compétitifs, puis enfin, la vente avec des frais de distribution extrêmement réduits. C'est tout cela qui fait le succès de Dacia. Maintenant, pour ce qui est de l'image, je pense que ce qui prime et continuera à prévaloir sur une Dacia, c'est le concept d'achat malin. C'est une marque dont les produits correspondent à des besoins de mobilité, sans fioritures et dont les clients sont intelligents par rapport à cet achat. C'est la preuve que ce concept d'achat malin fait des heureux, qui plus est, aiment se retrouver, nous avons en France le pique-nique Dacia qui est un événement fédérateur, puisqu'il a réuni plus de 11.000 personnes l'an denier. Des clients qui partagent les mêmes valeurs, les mêmes envies et finalement les mêmes produits.
Justement, qu'en sera-t-il des futurs produits de Dacia ?
Nous sommes en train de construire progressivement une gamme, là où il y a des besoins et là où il y a du potentiel. Rappelez-vous lorsqu'on avait relancé la marque Dacia, il n'y avait qu'un seul modèle, la Logan. Puis, il y en a eu un autre, puis un troisième. Aujourd'hui, nous avons 6 modèles et peut-être bientôt un septième qui est en cours de développement.
Le fait que l'usine de Tanger ne tourne pas à plein régime affecte-t-il vos objectifs de croissance ?
Malheureusement, il y a actuellement beaucoup d'usines dans le monde qui ne tournent pas à plein régime. Il est vrai que l'Europe est en crise et qu'elle ne va pas s'en remettre de sitôt ou du moins, pas avant 2017. Donc la problématique que nous avons aujourd'hui, c'est de savoir comment utiliser cet outil industriel et sa capacité de production sur des marchés qui, eux, sont en croissance. Certes, Lodgy évolue dans le segment du monospace qui s'est un peu tassé ces dernières années, mais ce modèle aura toujours des débouchés commerciaux et je pense qu'il y a un vrai créneau de marché sur les petits transports collectifs, y compris au Maroc. Quant à l'usine de Tanger, nous avons des projets qui feront que nous allons continuer à développer la capacité de production.
En France, comment allez-vous redresser la barre ?
Mon ambition sur l'année 2013, c'est de faire de la croissance de parts de marché, dans toutes les régions du monde. En Europe, les prévisions tablent sur une baisse de 5% du marché automobile. Dans ce contexte de crise, ce qui fait déclencher l'acte d'achat, c'est la nouveauté. Lorsqu'on arrive avec des produits inédits comme Clio IV et Captur, on crée de l'attention, de l'attrait et donc des achats. C'est donc là-dessus qu'on compte.
Que faut-il pour introduire et imposer le véhicule électrique au Maroc : une réelle volonté politique ou de la persévérance de la part de Renault ?
Il faudrait les deux et même un troisième facteur : créer un attrait client. En fait, tout le monde a un intérêt différent dans cette trilogie. Pour ce qui est de Renault, l'intérêt est évident, puisque nous avions clairement affiché notre stratégie pour lutter contre la problématique des rejets de CO2. Pour ce qui est des pays, on pourrait ne pas se limiter à l'entité étatique telle qu'elle est, mais descendre plus bas dans les structures administratives comme les régions et les villes, lesquelles peuvent trouver un intérêt au développement du véhicule électrique et ceci du fait de la pollution et des désagréments qui lui sont liés comme la santé des citoyens. Puis, vous avez les clients qui, eux aussi, doivent trouver un intérêt dans le véhicule électrique, et celui-ci est de deux types. L'un d'ordre économique, une recharge ne coûtant que 2 euros, quand un plein de carburant va jusqu'à environ 50 euros. L'autre intérêt tient à l'image, dans le sens où le client va opter pour le modèle électrique afin de contribuer à la préservation de l'environnement. Ceci dit, le lancement de l'électrique au Maroc se fera progressivement dans les années à venir, même si nous introduirons cette année des Kangoo ZE et des Zoe. Sans oublier que nous avons déjà des clients qui ont manifesté leur intérêt et ce sont ces gens-là qui sont philosophiquement en adhésion avec le véhicule électrique.


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