Le nombre total des candidats devant passer les examens du baccalauréat au titre de l'année académique 2022-2023 s'élève à 426.000, soit une hausse de 18% par rapport à l'année précédente, a indiqué, lundi à Rabat, le ministre de l'Education nationale. Chakib Benmoussa intervenait lundi au parlement dans le cadre des questions orales à la Chambre des représentants sur les préparatifs aux examens du baccalauréat. Le ministre de l'Education nationale a précisé à cette occasion que, sur les 426.000 candidats enregistrés cette année à l'échelle nationale, 10% sont issus de l'enseignement privé. Il ajoute que 43% représentent des filières internationales, et que le nombre des candidats libres a atteint 132.000, soit une diminution de 34%. Le nombre total de candidats est lui en hausse de 18% par rapport à 2022. Les élèves issus des pôles scientifiques et techniques représentent 58%, contre 41% pour les pôles littéraire et originel, et 1% pour le pôle professionnel, souligne le ministre de l'Education nationale, qui annonce également que 1.753 centres d'examen ont été mis en place au niveau de l'ensemble des académies. En parallèle, les sujets d'évaluation ont été préparés pour plus de 800 matières comptant pour les deux sessions (session normale et de rattrapage), toutes filières confondues, en plus des matières «adaptées» en faveur des 21 filières pour les candidats en situation de handicap. Les examens du baccalauréat pour la session normale se dérouleront cette année du 6 au 10 juin. Les résultats seront annoncés le 19 juin, tandis que la session de rattrapage se tiendra du 5 au 8 juillet. Chakib Benmoussa a précisé que son Département a mobilisé tous les intervenants pour encadrer ces examens, élaborer des guides en la matière, accompagner les élèves et leur apporter le soutien pédagogique et psychologique afin de les aider à se présenter à ces échéances dans les meilleures conditions. Le ministère, soucieux de lutter contre la triche aux examens, a-t-il poursuivi, a mené des campagnes de sensibilisation et coordonné avec les autorités régionales et sécuritaires pour prévenir ce phénomène sous toutes ses formes. Ce qui passe par la mobilisation de tous les partenaires, les parents d'élèves en particulier, afin de les sensibiliser à la gravité de ces actes et à leurs conséquences juridiques, en plus d'une sécurisation optimale du certificat du baccalauréat à travers l'édition de diplômes fiables. Sami Nemli avec agences / Les Inspirations ECO
