L'autorisation pourrait marquer une avancée significative dans la stratégie de réduction de la fracture numérique en République démocratique du Congo, pays où l'accès à Internet reste encore largement limité. Cette décision constitue un revirement important par rapport à la position adoptée en mars 2024. À cette époque, l'ARPTC affirmait que Starlink ne détenait « aucun titre d'exploitation » et considérait comme illégale la commercialisation de ses équipements et l'utilisation de son réseau. Depuis lors, les relations entre les autorités congolaises et l'opérateur satellitaire ont évolué. Avec plus de 6 000 satellites en orbite, Starlink exploite aujourd'hui la plus grande constellation satellitaire au monde, fournissant un Internet haut débit à faible latence dans plusieurs pays, notamment au Burundi voisin. Selon l'ARPTC, en RDC, le taux de pénétration de l'Internet reste faible, s'établissant à 32,3 %.