Le Projet de loi de finances 2026 introduit une nouvelle étape pour la finance participative au Maroc. En plus de l'émission prévue de certificats Sukuk souverains dès 2025, le gouvernement prévoit la création d'un compartiment Sukuk sur le marché national, afin de diversifier les sources de financement de l'Etat et d'élargir la base d'investisseurs. Parallèlement, un projet de structure de négociabilité sur le marché secondaire est en cours d'élaboration, en conformité avec les principes de la Chariâa, tels qu'édictés par le Conseil supérieur des oulémas. Cette initiative vise à renforcer la liquidité et l'attractivité des instruments financiers islamiques, au moment où les compagnies d'assurances Takaful démarrent leurs activités et cherchent de nouveaux placements conformes à leurs exigences religieuses et financières.