Ce soir, vendredi 19 février, rendez-vous à 18h30 avec Mohamed Belfqih pour une rencontre qui sera consacrée à un débat sur l'émotion esthétique. Oui, nous avons bien dit émotion esthétique. Enseignant en audiovisuel et critique cinématographique, Belfqih parlera de la vie. Intellectuelle, elle nous prépare à des expériences émotionnelles qui nous incitent à acquérir des perceptions nouvelles. Ces sensations, à leur tour, vont se mêler aux anciennes pour créer une nouvelle perception, lors de nos prochaines rencontres. Des pleurs, des lamentations... de l'émotion ! Alors que la vie sépare les significations de l'émotion, l'art les unit. Les récits sont donc un instrument à partir duquel nous créons des émotions à volonté, au sein d'un phénomène que l'on nomme l'émotion esthétique et c'est le devoir du scénariste qui écrit du texte pour produire de l'émotion avec des images et du son. Clap sur cette perception des choses à la Villa des Arts de Rabat. Vendredi 19 février. Villa des Arts, Rabat. Mostafa Maftah à Nadar Un cerceau géant, une scène de fête foraine, une bicyclette, un cerf-volant, une petite voiture, un bateau... Le tout, à peine esquissé, comme surgi de l'imagination foisonnante d'un enfant, planant dans une ambiance brumeuse qui fait penser à un autrefois de couleurs chatoyantes et magiques, aujourd'hui délavées, vieillies. El Mostafa Maftah est assurément l'héritier de son enfance, il «travaille une matière issue de la terre, du sable, de l'argile colorée, de la chaux, ou du goudron, mais aussi et surtout des pigments». Combien de matières matricielles éminemment évocatrices d'un lieu et d'un milieu. Pour une belle balade comme un dimanche matin. Jusqu'au 6 mars. Galerie Nadar, Casablanca. Des photos à refaire le monde À partir du 24 février prochain, le Goethe-Institut de Rabat présentera une sélection de photographies réalisées par sept photographes d'Afrique du Sud, d'Ethiopie, d'Afghanistan, de Colombie et d'Allemagne sur la thématique «Sécurité et développement». L'exposition qui durera jusqu'au 31 mars 2010 est motivée par le constat suivant : «Ni sécurité sans développement, ni développement sans sécurité», tel est le message central du thème phare de la GTZ, la coopération technique allemande, pour 2009 et 2010. Car la sécurité est une condition cruciale du développement et de la lutte contre la pauvreté. Tant de questions s'en sont suivies : comment un photographe de Kaboul ressent-il le thème de la sécurité à Berlin ? Et comment une photographe de Cologne, faisant équipe avec un Colombien, réussit-elle à illustrer un thème aussi marqué culturellement ? La GTZ a donc proposé à sept photographes de parcourir Berlin pendant une semaine à la recherche d'images illustrant la thématique «sécurité et développement». Ils ont visité des prisons, des refuges pour sans-abris, un club de boxe à Wedding et une mosquée à Pankow. Jusqu'au 31 mars. Goethe-Institut, Rabat.