Les travaux de la conférence des Amis du Yémen ont débuté, hier, dans la capitale saoudienne Riyad avec la participation de représentants de plus de trente pays et les organisations donatrices. Sont prévus à cette conférence – la deuxième cette année – : le GCC (Conseil de coopération du Golfe) ainsi que plus de trente pays et de l'organisation des bailleurs de fonds dans l'avant-garde : les Etats-Unis, le Royaume-Uni, et les Nations Unies, le Fonds monétaire international, les fonds arabes et des observateurs internationaux dans le secteur privé, ainsi que des représentants d'organisations de la société civile. La première journée de la conférence sera consacrée aux représentants officiels des gouvernements des pays donateurs participants à la conférence, et la deuxième journée réunira des organisations de la société civile et du secteur privé, sous l'égide du Secrétariat général du Conseil de coopération des Etats arabes du Golfe. Le gouvernement yéménite présentera à la conférence un programme de transition pour le développement et la stabilité dans la phase de transition, et un plan à moyen terme pour la reprise économique. Il a identifié 11 milliards de dollars pour couvrir le déficit de financement pour la mise en œuvre du programme de stabilisation prévue pour deux ans. 8 milliards de dollars seront fournis par les donateurs et les Amis du Yémen, tandis que le gouvernement apportera 3 milliards de dollars pour compléter le financement. Le Premier ministre yéménite Mohammed Salem Basendewah a souligné que l'achèvement de la mise en œuvre d'un règlement politique et le succès de la transition dépend principalement de la réalisation des progrès tangibles dans le volet économique et le développement, ce qui assurera certainement sécurité et stabilité, « c'est le soutien que nous comptons obtenir des alliés du Yémen ». Défis importants « Je ne doute pas que le besoin le Yémen pour soutenir nos frères et amis à ce stade n'est pas moins important que leur rôle actif et vital de parvenir à un règlement politique et à éviter au pays la violence et le chaos, en particulier à la lumière de ce que le gouvernement fait face à des défis actuellement importantes, en particulier les problèmes économiques et les défis de sécurité », a précisé Basendewah. Le Premier ministre yéménite Mohammed Salem Basendwah a exprimé son optimisme sur la réussite de cette conférence et la mobilisation des ressources financières nécessaires pour aider son pays. De sa côté, le président déchu Ali Abdallah Saleh qui s'était engagé à quitter le pays afin de faciliter la transition, a réuni lundi dernier son parti, le congrès général du peuple à Sanaa. Dans un éditorial qu'il signe dans le journal local, il appelle à un « nouveau départ, comme en 1982 », quand il prit les rênes du parti. * Tweet * *