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Les Marocaines et l'or L'idylle qui dure
Publié dans L'observateur du Maroc le 19 - 06 - 2009

Qui ne connait pas la nature des femmes ? C'est simple. Vous voulez faire plaisir à votre moitié ? Emmenez-la chez le bijoutier le plus proche. Vous serez ruinés certes mais rien ne vaut cette joie et ce sourire à 10 000 volts. Les hommes devraient se faire du souci. Le cœur de leurs dulcinées peut être partagé. Elles vous sont infidèles et avec qui ? L'or ! Depuis la nuit des temps, cette matière que toutes les femmes vénèrent fait des heureuses et des malheureuses en une fraction de seconde. Le bijoutier est souvent le seul subterfuge pour choyer une épouse après une dispute. L'or garde la même valeur d'antan malgré la révolution des temps. «J'ai toujours dit à mes filles que leur valeur dépend de l'or qu'elles possèdent. Leurs maris sauront en prendre soin s'ils se rappellent à chaque fois du trésor qu'ils ont. Et c'est en leur exigeant de temps en temps de visiter le bijoutier que cela se fera» témoigne Radia, une bonne d'une soixantaine d'années que le temps n'a pas marqué et qui suit les traditions de sa famille fassie. Emue, elle se rappelle lors de son mariage quand son époux a mis le paquet et l'a bien honorée devant sa famille avec la parure, les boucles d'oreilles, deux bagues et une série de bracelets «Chertla». Une petite fortune rien qu'à elle… Depuis toujours, l'or était incontestablement le signe le plus fiable de richesse. Lors des cérémonies, les femmes se livraient autrefois à des compétitions en matière de bijoux. La quantité faisait l'affaire et offrait la victoire à celle qui le méritait. Parfois, une forte rivalité naissait entre les femmes que la jalousie n'épargnait pas. Cette émulation suscitait également des tensions au sein du couple quand la femme exigeait des bijoux en or au mari qui ne peut pas se permettre une telle folie. Pourtant, acheter des bijoux pour sa femme avait aussi une autre signification. Ce n'était pas seulement pour assouvir ses envies mais parce qu'elle était aussi une caisse d'épargne fiable. Cette confiance dans les couples leur offrait une incroyable intimité et mettait toutes les chicanes de côté.
Montre-moi ton bras, je te dirai qui tu es…
Au Maroc, on trouve actuellement deux catégories de femmes. La première est celle pour qui l'or représente la richesse. Et pour s'en convaincre et étaler leur fortune, elles optent pour des kilos d'or sur les bras, les doigts, le cou, les oreilles, les pieds… Le chapelet de bracelets sur les bras a toujours sa part de succès et attire encore les femmes en quête de passer très aperçue. On remarque que les femmes de cette première catégorie sont de niveau intellectuel médiocre ou moyen. Derrière les vitrines des boutiques dans les quartiers populaires, on peut trouver des modèles qui plaisent à ces dames et qui sont souvent «gros et consistants». Quant à la deuxième catégorie, elle représente des femmes pour qui la quantité d'accessoires n'est pas capitale pour afficher son niveau social. On est au Maârif à Casablanca chez Si Ahmed, un bijoutier de luxe dont les modèles s'arrachent comme des petits pains. Les prix ne sont pas à la portée de tout le monde. Des clientes, il en a une bonne liste. Et ce ne sont pas les prix exorbitants de ses accessoires qui les feraient fuir. La finesse et la discrétion accompagnent ce qu'il vend et attirent ainsi les adeptes de l'accessoire simple mais de marque. «La discrétion de mes modèles fait craquer mes clientes. La simplicité habille mieux les femmes et les rend encore plus belles. Petites boucles d'oreilles, chaine très fine, simple bague ou un bracelet délicat sont les produits de succès avec les clientes de la bourgeoisie de la ville». Quand on parle de prix, il se dandine sur son siège et nous lance «Celles qui viennent chez moi savent déjà ce qui les attend. Mes prix sont variables; c'est entre 1000 et 1 000 000 de dirhams». Du luxe on vous dit!
Et Dieu créa la «mdemma»
Elle distingue les déhanchés des femmes, orne la beauté de la «takchita» et aveugle les regards grâce à ses pierres et ses lueurs. La «mdemma» reste encore l'accessoire incontournable pour attiser la jalousie, illustrer la richesse et afficher ce cadeau souvent offert par le mari. Autrefois, la mdemma était l'objet le plus en vogue à offrir à la future mariée. Celle-ci est considérée comme la plus chanceuse parmi toutes. Derrière les vitrines, elle est la plus mise en valeur sous les projecteurs et fait baver plus d'une. Son prix variant entre 70 000 et 300 000 dirhams effraie tous les maris voulant faire plaisir à leurs petites femmes. Cela reste un plaisir à regarder de loin… Actuellement et malgré plusieurs années passées, la mdemma représente toujours le péché mignon de toutes ces dames qui cachent souvent cette envie de peur de choquer leur mari. Les commerçants excellent dans l'art de titiller ce caprice souvent inaccessible. «Je me rappelle d'une cliente qui est venue acheter des boucles d'oreilles et à trouvé de nouvelles mdemma. Je lui ai montré tous les modèles, les uns plus attrayants que les autres. Elle s'est évanouie !» se rappelle Chouaib, bijoutier à Rabat. Cet amour inconditionnel de l'or est extrême avec la mdemma qui charme toutes ces femmes.
Blanc ou jaune ?
Sous les lumières, les commerçants sortent les plus beaux accessoires de la boutique et mettent les modèles à succès en valeur. Le choix varie, la couleur de l'or aussi. Jaune ou blanc, telle est la question. Actuellement, l'or blanc rafle la mise et a la côte auprès de la plupart des femmes. Quand les pierres épousent l'éclat de l'or blanc, l'or jaune peut aller se rhabiller. Pourtant, les apparences sont bien trompeuses dans ce cas-là. Si l'or blanc demeure plus cher que l'or jaune, il n'a plus la même valeur au cas où l'on veut le vendre. En revanche, l'or jaune garde toujours sa valeur. Les plus averties s'offrent le blanc mais n'oublient pas la pérennité du jaune. Vous voila informées…


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