Israël a continué d'étendre son contrôle sur de nouvelles zones des gouvernorats du sud de la Syrie, fortifiant les zones occupées avec plus de 15 bases d'observation militaires depuis décembre dernier. Des sources civiles dans le gouvernorat ont rapporté que l'armée israélienne avait commencé la construction d'une nouvelle base militaire au nord de la ville de Hadar, dans la campagne du gouvernorat, près de la base de Qars al-Nafal que l'armée avait précédemment établie. «Erem News» affirme en se référant à ces sources que les patrouilles israéliennes continuaient de mener des raids dans toutes les villes des gouvernorats du sud de la Syrie, y compris Quneitra, et de procéder à des perquisitions des habitations, généralement suivies d'arrestations des résidents, sous prétexte de recherche d'armes. Ces exactions israéliennes restent sans réponse de la part du gouvernement syrien, relèvent les mêmes sources, qui ajoutent que les incursions continues de l'armée israélienne dans les villes du sud transforment un grand nombre d'entre elles en zones militaires interdites aux citoyens syriens, perturbant tous les aspects de leur vie.
Un Héliport israélien à 30 KM de Damas
Depuis décembre dernier, Israël a commencé à transformer certains des anciens quartiers généraux de l'armée syrienne qu'il occupait dans les gouvernorats du sud en bases militaires fortifiées, renforçant ainsi sa capacité à repousser toute attaque future depuis la Syrie. En mars dernier, l'armée israélienne a transformé le quartier général de la 24ème division de l'ancienne armée syrienne sur le mont Hermon en base militaire permanente. Le déploiement de l'armée israélienne au quartier général de la 24ème division lui permet de bénéficier de tirs et d'opérations de reconnaissance sur diverses zones du sud de la Syrie et du nord du Liban, lui permettant de contrer toute tentative syrienne de reprendre le mont Hermon. Outre les bases militaires et les fortifications construites, l'armée israélienne a construit un aérodrome pour hélicoptères à seulement 30 kilomètres de la capitale, Damas. La création d'un tel aéroport a accru les risques pour la Syrie et constitue une menace militaire explicite pour Damas, devenue totalement vulnérable aux radars israéliens installés par l'armée israélienne. La présence continue d'Israël dans les territoires syriens qu'il contrôle depuis décembre dernier, après la chute du régime d'Assad, indique clairement qu'Israël n'a aucune intention de se retirer de ces territoires qu'il contrôlait après la chute du régime d'Assad.
