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Proche-Orient : Abbas menace de dissoudre l'Autorité palestinienne
Le Brésil reconnaît l'Etat palestinien dans les frontières de 1967
Publié dans L'opinion le 06 - 12 - 2010

Dans une déclaration tard vendredi à la télévision officielle palestinienne, M. Abbas a affirmé que "si Israël ne cesse pas la colonisation et si l'appui des Etats-Unis aux négociations s'effrite, j'oeuvrerais en vue de mettre un terme au régime d'autonomie palestinien".
L'Autorité palestinienne a été instaurée en 1994 au retour à Gaza du chef historique de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Yasser Arafat, après 27 d'exil. Elle était prévue, selon l'accord d'Oslo sur l'autonomie palestinienne, pour une période transitoire qui devait, en principe, prendre fin en mai 1999 avec la proclamation de l'Etat palestinien.
Présidée par M. Arafat, décédé en 2004, puis par M. Abbas, l'Autorité palestinienne exerce un pouvoir exécutif, législatif et théoriquement sécuritaire sur la Cisjordanie et la bande de Gaza, avant la chute de ce territoire en 2007 aux mains des islamistes du Hamas.
Avec l'instauration de l'Autorité palestinienne en 1994, généreusement financée par l'aide étrangère, Israël a été soulagé de ce poids tout en conservant le plein contrôle de la Cisjordanie.
Mahmoud Abbas pourrait se heurter à une opposition à la dissolution de l'Autorité palestinienne, qui emploie quelque 150.000 Palestiniens.
Les négociations de paix israélo-palestiniennes, relancées début septembre à Washington après un blocage de 20 mois, avaient été à nouveau suspendues quelques semaines plus tard, les Palestiniens refusant de les reprendre tant qu'Israël n'arrête pas la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
"Je ne peux accepter de rester président d'une Autorité qui n'existe pas en cas de poursuite de l'occupation israélienne de la Cisjordanie", a argué M. Abbas. "Je dis cela aux Israéliens: je les informe qu'en tant qu'occupants ils peuvent rester, mais la situation ne peut pas demeurer en l'état".
En octobre, un responsable palestinien, Khaled Mismar, participant à une réunion inter-palestinienne à Amman avait affirmé que M. Abbas avait laissé entendre qu'il pourrait démissionner si les négociations avec Israël échouaient.
Dans le passé, des responsables palestiniens avaient évoqué la possibilité d'une démission de M. Abbas et d'une dissolution de l'Autorité palestinienne, face au blocage du processus de paix.
M. Abbas avait lui-même annoncé en 2009 qu'il ne briguerait pas de nouveau mandat lors des élections générales qui devaient avoir lieu en 2010 mais qui avaient été reportées.
Les USA continueraient
de "travailler intensivement" à la paix
Toutefois, il a expliqué à la télévision palestinienne vendredi soir qu'il ne prendrait une telle décision qu'en dernier ressort, en cas d'échec des Etats-Unis à obtenir d'Israël l'arrêt de la colonisation dans les Territoires occupés.
Comme si elle avait anticipé les déclarations de Abbas, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a répété vendredi à Manama que les Etats-Unis continuent de "travailler intensivement" à la paix entre Israël et les Palestiniens.
"Les Etats-Unis travaillent intensivement à créer les conditions permettant aux parties d'aller vers une résolution définitive par la négociation", a-t-elle assuré lors d'un point presse à Bahreïn.
"Nous ne sommes en rien découragés", a-t-elle insisté un peu plus tard lors d'une rencontre avec des étudiants. "Les Etats-Unis sont prêts à jouer un rôle très actif, mais au bout du compte (...), seules les parties elles-mêmes peuvent prendre ces décisions difficiles".
"Les négociations sont le seul chemin vers la réalisation" de la paix, a ensuite insisté Mme Clinton dans un discours prononcé au "Dialogue de Manama", un forum sur la sécurité régionale.
Les Palestiniens envisagent de plus en plus de renoncer aux négociations directes avec les Israéliens, entamées en septembre mais interrompues moins d'un mois après en raison de la fin du moratoire israélien sur les constructions dans les territoires occupés.
Hillary Clinton a annoncé, dans ce même discours, qu'elle aborderait le sujet plus en détail en fin de semaine prochaine à Washington.
Le Brésil reconnaît l'Etat palestinien dans les frontières de 1967
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a informé le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, que le Brésil reconnaissait l'Etat palestinien dans ses frontières de 1967, dans une lettre publiée vendredi par le ministère brésilien des Affaires étrangères.
Selon la missive, publiée sur le site internet du ministère, cette reconnaissance répond à une demande personnelle formulée par Mahmoud Abbas à Lula le 24 novembre.
"Considérant que la demande présentée par son Excellence est juste et cohérente avec les principes défendus par le Brésil pour la question palestinienne, le Brésil, par le biais de cette lettre, reconnaît l'Etat palestinien dans les frontières de 1967", dit le courrier.
Lula soutient dans cette lettre "la légitime aspiration du peuple palestinien à un Etat uni, sûr, démocratique et économiquement viable, coexistant de façon pacifique avec Israël".
Des élus américains ont vivement critiqué vendredi la décision du Brésil de reconnaître l'Etat palestinien dans ses frontières de 1967, la jugeant "extrêmement malavisée" et "regrettable".
La décision brésilienne, annoncée vendredi par le président Luiz Inacio Lula da Silva, "est regrettable et ne fera que saper un peu plus la paix et la sécurité au Proche-Prient", a déclaré Ileana Ros-Lehtinen, qui est à la tête des républicains au sein de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants.
Mme Ros-Lehtinen, qui devrait prendre la présidence de cette commission en janvier lorsque la majorité à la Chambre passera des démocrates aux républicains, a ajouté que "les pays responsables" attendaient, avant de faire un tel geste, que les Palestiniens retournent à la table des négociations directes avec Israël et reconnaissent "le droit à l'existence de l'Etat juif".
La décision brésilienne a également suscité l'ire d'un élu démocrate de la Chambre, Eliot Engel, qui l'a qualifiée d'"extrêmement malavisée" et a jugé qu'elle représentait "le dernier écart d'une politique étrangère (brésilienne) qui avait déjà largement dérapé sous la direction de Lula".


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