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Télégramme
Publié dans L'opinion le 20 - 04 - 2011

Bendedouche, vieille figure de la télévision du temps des Maâninou, Latifa El Cadi et autre Faïrouz qui a trouvé un nom plus chic, a reçu un hommage comme Dar El Brihi, qui rime avec Bhiri qui est passé avec brio du milieu francophone de Kasbat Tadla aux studios 4 et 5, sait en faire avec ou sans thé à la menthe et cornes de gazelle.
En fait, la SNRT a fait un trait sur tous les anciens de la maison, dont certains pouvaient encore briller sous les sunlights des studios sauvés par les vidéos.
En France, on a vu Guy Lux jusqu'à la fin des haricots et l'on voit encore Tcherina entre les minets du ciné et les midinettes prêtes à faire des pirouettes. Ici, dès que des stars de la TV atteignent un certain âge, on les abandonne dans les pâturages… stop.
Takachouf qui arrive en même temps que le kharchouf, ce cardon qui accompagne le tagine de veau qui en vaut la peine quand il est préparé par des mains savantes.
Dans bien des entreprises autour desquelles on ne compte plus les mainmises, les services financiers ne facilitent plus les avances sur salaire, un droit des travailleurs qui ont du mal à boucler le mois qui les met en émoi chaque fois qu'on leur remet la fiche de paie. L'avance sur salaire, refusée pour les uns et accordée en catimini pour les autres, s'ajoute aux frais de transport et de téléphone – le portable est indispensable dans certains métiers – qui ne sont jamais réglés.
Pas d'avance pour les employés accusés de travailler dans la nonchalance.
Alors qu'il suffit de leur accorder un peu de sous pour les motiver. Il n'y a pas de solution miraculeuse pour faire avancer une boîte aux performances piteuses. stop.
Encore une exception qui ne fait pas la règle, mais qui n'est pas prête de disparaître comme si elle était innée : la « tadouéra », une parente de la corruption mais qui ne soulève pas l'indignation ou le mépris. Quand il s'agit de rendre le sourire au fonctionnaire qui travaille plus dans les ronds-points que dans les bureaux où certains sont mal-en-point. Quand il faut récompenser le concierge au casier judiciaire vierge malgré son air canaille qui a lavé votre voiture avec l'eau du syndic. La tadouéra également pour le facteur qui tient à vous remettre personnellement une lettre recommandée de Cetelem ou du CIH qui construit de beaux HLM. La liste des bénéficiaires des largesses est longue, de Khénifra – en plein audit ! – à Mikiness, comme on disait sous Richelieu qui souffrait d'hémorroïdes à force de manger l'argent du brave peuple de la Carmagnole. stop.
Contrairement à ce que nous avons écrit, Benallou et son chef de cabinet Berkelil n'ont pas été jetés au trou, mais il s'agit simplement d'interpellations que tout le monde attendait. Cela ne nous empêchera pas de rappeler que nous avons dit qu'il ne fallait pas mettre la charrue avant les bœufs et qu'il ne fallait pas jouer aux justiciers à un moment où le pays est proie à tous les règlements de comptes. Maintenant, il serait souhaitable que le quotidien qui les a coffrés fasse une mise au point pour dire à son tour que Benallou n'est ni à Hay Salam ni à El Alou… stop.
La vie des entreprises. Pendant que des petits banquiers rancuniers traitent leurs clients comme du bétail et dont le seul tort est de demander une facilité de caisse pour nourrir leur marmaille, des agences bancaires prennent encore le temps d'écouter les exclus des facilités accordées aux personnalités.
C'est le cas de l'agence de l'UMB qui joue encore la proximité. Qu'il s'agisse de Faïdi qui connaît ses dossiers de Rabat à partir de Casa, ou Rachdaoui qui dit plutôt oui que non.
Mais on ne sait pas à quelle sauce on sera mangés quand notre brave UMB sera dans un giron imari – on en parle – ou qatari. stop.
Potins sur le rotin. Bendedouch, qui a peut-être gardé la forme grâce à « merdedouche » dont on vient de parler dans les couloirs de la télé, était l'un des préférés de Hassan II qui était au-dessus de la mêlée, en choisissant des hommes et des femmes nés à Tlemcen ou à Aïn Temouchent. Qu'ils s'agisse de Maâmri, Mokri, Ben Ghabrit – remarquable bio chez Marsam – ou Rabee, l'ancien boss de la Sûreté Nationale, les gens de l'Est ont toujours fait partie de la vie politique, artistique ou culturelle.
Une leçon d'Histoire qu'on devrait rappeler à notre voisin qui commence à lâcher du lest, d'après des voix autorisées. stop.
Un centre médical multidisciplinaire dédié aux victimes de la torture a été inauguré samedi à Hay Mohammadi (Casablanca), à l'initiative de l'Association médicale de réhabilitation des victimes de la torture (AMRTV). Son but est de permettre aux victimes de bénéficier de soins médicaux et de réparations psychologiques.
Mais on ne sait pas de quelles tortures il s'agit. Des années plombées ou des années bombées où certains papaghio bombent le torse dans les réceptions mondaines comme s'ils sont le nombril du monde ? stop
Pas de nouvelles, bonnes nouvelles.
Longtemps attendue, la loi 31-08 relative à la protection du consommateur est désormais officiellement adoptée.
Le Dahir annonçant cette adoption vient d'être publié au Bulletin Officiel. Cette nouvelle loi vise, entre autres, à garantir la protection du consommateur quant aux clauses contenues dans les contrats de consommation, notamment les clauses abusives et celles relatives aux services financiers, aux crédits à la consommation et immobiliers, aux ventes à distance et aux démarchages.
Enfin, « moustahlik » est plus significatif que le mot consommateur qui fait amateur. stop.
Manif sans canif, mais avec des pierres faute de pavés au MEN. stop.
Overdose sur l'avenue Mohammed V. Les ambulants qui sont partout doivent bénir Bouâzizi. stop.
Génération fabor qui frôle le bakor el hendi. Des jeunes à part, reconnaissables entre mille et un jeunes, vivent avec le strict minimum même s'ils ont les moyens de jeter l'argent par les fenêtres. C'est une question d'habitude, de « belya » dont ils n'arrivent pas à se défaire.
Sans chichi, ils empruntent le portable de leurs potes pour fixer un rendez-vous avec leur petite amie au grand cœur qui leur paiera café, soda et cigarettes américaines sur la terrasse d'un établissement huppé.
Même s'ils ont suffisamment d'unités, ils passent leur temps à parler avec le portable de leurs copains.
A l'entrée de la boîte, ils s'arrangent pour faire la quête en tenant de ramasser le plus auprès des « boujadi » qui ont peur qu'on ne les laisse pas entrer dans un dancing qui a d'ailleurs fait son temps.
Bien entendu, ils n'achètent pas de cigarettes.
Celle du voisin est toujours la bienvenue.
Au snack, ils n'hésitent pas à grignoter dans l'assiette de Jemi et Nejma.
Pour la plage ou la forêt, il y a toujours une voiture qui les transporte à bon port. Comment dit-on déjà ? A Sidi baz… stop.


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