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Télégramme
Publié dans L'opinion le 02 - 08 - 2012

La Jamaâ a beau augmenter le nombre de bennes et de camions flambants neufs, le problème des ordures qui traînent reste en entier. Les habitants indisciplinés continuent à jeter des sacs en plastique bourrés de déchets, toute la journée, comme pour narguer la municipalité qui veut prendre les choses en main, mais qui n'arrive pas à maîtriser la situation peu enviable dans bien des quartiers.
Vu l'urgence, il serait temps de sensibiliser les populations qui se croient sous l'ère médiévale quand les riverains jetaient leurs ordures par les fenêtres. Jusqu'ici, le calvaire que vit Rabat a trop duré.
Quant à Fathallah Oualalou, le maire, il a dit en privé «qu'il était temps que Veolia s'en aille» mais pas sur cette fin de crise où l'alternance dans le secteur est peu rassurante. Jusqu'ici il n'a pas parlé ouvertement des «zboulates» dans la ville, alors qu'il n'a pas raté l'occasion de parler avec brio du passage de l'UNFP à l'USFP lors de la commémoration du 20 juillet. Evidemment, c'est plus sérieux que ces histoires d'ordures qui durent... stop.
Les enfants des immigrés continuent à donner des leçons à tous. Une petite fille venue de Dijon a accompagné sa tante à Marjane. Pendant les achats dans ce temps de la consommation qui donne l'impression que tout le monde a du pèse et que tous vivent à l'aise au Ramadan, on lui a acheté un bout de chocolat. Au retour, elle a grignoté la friandise mais elle a gardé l'emballage du chocolat dans sa poche jusqu'à la maison où elle a jeté le papier glacé dans la poubelle. Un geste qui a touché sa famille du Maroc où des gosses jettent tout n'importe où. Cette histoire d'emballage du chocolat a fait le tour du quartier. Grâce à ces petits détails, les gens, même s'ils ne savent ni lire, ni écrire - les analphabètes se comptent aussi parmi ceux qui savent lire et écrire - découvrent des sensibilités nouvelles qui font partie du quotidien moderne. stop.
Survie. De plus en plus, des jeunes quittent la fac, en oubliant leur bac, pour travailler dans un Centre d'Appels ou un magasin de chaussures. Histoire d'aider leur famille. Deux ans après la fac de Droit, un jeune a été obligé d'accepter le premier emploi, décroché par un copain qui lui aussi a quitté l'Université Mohammed V où il ne percevait plus les cours 5 sur 5 à cause des tracas sous un toit. Alors que d'après ses proches, il avait pris goût à l'apprentissage du savoir qui lui aurait permis d'être un avocat ou un juge d'instruction, sans forcément une grande instruction comme on le voit hélas ici et là. Le savoir ne s'apprend pas uniquement sur les bancs d'école.
L'idéal serait qu'un étudiant trouve un job avec ou sans mob, le soir, pour étudier le jour. Mais ici, la vie nocturne se réduit à quelques occupations, souvent des corvées où, en plus, le personnel est trié sur le volet. stop.
Après le message des Européens qui souhaitent sur leur portable à leurs amis marocains «Ramadan Karim» dans le texte, voici le chef de restauration originaire de France, en service dans un grand hôtel de Rabat qui dit à ses clients «Oui sidi» textuellement... alors que c'était inimaginable sous le protectorat où seuls les autochtones, pour ne pas dire indigènes, appelaient leur patron ou leur bienfaiteur Sidi ou Lalla.
Toujours dans le langage qui entraîne un tangage, on entend de plus en plus le mot «mrahba» pour dire «soyez le bienvenu» ou «A votre service» comme on dirait «Khoud Rahtek». Si l'Office du Tourisme – Addou n'est pas tombé dans les compteurs de nuitées qui flippent chaque fois que des chiffres sont exhibés – avait organisé une campagne de séduction autour du mot «mrahba» et «Marhaba» comme du temps des années 70 où le tourisme semblait une affaire de tous, il n'aurait pas récolté les mêmes effets que l'emploi de ces termes remis au goût du jour dans cette darija, exploitée hélas à mort par des francophones qui vont la banaliser à force de l'utiliser sans modération jusqu'à en faire des titres pompeux, trop facile qui enlève l'essence même du dialectal, délicieuse quand elle n'est pas entre les mains de grabataires tendancieux. stop.
Comme il est de coutume à l'occasion de la Fête du Trône, des publications présentent leurs vœux à S.M. le Roi Mohammed VI, à la Famille Royale et à l'ensemble de leurs lecteurs. Tandis que d'autres présentent leurs vœux au Roi, à la Famille Royale et au peuple marocain. La Fête du Trône est une fête populaire. Simple constat. stop.
Dans des boulots où des employés ne voient pas le bout du rouleau, on oblige les employés à rompre le jeûne sur place. Bien sûr, il y a la harira et des crêpes achetées près de Jamaâ El Kébir – réellement grand par sa taille – mais dans l'ensemble, ça ressemble à «Maidate Rahmane» où on dépasse les gens du voyage et les paumés victimes des aléas du Zamane, comme disait le célèbre clochard céleste Chicha Abad... stop.
Téléphone. Bon à savoir : pour Tim Kelly, expert en politique TIC au sein de la Banque Mondiale, « la révolution du mobile n'en est qu'à ses débuts : les appareils mobiles sont de moins en moins chers et de plus en plus puissants tandis que les réseaux s'étendent à présent aux zones rurales ».
Ainsi, les cas de plusieurs pays sont mis en avant. En Palestine, par exemple, un service, « JobMatch », développé par le site Souktel, aide les jeunes chômeurs à trouver un emploi par le biais des services de téléphonie mobile et réduit considérablement le temps consacré à la recherche d'emploi. Pour ce qui est du Maroc, les téléphones portables auraient permis une meilleure coordination entre agriculteurs et camionneurs pour améliorer le transport des produits.
Heureusement, ce n'est pas le seul point positif, messieurs de la Banque Mondiale. stop.
« Saïdia : Comment la faire vivre toute l'année ? », s'est interrogé, à juste titre, le quotidien de la chroniqueuse belliqueuse à qui il arrive de parler en termes modérés sans prendre ses lecteurs pour des demeurés.
En fait, les cadres de la Marina « fel farina » ne se comptent plus, même si on nous montre des plans radieux où il ne manque que les tambours de Copacabana. Il faut le dire : il y a des stations touristiques mortes-nées où l'animation éphémère donne des phobies à ceux qui ont peur des dents de la mer. Des Marinas toutes neuves où il n'y a même pas de veuves Clicquot qui se reposent dans leur hors-bord. Ambiance trop calme qui tranche avec les petits ports de plaisance d'Espagne ou d'Italie.
Le projet de faire vivre Saïdia toute l'année est à reprendre pour l'ensemble du pays, de Asilah à Boujodur. Il n'y a rien de plus triste qu'une Marina qui a chassé les mouettes et la « mrina » qui n'a rien à voir avec Oulad Mrini. stop.
Tour des tables de ftor jusqu'au « maghdor », le jour de l'aïd où on ne se contente plus que des crêpes, de la « razat el cadi » et du « beghrir » suivi de fous rires dans une ambiance familiale. Après le jardin des Roses et la Tour centenaire, venons en au ftor du Goden Tulip où on peut même déguster du saumon accompagné de cette bonne vieille « harira » à déguster avec modération, sinon on tombe dans les bras de Morphée, en manquant le feuilleton Omar Ibn Khattab. Le Golden et sa terrasse qui donne l'impression de superviser la Golden Beach sur un air de Simon and Garfunkel. stop.
Dans le même festin de régal, notons le ftor de Rabat-Hôtel, au style incontournable de la capitale, avec des petits soins qui font honneur à la ville. De plus, l'esprit d' « el jawda » et de la « dakhama » du doyen de l'hôtellerie à Rabat et région, reste inchangé en ce mois de sérénité et de partage qui sauve du naufrage. stop.
Pendant que la Siera encaissait ses 8 buts d'affilée devenant la risée qui a fait pouffer de rires, Yassine Ramdani, un jeune marocain champion de surf, s'est classé 3ème au championnat mondial au pays basque. « Mon bébé », comme on l'appelle, se déplace sans sponsor. La Fédé n'est pas de ce monde... stop.
L'UMB, la banque citoyenne de proximité, a confié son destin à un consortium qatari. Cette semaine, des clients de Rabat, Tanger ou Nador ont reçu des relevés de compte avec quelques mots en arabe. Rachdaoui, toujours à l'écoute de la clientèle nationale, reste l'homme qu'il faut à la place qu'il faut, selon des pros. stop.


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