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Télégramme
Publié dans L'opinion le 23 - 07 - 2012

Des habitants de Rabat qui sont partis en vacances sur fond d'ordures, sont revenus dans la capitale vers la mi-juillet, dans un décor de « zboulates » de Bab El Bouiba à l'ex-Marie Feuillet en passant par le «borj» sur la route côtière, devenue encore plus meurtrière depuis que des inconscients déposent des épluchures de légumes, des berlingots de jus de fruits et autres déchets qu'on ne recycle pas ici.
Le bras de fer se poursuit entre Veolia Environnement, qui réclame 11 milliards des prestations impayées, et la Jamaâ qui n'arrive pas à gérer la crise. Avec un cahier des charges déjà flou pour les éboueurs désormais dirigés par la Commune qui croit que la question de l'hygiène sera réglée quand Veolia sera partie après la résiliation du contrat. Cette dernière répète à qui veut l'entendre qu'elle a 60 clients dans le monde, mais que seul le Maroc lui pose problème. Maintenant reste à savoir si la Jamaâ, dont les bureaux sont loin du centre ville, va réussir à rendre à Rabat sa propreté qui était irréprochable du temps du «cabrane zabbala»... A suivre. stop.
Parlons peu et parlons bien. Les difficultés de Veolia qu'on chantait sur cette colonne, sur un air de magnolias, remonte à la création de Veolia Transport à Rabat avec Staréo, qui aurait dû s'installer à Bornéo ou à Macao au lieu de pomper dans les caisses de Veolia Environnement des milliards, une vingtaine... Sinon il n'y a aurait pas eu de problèmes d'ordures qui durent depuis un bon bout de temps. Et pour passer du coq à l'âne, disons que le tramway de Casablanca aura mis moins de temps que celui de Rabat pour annoncer la fin des gros travaux. En plus celui de Casablanca a été bien diligenté avec des communiqués réguliers qui ont permis au citoyen de suivre sur le web ou dans le derb, l'avancée des travaux. Tandis qu'à Rabat on a dit aux citoyens, ne vous préoccupez de rien on avance pour vous. Un mutisme total qui a fait dire à des vieux rbatis «tramwil»... stop.
Le Casino de Mogador ne fait pas parler de lui dans la pub comme le reste de la région en pleine expansion. Pire que le tiercé, ce nouveau fléau social qui fait vider les poches des joueurs qui vont piocher de l'argent dans les guichets automatiques après avoir tout perdu.
Des riches fellahs notamment à qui on ne demande pas à l'entrée de porter une cravate, qu'on accueille à bras ouverts même s'ils portent des savates. Chaque soir des millions de dirhams sont brassés devant un personnel qui ne semble pas embarrassé. On raconte que tel ou tel ont perdu des fortunes invraisemblables au casino des Doukkala qui dépassent toutes les lignes de Maginot. stop.
La station de Taghazoult annonce la couleur. 7 hôtels, village de surf, la spécialité de la localité, village de vacances, golf etc... du top dans une région qui ne connaissait même pas le hip hop. Des projets fabuleux qu'on ne peut que soutenir.
Mais encore une fois que fera-t-on du vieux Taghazoult qui attire des surfers sur un air de Surfing Safari des Beach Boys, de Rabat, Oujda, Nador et autres lieux sans grandes vagues ni babor ? C'est un village d'un autre siècle, dont l'équipement socio-éducatif est précaire, qui deviendra un tissu urbain menaçant à côté de la station de luxe Taghazoult qui veut se donner un air de Ibiza.
Pour la petite histoire, rappelons que des hippies qui avaient été chassés par un gouverneur d'Essaouira dans les années 60, se sont réfugiés justement à Ibiza qui est devenue aujourd'hui ce que l'on sait – voir les scènes flowers power sur «Fashion» prononcez fachen. stop.
Impressions de voyages. Essaouira. Les sacs en plastique noir sont toujours utilisés chez le aâttar du fondouk el aâttarine ou dans des petites épiceries du côté de Bab Doukkala alors qu'ils sont prescrits généralement. stop.
La Galerie Damgaard a gardé l'esprit du célèbre danois qui s'est retiré dans la région d'Agadir où il écrit. L'hôtel Ibis est fréquenté aussi bien par des touristes français que des cadres marocains accompagnés de leurs familles qui y trouvent toutes les commodités sauf un hammam ou un sauna. stop.
Les portes de Barid Al Maghrib – Essaouira principal sont rouillées, ce qui choque celui qui vient encaisser un mandat télégraphique. stop.
Talmest. Village sobre sans constructions bâtardes, dans le pays des chorfas lahrar comme on dit en parlant des Regraga. Paysage naturel pas encore dénaturé par les gens venus de la ville. stop.
El Jadida. Grand boum immobilier mais aucun sens du paysage urbain. A croire qu'il n'y a pas de paysagiste, ensuite, ces galeries de 5 mètres de large sous les nouveaux immeubles, c'est pas beau. stop.
Enfin, devant un restaurant à Essaouira on chasse les voitures de ceux qui ne viennent pas manger la friture à l'aïoli ... on suppose parce que ce n'est pas un parking privé sur une zone publique. stop.
Casablanca connaît un regain d'intérêt pour le ftor et non pas ftour comme on dit dans la presse franco qui a vite fait le tour du dialectal. Les gens n'hésitent plus à rompre le jeûne en rompant avec la tradition – ftor, feuilleton et dort - pour aller dans un hôtel ou un restaurant qui a pensé à tout, sauf au sfouf...
Tandis qu'à Rabat, la population pourtant de moins en moins casanière, les sorties sont encore timides. Pourtant le choix offert est alléchant. Si la marina fel farina, donnait plus de jeûneurs prêts à boire la harira à l'extérieur.
Encore une petite histoire, la célèbre épicerie fine Fauchon de Casa a prévu une harira au menu du ftor. Alors que l'an dernier il n'y avait que des soupes... soupes de légumes, de volailles ou de crustacées qui finit par lasser. Un conseil. Jamais sans ma harira, ne serait-ce que quelques gorgées pour rester après le festin du moghreb bien allongé. stop.
Des clients qui téléphonent à KIA restent suspendus au bout du fil avec une boîte vocale dont le son musical ne calme pas les nerfs. stop.
«Ftor du cœur». Formule bien trouvée pour aider 500 personnes à passer un Ramadan sans souci de rupture du jeûn. Abdlghani Ben Saïd qui accorde au social, devenu phénoménal, une place de choix, a concocté ce repas collectif avec la participation de Gharbi de la REDAL qui participe au développement participatif comme on dit si bien.
La restauration aura lieu à l'école Guessous que l'Association Maroc 21 a choisie comme cadre, le temps d'un ftor complet. Initiative citoyenne à laquelle participent dans une ville où l'on croit que les hommes et les femmes ne s'occupent que de leur petite personne. De plus en plus faux. stop.
Hexagone. Montebourg fait plus parler de lui dans les 8000 suppressions d'emplois chez Citroën que pour son intention de mettre des bâtons dans les roues des centres d'Appel du Maroc. La délocalisation donne du fil à tordre et à retordre aux uns et aux autres.
Mais les fins observateurs qui ont pris acte de la déclaration du ministre de l'Extérieur de France qui a dit que le pays de François Hollande veut un Maroc fort, pensent que Arnaud Montebourg, ministre de Redressement productif, n'ira pas jusqu'à couper l'herbe sous les pieds des gens du Sud déjà sous l'empire de la crise internationale. stop.
Planète. Bachar El Fassad de nouveau au bord du précipice. S'il ne voit pas d'issue, il terminera comme Mouâmmar Caligula. Le mari de la coiffora en est à son deuxième condamnation à perpet. stop.


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