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De nouveaux capitaux seront injectés
Bourse de Casablanca : Le Maroc rétrogradé dans l'indice «Frontier Market»
Publié dans L'opinion le 17 - 06 - 2013

Le Maroc a été rétrogradé dans l'indice MSCI Frontier Market, la semaine dernière à la suite de problématiques récurrentes de liquidité de la Bourse de Casablanca au terme desquelles seules trois valeurs parmi l'ensemble des sociétés cotées sur la place casablancaise sont restées présentes dans l'indice MSCI Emerging Market.
La Bourse de Casablanca, qui annonce cette nouvelle, précise que l'indice MSCI des marchés émergents est un indice libre ajusté en fonction de la capitalisation boursière et se veut représentatif du marché des actions de pays émergents.
La notion de marchés frontières est un terme désignant un ensemble de pays émergents ayant un marché financier établi mais dont la capitalisation boursière et la liquidité restent faibles.
La BVC rappelle que l'indice MSCI Emerging Markets est composé de 821 sociétés cotées dans 21 marchés différents. Au niveau Africain et pour la zone MENA, seuls l'Egypte, l'Afrique du Sud et le Maroc en faisaient partie. La capitalisation totale de l'indice, de 3 917 milliard USD, faisait que le Maroc, représenté uniquement par « Maroc Télécom, Attijariwafa bank et Addoha », seules sociétés répondants aux critères d'éligibilité, ne portait que 0,1% du poids de l'indice. Ainsi, cette présence au sein de l'indice MSCI Emerging Market, bien que prestigieuse, ne représentait pas un véritable bénéfice opérationnel pour la Bourse de Casablanca en termes de flux de capitaux et de mouvements car celle-ci demeurait non significative au regard des autres marchés composant l'indice.
En revanche, l'entrée du Maroc dans l'indice MSCI « Frontier Market » positionne, de facto, la Bourse de Casablanca en meilleure position dans la composition de l'indice avec un poids d'environ 6% et plusieurs valeurs représentées. A ce titre, l'introduction du Maroc avec un poids aussi important dans l'indice MSCI Frontier Markets, actuellement utilisé par les principaux fonds marqués «Frontier», impliquera automatiquement la constitution dans ces fonds de lignes de valeurs cotées à la Bourse de Casablanca, générant ainsi des flux d'investissement étrangers additionnels et récurrents vers notre place, qui devraient dépasser largement le volume des fonds Emerging et des transactions associées dont nous aurions pu bénéficier au regard de notre poids dans ledit indice.
Cette nouvelle pondération de la Bourse de Casablanca dans l'indice MSCI Frontier Markets donnera plus de visibilité aux investisseurs notamment étrangers car son poids sera plus élevé que dans l'indice MSCI Emerging Markets et constituera un référentiel plus adéquat aux investisseurs et gestionnaires de portefeuilles souhaitant s'exposer, en termes géographique, à l'Afrique et/ou à la région MENA.
Par ailleurs, Maroc Telecom, avec une capitalisation boursière d'environ 11 milliards de dollars, devient ainsi la plus grande société de cet indice.
De nouveaux capitaux seront injectés
Les actifs des fonds adossés à l'indice MSCI Frontier Markets et qui constituent leur portefeuille en fonction de celui de l'indice disposent d'actifs estimés à près de 3 milliards de dollars. Le poids du Maroc, évalué à 6%, génèrerait un placement immédiat d'environ 200 millions USD. En rythme de croisière, le poids du Maroc dans l'indice induira des volumes supplémentaires de transactions.
Ces nouveaux flux d'investissements, combinés aux différentes mesures de relance initiées par la place Casablancaise, ainsi que les chantiers de réformes en cours, sont de nature à permettre à la Bourse de renouer rapidement avec des niveaux d'activité significatifs.
Afin de permettre à la Place Financière de Casablanca d'atteindre son objectif de hub régional de financement, jouant pleinement son rôle dans le financement de l'économie marocaine et capable d'offrir des alternatives de financement aux entreprise africaines à la recherche de capitaux, de nombreuses mesures visant la dynamisation de la bourse ont été adoptées. Les axes d'intervention concernent aussi bien l'offre que la demande :
- l'offre, avec la diversification des instruments financiers à la disposition des émetteurs et des investisseurs, à travers notamment l'adoption d'un cadre législatif et réglementaire régissant le prêt de titres qui devra impacter positivement la liquidité du marché, les obligations sécurisées, les fonds négociés en bourse, les fonds immobiliers et les Sukuks et l'amélioration de l'accès des petites et moyennes entreprises au marché des capitaux à travers la création d'un marché alternatif pour les PME...;
- la demande, avec notamment l'intensification des actions d'éducation financière, le développement de nouveaux produits d'épargne...;
- les infrastructures de marché, avec l'acquisition en cours d'une nouvelle plateforme de cotation et de surveillance, la création d'une chambre de compensation, la mise en place du marché à terme.
Bien plus qu'un simple reclassement, le nouveau positionnement en tant que Frontier peut déboucher sur de nouvelles opportunités pour attirer de nouveaux investisseurs, tout en menant à bien les réformes engagées, grâce à la mobilisation et à la forte implication des autorités et de tous les acteurs de la Place.»
Les indices boursiers sont des indicateurs organisés autour de portefeuilles boursiers mesurant la performance des marchés boursiers regroupés en catégories selon des critères spécifiques.
Le MSCI mondial est un indice boursier calculé par Morgan Stanley Capital International. Le MSCI mondial mesure la performance des marchés boursiers des pays économiquement développés.
L'indice MSCI des marchés émergents est un indice libre ajusté en fonction de la capitalisation boursière et se veut représentatif du marché des actions de pays émergents. L'indice de référence de MSCI Emerging Markets a clos l'année sur une baisse d'environ 13 % en termes de dollars.
La notion de marchés frontières est un terme désignant un ensemble de pays émergents ayant un marché financier établi mais dont la capitalisation boursière et la liquidité restent faibles.
A propos du fonctionnement des indices et de la gestion des fonds dédiés
L'intégration d'un pays dans un indice, quel qu'il soit, à un impact mécanique sur les allocations de capitaux à l'égard du pays en question. En effet, les fonds passifs indiciel répliquent au plus près la composition de l'indice afin d'être le plus proche des performances de l'indice. De ce fait leur placement se font à l'identique de la composition du portefeuille de l'indice.
La problématique liée à la faiblesse du poids du Maroc dans l'indice MSCI Emerging Market fait que, compte tenu de la charge de travail, des coûts de transaction et des risques induits, pour un enjeu aussi peu significatif, les transactions sur la place casablancaise sont quasi inexistantes. De ce qui précède, l'inclusion du Maroc dans l'indice MSCI emerging Market est sans bénéfices opérationnels et financiers directs.


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