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Le discours de la méthode : Du droit de l'ombre et des droits de l'Homme
Publié dans L'opinion le 11 - 11 - 2013

Le discours royal à l'occasion du 38 anniversaire de la Marche Verte adresse des messages clairs et sans équivoques à l'intention de la communauté internationale, du voisinage et de la société civile pour clarifier les positions et les engagements et exiger l'éthique, l'impartialité, le professionnalisme, l'équité et la probité, fustiger l'odieuse pratique de deux poids deux mesures et dénoncer les pratiques déloyales de manipulation et de corruption que le mercenariat des droits de l'Homme fait fleurir en fonction des besoins et des chantages géopolitiques et stratégiques pratiqués ici et là et ignoré ailleurs là où se dégage une forte odeur et de gaz et de pétrole ?
Quoi de plus noble qu'une cause humanitaire, de plus trompeur qu'une manipulation et de dévastateur qu'une corruption ?
Oui à la légalité internationale fondée sur une pratique loyale, légale et honnête et qui ne souffre d'aucune influence nocive pour ne pas perdre sa crédibilité en utilisant de bons moyens pour de mauvaises fins.
Oui à l'administration internationale animée du sens du devoir, des valeurs de rigueur, de professionnalisme et d'impartialité qui ne cède pas à la récupération ou à la provocation et assure un traitement égal et objectif à tous les protagonistes dans une parfaite neutralité et sans parti pris.
Utiliser le prétexte des droits de l'Homme à mauvais escient par des hors-lois, des saboteurs et des casseurs des biens publics pris en flagrant délit d'intelligence avec l'ennemi au point de commettre des meurtres de sang froid dans un esprit manifeste de provocation, de chantage et de raquette est contraire à l'Etat de droit et à la loi et dans ces cas c'est à la justice de se prononcer sur les violations ou non de ces droits.
Le Maroc pays leader en matière de respect des droits de l'Homme dans le monde arabe, africain et musulman qui accepte les critiques justes et fondées est le premier à avoir eu le courage d'interroger son passé, de reconnaître les dérapages, de réparer les torts et se doter d'organes et d'instance autonomes de défense des droits de l'Homme qui sont institutionnalisés au niveau de la Constitution de 2011.
Et pour cause, le Maroc n'a pas de leçon à recevoir à ce sujet des pays qui violent impunément et de manière flagrante et caractérisée les droits de l'Homme par le meurtre, la torture, l'internement et les disparitions dans l'indifférence totale, la complicité ou la lâcheté achetée d'une certaine communauté internationale intrigante dans ses volte faces et irritante dans ses grimaces.
Le Maroc qui a fait malgré ses ratés des avancées à pas de géant dans la consécration des droits institutionnels, citoyens, politiques, et économiques inaugure aujourd'hui au Sahara comme dans le reste du Maroc une nouvelle génération de droits identitaires, culturels, communautaires, linguistiques de toutes les composantes de la Nation qui confirment la diversité et confortent l'unité marocaines.
Et loin de toute prétention à la perfection, le Maroc fait amende honorable pour continuer les efforts nécessaires d'amélioration et de correction des erreurs et des dégradations. A ce sujet aucun pays du monde n'est à l'abri de manquements ou des provocations qui l'obligent à préserver l'ordre public et à protéger les citoyens et leurs biens, et par conséquent personne n'est habileté à donner aux autres des leçons à moins qu'il soit exemplaire dans ses réalisations. Qui fait autant au Maghreb ?
C'est tout à son honneur que le Maroc bénéficie de toute cette surveillance bienveillante ou non sur l'avancement d'Etat de droit et des libertés individuelles et collectives, encore faut-il que les larmes de crocodile qu'on pleure sur les droits de l'Homme au Maroc pour mieux digérer les bakchichs intéressés s'expriment avec la même véhémence et intensité lorsqu'il s'agit de les scruter au Maghreb ou au Moyen Orient; et pourquoi pas en Europe et aux Etats-Unis lorsqu'il s'agit des droits des immigrés ou des autres minorités ?
Qui interroge l'Algérie sur le massacre de 200.000 algériens par la junte militaire, la disparition de plus de 30.000 personnes sans parler des 300.000 marocains expulsés et qui se réservent le droit de poursuivre l'Etat algérien? Personne, pourquoi donc par ce que le silence s'achète au prix des contrats d'armements et des pots de vins et des livraisons de pétrole et de gaz.
Et quoi de plus facile que de créer une ONG prétendument indépendante ou de financer un lobby exceptionnellement corrupteur pour soutenir une fausse cause moyennant des virements de pétrodollars sonnants et trébuchants à des soutiens qui changent d'arguments en fonction du paiement. Après, celui qui abrite des mercenaires peut bien leur payer aussi une légitimité quand il n'a aucun compte à rendre du mauvais usage de l'argent de ces administrés.
Qui veut savoir qui finance AQMI et les autres groupes terroristes qui déstabilisent le Sahel ? Et qui ose rappeler à l'Algérie sa grande responsabilité dans le désordre régional et le freinage arrogant et stupide de la construction du Grand Maghreb ?
Il est toujours facile de demander plus au Maroc en matière de droit de l'Homme et de liberté lorsqu'on n'ose pas demander le strict minimum à l'Algérie voisine peut être aussi pour cause des arrangements de sous table qui tiennent par là où cela fait mal les ténors vendus qui s'appliquent un silence radio assourdissant s'agissant des violations pratiquées en Algérie.
Le paradoxe est que l'Etat Algérien qui prive son peuple du strict nécessaire dilapide des fortunes dans la propagande anti-marocaine et dans le soutien d'un mouvement séparatiste que tout le monde sait comment il a été fabriqué de toutes pièces par les services algériens et financé par Kadhafi et finalement récupéré par Al Qaida et sa succursale d'Aqmi pris en flagrant délit au Mali.
Ce qui enrage la junte algérienne c'est le niveau de développement du Maroc malgré qu'il soit dépourvu de rente pétrolière ou gazière ; cela donne une sacrée mauvaise conscience pour dire qu'avons-nous fait de l'argent de l'Algérie, et cette rage fait dire tout et n'importe quoi aux généraux algériens qui prétendent que l'ouverture des frontières c'est pour sauver l'économie marocaine d'une prétendue déroute, mais en réalité c'est pour empêcher les algériens de voir des réalisations qu'ils peuvent envier sans trouver chez eux ni s'expliquer pourquoi l'Algérie est tellement pauvre alors qu'elle est tellement riche ? C'est la quadrature du cercle des brigands algériens pour laquelle le Maroc a bon dos pour servir de souffre-douleur permanent et commode, plus l'Algérie s'enfonce plus le Maroc est coupable allez comprendre pourquoi ?
Ces envieux complexés oublient un peu vite que le niveau de développement, d'investissement, d'équipement et de qualité de vie au Maroc est nettement supérieur au dire des algériens eux-mêmes à la privation imposée par les monopoles superposés des généraux qui asphyxient l'économie, accaparent le marché et imposent la pénurie chez eux tout en étant de généreux corrupteurs ailleurs.
En effet, il est temps de sortir de la langue de bois et appeler les choses par leurs noms, parmi les fonctionnaires internationaux et les organisations dites non gouvernementales, il y'a certes des gens consciencieux, intègres et compétents, mais aussi des individus corrompus, vendus et manipulables par le plus offrant.
Et il est grand temps qu'on applique des règles d'éthique, de rigueur, de neutralité et de probité pour dire la vérité rien que la vérité sans exagération, sans mensonges et sans machination, ou intoxication des rapports bidons, de preuves fabriquées, de trucages grossiers et d'images volées des violences au Moyen Orient rapportées comme si il s'agissait du Maroc ?
Pourquoi donc occulter le développement et l'investissement consenti par les sacrifices et la solidarité des marocains dans les provinces sahariennes de plusieurs centaines de milliards de dollars ?
Pourquoi minimiser les grands projets d'infrastructures, d'équipements, d'aménagements et de transports réalisés au Sahara que même l'Algérie avec sa fortune rentière n'arrive pas à offrir à ses habitants, de là à les proposer dans les campements d'internement de Tindouf territoire occupé on est bien loin.
Et pourquoi ne pas appliquer la loi de la majorité sahraouie unioniste et royaliste et amplifier l'écho d'une minorité manipulée à distance par les séparatistes et leur sponsor l'Algérie qui ne se cache pas de financer et d'entraîner les fauteurs de troubles dans une odieuse ingérence manifeste dans les affaires intérieures du Maroc ?
Le projet du Maroc pour son Sahara dépasse de loin par sa vision, sa générosité et son ingéniosité les calculs chimériques des terroristes séparatistes et la cécité endémique de leurs mentors algériens puisqu'il s'inscrit dans la consécration d'une tradition millénaire de médiation marocaine entre le Nord et le Sud, entre l'Afrique et l'Europe, que savent donc les mercenaires des empires marocains des Almoravides, des Almohades, des Mérinides et des Saâdiens et du commerce transsaharien?.
Faut-il rappeler que l'Algérie à une époque était sous la souveraineté marocaine avant de se balloter d'annexion Ottomane en colonisation française, que la figure emblématique de Abdelkader est d'origine Idrisside et prêtait allégeance à Moulay Abderrahmane.
Et que même dans la même veine d'ingratitude d'un séparatiste originaire de Marrakech son mentor Bouteflika est né à Oujda et se garde bien de le mentionner dans sa page officielle, et que même Boumediene et Ben Bella ont une ascendance marocaine le premier du Gharb et le second du Haouz.
Les provinces sahariennes s'inscrivent désormais dans une dynamique synergique d'échanges et de commerce et d'investissement avec l'Afrique subsaharienne. C'est une logique qui valorise les liens humains, culturels et spirituels liant l'Afrique au Maroc, mais c'est aussi une approche de développement durable qui contribue à l'émancipation et à la modernisation de l'Afrique, et prend en considération la mobilité et la liberté de circulation des migrations et du traitement humain et digne des populations africaines en résidence ou en transit au Maroc.
Le Maroc conscient de son enracinement africain et de sa mission continentale s'engage dans une logique de construction, d'entraide et de solidarité avec son voisinage africain loin de toute prétention à un quelconque leadership intimidant et usurpé moyennant la menace ou la corruption, pratique prisé par le totalitarisme des dictatures championnes de la répression des peuples et des aspirations démocratiques brisées comme on peut le constater aujourd'hui dans différents pays du Maghreb et du Moyen Orient qui ont activement comploté contre le Maroc, mais la caravane du Maroc passe et les chiens aboient chacun sa nature, chacun son ambition.
Le Maroc a son histoire pour lui, ses valeurs et ses réalisations concrètes loin de toute surenchère démagogique ou autoritaire en Afrique car il est toujours facile de défendre en théorie des grands principes, les instrumentaliser en public et de les violer en pratique.
C'est que le développement des provinces sahariennes du Maroc s'inscrit dans une logique d'intégration régionale responsable et solidaire de l'Afrique pour la paix, la prospérité et la sécurité partagées qui s'active efficacement dans l'amélioration de la qualité de vie et la réduction des inégalités mais aussi dans la lutte résolue contre tous les trafics illicites et les traites criminelles qui nourrissent le terrorisme et le crime organisé.
Le développement du Sahara est un projet global aux répercussions continentales. C'est une construction pour l'union, la complémentarité et la solidarité africaine qui ne convient pas sans doute aux partisans de la division, de l'émiettement et de l'appauvrissement et le sous-développement de l'Afrique.
Gageons que l'Algérie comprenne cette vision et s'emploi aussi à l'édification et à la construction.
Par Abdellah MEHREZ
Analyste et Politologue Revue Politique et Parlementaire


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