En Couv'. Gouvernement : trente mois de réalisations...    Bruno Le Maire anime une conférence à l'UM6P sur le partenariat Maroc-France en matière d'énergie    En Couv'. Mi-mandat, le gouvernement sur tous les fronts    Maroc-Portugal : des relations excellentes « ancrées dans des liens historiques »    SAR le Prince Moulay Rachid préside à Meknès un dîner offert par Sa Majesté le Roi en l'honneur des invités et participants à la 16ème édition du SIAM    SIAM 2024 : Signature de convention entre LOARC et l'INRA, IAV HII et ENAM    Maroc-Brésil. L'ambition d'une réelle intégration économique    Bleu Panicum. Une culture fourragère prometteuse    SIAM 2024 : Cosumar détaille ses réalisations    FC Barcelone: Xavi entraîneur jusqu'en 2025    LDC de la CAF/ Aujourd'hui : Les demi-finales ''retour'' au début de la soirée    Botola D1/ J27: Un Match de relégables en ouverture ce soir    Météo: baisse des températures ce vendredi 26 avril    Les températures attendues ce vendredi 26 avril 2024    Les produits à base de cannabis bientôt sur le marché local    Jazzablanca : le tourbillon rock-blues « Zucchero » pour une première apparition au Maroc    Surf. Le Morocco Mall Junior Pro Casablanca revient pour sa troisième édition    La Renaissance Sportive de Berkane vainqueur sur tapis vert du match aller    Sécheresse : l'Afrique australe menacée par une pénurie de céréales (FAO)    Palestine : Hamas déposerait les armes en cas de mise en œuvre d'une solution à deux Etats    Amnesty International condamne la « répression » des manifestations dans les universités américaines    Dispositifs médicaux : l'UE ouvre une enquête sur les marchés publics chinois    Europe meets Morocco in the 26th edition of the Jazz au Chellah festival    IA Branding Factory : 11 coopératives bénéficiaires des prestations technologiques de l'IA    "Travel Diaries" : L'art new-yorkais s'invite au Musée Mohammed VI de Rabat    Dakhla: Des diplomates africains prospectent les potentialités économiques de la région    Maroc-Portugal : des relations excellentes "ancrées dans des liens historiques"    CDH: Omar Zniber tient une réunion de travail avec António Guterres    Maroc : Un serval, espèce en voie d'extinction, vu à Tanger    Ecosse : Rupture de l'accord de partage du pouvoir entre le SNP et les Verts    Dialogue social: Baitas assure de "la forte volonté politique" du gouvernement de traiter les différents dossiers    Le président sénégalais ordonne la création d'une commission d'indemnisation des victimes des violences politiques    Lubna Azabal, étoile marocaine, à la tête du jury des courts-métrages et de La Cinef à Cannes    Festival Angham: Meknès vibre aux rythmes issaouis et gnaouis    Dakhla: la Marine Royale porte assistance à 85 candidats à la migration irrégulière    Championnat arabe de handball U17 à Casablanca : L'Algérie prend la fuite    Meeting international Moulay El Hassan de para- athlétisme : Des formations au profit d'entraîneurs et d'arbitres nationaux et internationaux    Le Maroc dénonce vigoureusement l'incursion d'extrémistes dans l'esplanade de la Mosquée Al-Aqsa    Comment le Maroc s'est imposé sur le marché du doublage en France    L'ONMT met "Rabat, Ville Lumière" dans les starting-blocks des Tour-Opérateurs français    Dakhla: Ouverture du premier forum international sur le Sahara marocain    Reportage : En France, des médecins marocains racontent leur quotidien [INTEGRAL]    L'AMDIE fait son show en Allemagne    Espagne : Après l'ouverture d'une enquête sur son épouse, Pedro Sanchez envisage de démissionner    Cannabis licite : les surfaces cultivées multipliées par 10 en un an    Interview avec Abdulelah Alqurashi : « Produire le premier film saoudien classé R a été risqué, mais je brûlais de voir la réaction du public »    Les températures attendues ce jeudi 25 avril 2024    Les prévisions météo pour le jeudi 25 avril    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Syrie: L'otage américaine de Da'ech est morte
Publié dans L'opinion le 12 - 02 - 2015

L'humanitaire américaine Kayla Mueller, retenue en otage par l'organisation Da'ech, en Syrie, est morte, ont annoncé mardi le président Barack Obama et la famille de la jeune fille.
«C'est avec une immense tristesse que nous avons appris le décès de Kayla Jean Mueller», a indiqué M. Obama dans un communiqué envoyé par la Maison Blanche. Sa famille a dit avoir «le cœur brisé». «Kayla était une travailleuse humanitaire dévouée et pleine de compassion. Elle a consacré sa courte vie à aider tous ceux en manque de liberté, de justice et de paix», ont écrit ses proches.
La jeune femme avait été enlevée à Alep, au nord de la Syrie, en août 2013. Sa mort avait d'abord été annoncée, le 6 février, par les jihadistes. Selon eux, la travailleuse humanitaire de 26 ans a «péri dans un bombardement de l'aviation de la Coalition anti-Da'ech d'une position à l'extérieur de la ville de Raqa», au nord de la Syrie. Tout en se disant «très préoccupés», les États-Unis avaient tout d'abord dit ne pas disposer de preuve de son décès. Carl et Marsha Mueller, ses parents, voulaient savoir. Désespérés depuis l'annonce par Daech que leur fille Kayla, 26 ans, avait été tuée en Syrie lors d'une frappe aérienne de la coalition, ils avaient demandé le même jour aux djihadistes une confirmation de cette sombre nouvelle. En les implorant de les contacter directement. Ce triste vœu a été exaucé : la famille Mueller a reçu au cours du week-end un e-mail venu de Raqa, la «capitale» de Da'ech dans le Nord syrien, apportant visiblement les preuves attendues. Des photos du cadavre de leur fille, aussitôt authentifiées par les services de renseignement américains. Dimanche 8 février, le président Barack Obama a appelé la famille Mueller, le cœur brisé, à leur domicile de Prescott, Arizona, sous haute surveillance policière depuis le 6 février. Il tenait à leur présenter ses condoléances et leur promettre que «les États-Unis retrouveront et traduiront en justice les terroristes responsables de la captivité et de la mort de Kayla, peu importe le temps que cela prendra», selon les termes d'un communiqué rendu public.
Da'ech avait demandé une rançon
de 7 millions de $
Travailleuse humanitaire employée par une petite ONG turque dédiée aux femmes réfugiées syriennes, Kayla Jean Mueller avait été prise en otage, le 4 août 2013, dans une rue d'Alep par des djihadistes, tandis qu'elle sortait d'un hôpital tenu par la branche espagnole de Médecins sans frontières (MSF), où elle avait accompagné la veille un ami technicien. Sa capture avait été tenue secrète, à la demande expresse des ravisseurs : si sa disparition était révélée, elle serait immédiatement exécutée. Avait suivi un long silence de neuf mois, un calvaire pour les parents de Kayla laissés dans le noir absolu. Jusqu'à ce qu'une vidéo, en mai 2014, confirme qu'elle était bien vivante.
Dans l'intervalle, Carl Mueller s'était ouvert du rapt à des édiles de Prescott, qui l'avaient mis en contact avec le sénateur républicain John McCain et le représentant démocrate Paul Gosar. Une fois le département d'État et la Maison-Blanche mis dans la boucle, les tractations s'étaient engagées pour obtenir une libération sans heurts de la jeune fille. En juin 2014, un audacieux raid de commandos avait manqué d'un cheveu de la libérer, tout comme un autre otage américain, James Foley, finalement assassiné le 19 août.
Daech avait alors posé ses exigences : une rançon de 6,6 millions de dollars (5,8 millions d'euros). En janvier, il demandait 7 millions (6,18 millions d'euros). À défaut, Kayla serait exécutée sous trente jours. Washington obligeant les familles des otages à ne pas donner suite, le silence s'était de nouveau installé, rompu vendredi par le message tant redouté. Mardi, des panneaux «Priez pour Kayla» apparaissaient dans les rues de Prescott, bourgade de 40.000 âmes située à 160 km au nord de Phoenix. Les autorités locales suppliaient, en vain, des nuées de journalistes de respecter le deuil de la famille Mueller et des riverains. L'Amérique profonde, qui croyait en avoir fini avec treize ans de guerres depuis le retrait des boys d'Irak et d'Afghanistan, redécouvre le goût amer des drames lointains et incompréhensibles.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.