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Une vision de l'égalité hommes-femmes à travers un regard jeune / Employabilité, formation et droits dans la ligne de mire
Publié dans L'opinion le 09 - 07 - 2016

Les ateliers de formation sur les jeunes et l'égalité, animés par de jeunes étudiantes de Casablanca de l'Université Hassan II, des écoles HEM et Mondiapolis ont permis de restituer certaines recommandations pour ce qui est du plaidoyer pour l'égalité des femmes. Elles ont reproduit la même formation mais, cette fois, pour de jeunes hommes et femmes. Le débat était de haut niveau, d'ailleurs tous les soixantaines d'étudiants et d'étudiantes ont un diplôme, au moins un bac+2, avec une expérience dans le social : ADFM, Jossour, Mitr Bouchentouf...
Dans le premier atelier, il a été mis en exergue que la mobilisation des ressources financières ou la collecte des dons, pour l'organisation d'un événement de plaidoyer, nécessite plusieurs phases pour atteindre les objectifs soulignés. La première étant l'analyse de la situation financière et la composition des fonds qui se résument en trois points importants, l'étude des fonds actuels qui va permettre d'établir une stratégie cohérente, la diversification des ressources de financements et, enfin, l'équilibre entre les avantages et les inconvénients. Pour ce qui est de la deuxième phase qui est le choix du partenaire, il est impératif de chercher le plus convenable pour le plaidoyer ciblé. La troisième phase consiste à élaborer une stratégie de source de financement qui commence par le choix d'un bailleur de fonds qui correspond au thème. Déployer les subventions locales est également un point important, sans oublier le recours à Internet et aux réseaux sociaux, au sponsoring, à l'organisation de nombreux événements dont des soirées de galas, les concerts, des expositions, des kermesses... Le succès de la stratégie et du travail ainsi que la bonne démarche du travail se mesurent par le nombre de contacts établis et le montant d'argent collecté.
Dans le deuxième atelier animé par deux autres jeunes étudiantes, elles ont exercé le plaidoyer avant de faire le plaidoyer, c'est-à-dire la nécessité de croire avant tout à cette idée et de chercher des personnes qui sont sur la même longueur d'onde qu'il faut convaincre de l'idée, mettre en place des activités, travailler sur le message à passer, sur la langue, trouver les termes persuasifs et utiliser les nouvelles technologies d'information et de communication, sachant que les jeunes y sont connectés ou branchés tout le temps.
Dans l'atelier sur les Droits des femmes, les formatrices Yasmine et Salima ont touché les jeunes stagiaires par deux questions principales, l'une sur les spécificités masculines et féminines et l'autre sur les activités et les rôles de chacune des deux entités femme et homme. Les idées fusent de toutes parts, elles ne convergent pas toutes vers un consensus, les impressions diffèrent, il fallait trouver un certain équilibre. Entre responsabilité, douceur, rudesse,.., il a été convenu à la fin qu'il n'y a aucune différence entre l'homme et la femme sauf pour ce qui est naturel et biologique. S'agissant des rôles de chacun, le groupe a délimité les activités et les rôles et l'on s'est rendu compte que parfois, il y a un quiproquo ou mélange entre activités des hommes et leurs rôles. En plus, il s'est avéré que dans les quatre rôles mis en relief, à savoir, les rôles reproductifs et sociaux et les rôles productifs : économiques et politiques, le rôle reproductif n'est pas comptabilisé, il est gratuit. Toujours est-il qu'au niveau de postes de prise de décision et de politique, il y a discrimination envers les femmes. Le monopole est détenu par les hommes malgré les potentialités et les compétences des femmes. Parmi les recommandations, l'éducation au niveau de la cellule familiale a été pointée des doigts. Il ne faudrait pas faire de différence entre sexe masculin et féminin que ce soit dans l'espace public ou familial mais aussi sensibiliser et changer le regard de cette génération pour éviter ces stéréotypes et réduire cette image négative reflétée dans la société. Il a été également appelé à intégrer l'égalité au niveau du système éducatif et de l'introduire au niveau des décisions organisationnelles.
Quand l'économie sociale
et solidaire est au cœur des quartiers populaires de Casablanca
M. Mellak mohammed est conseiller au sein du bureau de l'association Mitr Bouchentouf pour le développement social, une association locale qui essaie de faire un travail de terrain avec, comme collaborateurs premiers, les citoyens du quartier. Les objectifs ciblés sont la sensibilisation des quartiers, plus ou moins pauvres, à la démocratie, à l'égalité et le renforcement des capacités des jeunes garçons et filles. Les dernières statistiques ont montré qu'il y a presque 35000 familles dans ces deux quartiers. Le travail se fait aussi sur l'entreprenariat social ou plutôt l'économie sociale et solidaire, particulièrement les coopératives. L'association a été approchée, pour ce qui est de cet événement, par la jeune universitaire, Yasmine, une bénéficiaire de la formation qui œuvre dans le cadre du social avec l'ADFM : Association démocratique des femmes du Maroc, suite aux cohérences d'idées et d'objectifs avec l'association Mitr Bouchentouf, sachant qu'il n'y a pas de démocratie sans égalité hommes-femmes. La mobilisation était au top au niveau du quartier et au niveau même de la plateforme du projet. M. Mellak trouve que le projet de l'association Jossour Forum des femmes marocaines est innovateur, comparativement aux projets dispensés de nos jours aux jeunes, des projets de formation finis ou arrêtés. Il y a un suivi personnalisé, on donne l'occasion aux jeunes étudiantes qui ont suivi la formation de concrétiser ce qu'elles ont appris.
Pour sa part, M. Mostapha Moreno, Secrétaire général de l'association Mitr Bouchentouf trouve que l'égalité est de plus en plus discutée sur le terrain. Mitr Bouchentouf est une association créée en 1998, par deux quartiers de Casablanca. C'est un travail de proximité sous une philosophie éducative. Toutes les activités ciblent les populations des quartiers, que ce soit le dessin, le cinéma : film sur le harcèlement sexuel, et le tout sur fond de débat.
Partenariat public-privé
Pour Mme Omayma Achour, Présidente de l'association Jossour, il y a un grand intérêt par les jeunes pour les droits des femmes. La campagne a débuté en avril 2015 et a duré un an, elle a pu toucher 60 jeunes étudiantes de trois régions du Maroc : Rabat, Casablanca et Marrakech qui ont appris les techniques de plaidoyer, ont débattu sur leurs droits et su maitriser le digital. D'aillerurs, on fait le plaidoyer tous les jours, au sein de la société, de la famille, au travail...
Les jeunes universitaires de HEM, de Mondiapolis et des universités Ain choq et Ain sbaa ont choisi le thème : jeunes et égalité après avoir suivi et assuré, de bonne volonté, une formation selon trois axes : techniques de plaidoyer via internet, réseautage, Droits de l'Homme et organisation d'un événement. Les ateliers sont financés par le MEPI. La clôture se démarquera par la distribution de diplômes aux bénéficiaires et d'un prix qui sera décerné aux participantes qui, à la fin, sont capables de faire, dans le cadre du plaidoyer sur les droits des femmes, une vidéo, une pièce de théâtre, un poème... Ces prestations seront notées par un jury national. Ces jeunes ont pu, malgré les examens et leurs obligations, arriver au terme de leurs engagements. Ce qui est prémédité, rappelle Mme Achour, c'est la relève dans l'associatif du fait qu'il y a une sorte de stigmatisation de la part des jeunes. Yasmine, Sofia, Oumayma, Salima et Sarah ont, lors de l'événement, assuré qu'elles ont maitrisé les techniques de plaidoyer, elles ont animé, à deux, leurs propres ateliers, c'est le noyau du leadership. C'est un transfert de savoir, partage de techniques, d'astuces à travers les work shop, dans un cadre convivial, l'EFE, une association qui forme les jeune set devant l'ONG, un bon partenariat public-privé pour adhérer le marché de l'emploi. A mentionner que ces jeunes seront intégrées dans la base de données du MEPI, qui œuvre pour les jeunes aussi bien au niveau du Maghreb qu'au Moyen Orient, pour un usage futur. Ces étudiantes ont choisi comme invité des personnalités militantes qui travaillent beaucoup avec des jeunes comme Mme Nawal Bakri, consultante sur l'emploi et la formation avec les jeunes et M. kamal Hachoumi, professeur à l'université Hassan II...
Eclairage sur la discrimination
positive
Mme Nawal Bakri, consultante en développement de projet, particulièrement dans le domaine de l'employabilité et dans l'entreprenariat au féminin assure que, lors de la séance plénière, il est question d'éclairer les jeunes hommes et femmes sur la discrimination positive des secteurs qui emploient spécialement les jeunes. Ce sont des métiers mondiaux, tels que l'automobile, l'aéronautique ou le tourisme, des secteurs très porteurs et pour lesquels il y a des possibilités pour la femme d'intégrer le marché de l'emploi. La rencontre se veut conviviale où l'échange est le maitre mot. La plate forme est pour avoir des idées plus claires sur les possibilités d'emploi et surtout pour casser toutes les barrières qui peuvent entraver l'accès des jeunes filles au marché de l'emploi. Déjà, c'est déjà une opportunité que l'événement soit organisé chez EFE Maroc, une association qui a pour vocation principale de créer une passerelle entre le monde de l'éducation et de l'emploi. Ces formations spéciales développent l'employabilité chez les jeunez garçons et filles et augmentent leurs chances d'accéder au marché de l'emploi. C'est un espace qui promeut l'employabilité des jeunes et qui favorise cette connexion entre l'éducation et la formation et entre le secteur de l'emploi et les exigences. Par ailleurs, cette qui a une autre casquette de militante de la cause féminine, a parlé des opportunités de l'accès à l'emploi, surtout pour les jeunes femmes. Son intervention a touché un domaine qu'elle maitrise bien. Elle a mis en exergue trois composantes dont les domaines et les barrières. Même s'il y a des compétences, le réseautage est d'un grand intérêt pour ce qui est de l'emploi. Les réseaux sociaux ont ouvert certaines portes, comme pouvoir se connecter, sans bouger et sans budget, voir les secteurs porteurs, les indicateurs du marché de l'emploi... On doit être conscient que seul, on ne peut pas évoluer, on va à contre courant. Pour ses relations, il faut choisir les gens qui positivent et non ceux qui voient tout noir. Les mouvements dans les centres de formation apprennent aussi de nouvelles techniques, permettent de connaitre plus de gens, d'apprendre à travers des voyages... et c'est tout ce dont a besoin l'employeur. Il veut des personnes polyvalentes et des techniques de contact.
L'atout des femmes, c'est qu'elles ont plusieurs avantages, elles sont plurielles, ont la capacité d'ouvrir plusieurs dossiers à la fois, sont plus organisées et plus honnêtes. Les hommes sont séquentiels mais ont plus d'idées.
Pa ailleurs, elle a dit aussi que le chômage peut-être aussi constructeur, on peut militer, faire du sport, réfléchir... ajoutant qu'il faudrait également profiter des cours disponibles sur internet, le moyen de dépasser les barrières. Elle a terminé son intervention sur des paroles à méditer : « L'action est la première marche vers le succès », « La plus grande barrière du succès, c'est la peur de l'échec »
Des programmes et des
modules post-formations non
dispensés dans les universités
M. lazbar el Mekki, responsable des programmes post-formations au sein de la Fondation de l'éducation pour l'emploi, nous parle de l'association. En tant qu'ONG, on fait l'accompagnement des jeunes à opportunités limitées à travers des programmes de formation axés surtout sur tout ce qui est comportemental, confiance en soi, bonnes manières professionnelles, techniques de demande d'emploi, des modules qui ne sont malheureusement pas dispensés à l'école, surtout publique. Depuis 2007, on a accompagné plus de 17000 jeunes marocains avec des résultats satisfaisants à travers plusieurs projets. L'une des réalisations, c'est l'insertion de 70% de ces jeunes au sein d'emplois durables. Cette action rejoint l'action du club des lauréats. On essaie d'accompagner ces jeunes même après la formation, à travers des campagnes d'accompagnement axés sut tout ce qui est coaching, monitoring, activités civiques et notamment cette action avec l‘association Jossour ou Mitr Bouchentouf. Puisque le thème est sur l'égalité hommes-femmes, il est bien clair qu'on ne pourrait aboutir à un projet ou même fonder une famille sans l'apport de la femme et de l'homme et c'est pareil pour tous les secteurs. Ces jeunes avaient pour mission de chercher des partenaires pour réaliser un projet. C'est le fruit de ce qu'elles ont appris pendant la formation, elles ont incarné et reproduit leur travail. Une chose est claire, c'est que la société civile est la composante qui a le plus et la juste information sur le terrain. L'EFE, en tant que Fondation, connait très bien les défis que rencontre un jeune en quête d'emploi. Des activités de ce genre permettent aux jeunes de forger des compétences dont le travail en équipe, le réseautage, qui sont très des demandées en milieu professionnel. Ce service intégral et complémentaire est l'un des conseils qu'on donne à nos jeunes, après un diplôme. Il faut chercher un emploi mais en même temps, s'investir des associations pour apprendre encore et encore pour décrocher un emploi. Les pays occidentaux obligent les jeunes à aller s'inscrire dans des projets de volontariat pour 2 ou 3 années. D'après mon expérience, le bénévolat ou volontariat existe au Maroc, mais il faut juste le formaliser, opter pour un peu plus d'accompagnement et de structuration afin de fédérer toutes les associations et les parties prenantes, et de gérer respectivement les domaines d'ouvrage.
Le regard des universitaires
Yasmine Zaki, étudiante en Droit à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Casablanca, Université Hassan II, c'est l'une des bénéficiaires de la formation organisée par jossour forum des femmes marocaines. Elle a parlé du cycle de formation divisé en trois phases et de l'événement phare organisé par les 25 étudiantes. Le thème de l'évènement est subdivisé en deux phases : une conférence en plénière animée par M. Kamal Hachimi, professeur de droit et les ateliers de formation durant lesquels ont été reproduites les formations qu'elles ont suivies. Pour ce qui est du choix du thème, Yasmine trouve que puisque les élections approchent et du fait que la femme n'arrive pas à accéder aux postes de décision, malgré une Constitution qui parle de parité et d'égalité, il fallait donner un coup de pouce, surtout que, il y a un fort engagement des jeunes pour un avenir meilleur du Maroc.
Sofia Al Abdoui, étudiante en gestion à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Ain sbaa, membre de la clinique juridique des droits de l'homme, membre fondatrice de l'unité droits de l'homme au Maroc et membre du club des étudiants. Elle a suivi avec Jossour un cycle de formations qui s'est étalé sur trois week-end selon trois volets : l'aspect organisationnel, l'aspect plaidoyer et droit des femmes et l'aspect digital.
C'était très intéressant, un apprentissage important qu'il ne fallait pas limiter. Si la première formation était pour les étudiantes, on a essayé de mixer, et reformer femmes et hommes. J'ai animé un atelier sur la réussite du plaidoyer à l'ère digital. Il est nécessaire pour cela de bénéficier des réseaux sociaux, pour cibler plus de personnes.
Pour ce qui est du thème : aujourd'hui, toute la jeunesse parle de l'égalité mais elle est évoquée à leurs propres manières, surtout, en tant que jeunes femmes militantes. La formation en elle-même lui a permis de nouvelles connaissances et lui a appris le bénéfice du digital.
Dans le cadre de la campagne de plaidoyer pour les droits des femmes organisée par l'association Jossour : Forum des Femmes Marocaines et le programme ‘'MEPI'' de l'Ambassade des Etats-Unis, le groupe de jeunes étudiantes de Casablanca, formées à cet effet, a organisé un atelier sur les droits des femmes.
Cet événement, en partenariat avec la Fondation Marocaine de l'Education pour l'Emploi (EFE-Maroc) et l'Association Mitr Bouchentouf pour le Développement Social a eu lieu le 4 juillet 2016 au sein de l'EFE.
L'objectif de cette rencontre, c'est de débattre sur un thème d'actualité, celui des Droits des femmes mais aussi des techniques de plaidoyer à l'ère digital.


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