CGEM Après la conférence-débat sous le thème «Meknès : 2eme ville attractive à l'investissement - Rapport de la Banque mondiale» qui a permis de mettre en place une véritable plate-forme de réflexion autour des opportunités d'investissement dans la cité ismaïlienne, la CGEM Meknès-Ifrane s'illustre encore une fois en organisant, en collaboration avec l'ASMEX (Association Marocaine des Exportateurs) une conférence sous le thème « Les Partenariats Economiques Afro-Méditerranéens » à la salle des conférences « Les Orangers » au SIAM (Salon International de l'Agriculture au Maroc) en présence notamment de délégations étrangères des villes de Cenon (France), Laredo (Espagne), Parades de Coura et Arcos de Valdevez (Portugal), Inegöl et Yalvaç (Turquie), Ouakam (Sénégal) et Hartford (USA). Lors d'une conférence de presse tenue au siège de la CGEM Meknès-Ifrane, M. Abdeljabar El Achab, président de la CGEM Meknès-Ifrane a souligné l'engagement de la CGEM pour booster l'investissement dans la cité ismaïlienne afin d'atténuer l'impact négatif du chômage galopant dans cette région et de redonner espoir aux jeunes. Il s'est dit préoccupé par l'augmentation des prix du foncier dans les zones industrielles, l'absence d'une main-d'oeuvre qualifié pour accompagner certains investissements et surtout la manque de coordination entre les intervenants pour élaborer une vision stratégique cohérente du développement. Si le président a tenu à souligner la disponibilité et l'engagement effectif des gouverneurs de Meknès, El Hajeb et Ifrane pour accompagner les initiatives de la CGEM Meknès-Ifrane, il déplore le manque d'implication de certains acteurs économiques qui sont loin de représenter de véritables entreprises citoyennes oeuvrant pour le bien-être général et le développement harmonieux de leur environnement social et sociétal. Hommage L'association Ziriab pour les amoureux de la musique au Maroc, lors d'une soirée musicale du patrimoine (Andalou, Malhoun, Gharnati ...) avec la célèbre diva du Malhoun Hayat Boukhris et l'orchestre Moulay M'hammed El Houari, vendredi 14 avril courant, a tenu à rendre hommage à un une figure emblématique du paysage culturel et artistique meknassi, le poète du Zajal, Si Mohammed Benaissa. La sublime poétesse Naima Zaid, présidente de l'association « Al Ofok », a réussi à rendre visible, le temps d'une soirée, un poète à la fois parcimonieux dans sa création et refusant les lumières et les distinctions à travers la lecture d'un vibrant hommage écrit par Allal El Hajjam, qui, en grand poète, nous a livré un témoignage où sensibilité rime avec délicatesse, nostalgie et partage. Une invitation au voyage à travers le temps et l'espace qui rend compte d'une complicité fraternelle, d'un vrai partage et d'une passion pour la poésie, la littérature, l'art et surtout une joie de vivre entre amis. L'auteur de « Kaa Warda », recueil du Zajal qui s'inscrit dans une tradition des textes en arabe dialectal dans leur richesse, leurs sonorités, leur rythmique interne qui charme et éblouit, de « Baba Addi » et de « Aicha » qui était bien présente dans cette soirée inoubliable a redonné vie, esthétique et splendeur aux mots du quotidien, enfouis dans une tradition ancestrale qui interroge la mémoire collective, dérange et provoque l'admiration par certaines associations d'idées et d'images témoignant d'une réflexion profonde, voire philosophique sur des scènes et des pratiques quotidiennes. L'association « Ziriab » aura réussi encore une fois à démontrer l'amour du patrimoine musical authentique, éternel et inoxydable, véritable héritage culturel immatériel est un facteur de diversité culturelle, de dialogue interculturel et de préservation d'un certain goût musical vivace et authentique face à certaines expressions musicales de modes passagères comme l'a bien décrit son secrétaire général lors du mot de l'association. L'importance du patrimoine culturel immatériel ne réside pas tant dans la manifestation culturelle elle-même que dans la richesse des connaissances et du savoir-faire qu'il transmet d'une génération à une autre. Cette transmission du savoir a une valeur sociale et économique mais surtout d'identification et de fierté de son ancrage culturel, loin de tout chauvinisme et dans le respect des autres. Agression Notre confrère Brahim El Ghaouti, caméraman de la TVM a été agressé à l'entrée du siège régional de la TVM à Meknès alors qu'il s'apprêtait à récupérer du matériel pour se rendre à une mission qui lui a été dévolue. Transféré d'urgence à l'hôpital Mohammed V, il a été hospitalisé vu la gravité de son état de santé. On a appris que la police a pu identifier au moins deux auteurs de cette agression inqualifiable sur un journaliste aux abords de son milieu de travail. Tout en souhaitant un prompt rétablissement à notre confrère Brahim, il faut que toute la lumière soit faite sur cet incident regrettable pour rassurer le corps journalistique à Meknès. C'est devenu trop récurent pour être anodin.