Un colloque international souligne le rôle de SM le Roi dans la diffusion des valeurs de tolérance et de cohabitation entre les civilisations et les religions

Le colloque international sur le centenaire de la disparition du Cheikh Maoulainain, tenu vendredi et samedi derniers à Rabat, a souligné, dans un communiqué final, le rôle d'avant-garde joué par SM le Roi Mohammed VI dans la diffusion des valeurs de tolérance, de pondération et de cohabitation entre les civilisations et les religions.
Dans ce document baptisé «Déclaration de Smara», les participants ont également mis en exergue les efforts déployés par le Souverain pour la défense de la justice et de la paix internationales et le soutien des causes justes de la Oumma arabe et islamique, à leur tête la cause palestinienne.
Les participants ont enregistré «avec satisfaction la dynamique que connaît la société marocaine, forte de ses institutions et libre dans ses choix, sous la conduite sage de SM le Roi, qui constitue le socle de tout projet aspirant à contribuer au processus d'ouverture sur l'Autre et au dialogue serein, selon une méthodologie imprégnée de cordialité et de concordance qui rejette toutes les formes d'extrémisme et bannit la division et consacre les valeurs de la justice, de l'équité et de l'égalité».
Au terme de cette conférence, organisée par le Forum Smara pour le dialogue des civilisations, les participants ont mis en exergue la valeur du legs laissé par Cheikh Maoulainain, un érudit émérite et rénovateur, et ont exprimé leur adhésion à sa vision lucide qui fait valoir les vertus du dialogue, de la fraternité et du rapprochement pour le bien de l'Humanité.
Ils ont salué les initiatives du Forum Smara visant à ce que cette ville, haut lieu du savoir et de la connaissance dans le Sahara marocain, retrouve son rayonnement culturel et spirituel, en l'érigeant en passerelle d'échange entre les chercheurs, les penseurs et les érudits épris de l'idée de l'unité des Nations et de la défense de leur stabilité.
Placée sous le thème «Cheikh Maoulainain, une sommité comme symbole de l'unité nationale», la conférence a réuni des académiciens, des chercheurs et des spécialistes de la question du dialogue entre les civilisations, aux côtés de nombreux intellectuels et des représentants des trois religions monothéistes.