Le président américain Donald Trump a ordonné que les drapeaux américains soient mis en berne à la Maison Blanche et sur les bâtiments officiels jusqu'au 31 août, en hommage aux victimes de la fusillade qui a visé, mercredi, une école catholique dans la ville de Minneapolis, dans le Minnesota (nord-est), faisant deux morts parmi les écoliers et 17 blessés. « En hommage aux victimes des actes de violence insensés perpétrés le 27 août (..) j'ordonne par la présente que le drapeau des Etats-Unis soit mis en berne à la Maison Blanche et sur tous les bâtiments et édifices publics », a écrit M. Trump dans une proclamation. Le président a également ordonné que le drapeau américain soit mis en berne dans toutes les ambassades, consulats et autres institutions des Etats-Unis à l'étranger, y compris toutes les installations militaires et les navires et stations navales. Les deux victimes sont des enfants âgés de 8 et 10 ans, alors que 14 autres enfants figurent parmi les blessés, selon la police. Lire aussi : Etats-Unis : Trump veut appliquer la peine capitale contre les auteurs d'homicides à Washington L'auteur de la fusillade, âgé d'une vingtaine d'années, aurait ouvert le feu à l'aide d'armes d'assaut depuis l'extérieur des fenêtres de l'établissement catholique, a fait savoir le chef de la police de Minneapolis. L'assaillant aurait tiré des dizaines de coup de feu sur les enfants réunis dans le cadre d'une messe, avant de se suicider en retournant son arme contre lui. Plus tôt, le président Trump a dit avoir été briefé sur ce « tragique » incident, assurant que la police fédérale (FBI) a rapidement réagi et se trouvait sur les lieux. « La Maison Blanche continuera à suivre ce terrible incident. Je vous invite à prier avec moi pour toutes les personnes affectées », a ajouté le président sur son réseau Truth Social. De son côté, le Maire de Minneapolis, Jacob Frey, a déploré un « acte de violence délibéré », soulignant qu'il n'y a « pas de mots pour décrire l'horreur » de cet incident. La police a indiqué que l'enquête était en cours pour déterminer les motifs de l'assaillant, qui n'avait pas d'antécédents criminels et dont l'identité n'a pas encore été révélée.