Les partis politiques se félicitent de l'approche participative de SM le Roi pour l'actualisation de l'initiative d'autonomie    Nasser Bourita : Les relations maroco-sénégalaises, une référence en matière des liens maroco-africains    Akhannouch : «Aid Al Wahda célèbre l'unité du peuple marocain et sa mobilisation derrière son Roi»    Mobilitics dévoile ses solutions d'IA souveraine au Salon Préventica 2025    Banques. Le déficit de liquidité poursuit sa baisse    Huile d'olive marocaine. L'ONSSA infirme les rumeurs de rejet en Europe    Zidane : Casablanca, futur hub d'investissement, doit préparer sa jeunesse aux industries de demain    Fonds Mediterrania Capital IV : DEG de la banque KWF confirme son engagement de 35 millions d'euros    Le groupe Akdital lève 1,2 MMDH pour son expansion internationale    FIFA : Réunion à Rabat du Forum consultatif présidée par Gianni Infantino    Info en images. CAN-Maroc 2025: le ballon officiel de la TotalEnergies CAF dévoilé    CAF Awards 2025 : Rabat accueille la crème du football africain    Baisse de 17% des demandes d'autorisation de mariage de mineurs en 2024, selon le CSPJ    Aziz Akhannouch : « La consécration de la justice sociale dans les provinces du Sud est au cœur des priorités du gouvernement »    FIFM 2025 : Le film marocain "Derrière les palmiers" de Meryem Benm'Barek en compétition officielle    Dakhla : La Cité des Métiers et des Compétences ouvre ses portes    Foot/amical: Le match Maroc/Mozambique à guichets fermés (comité d'organisation)    Mondial U17: Le Maroc domine la Nouvelle-Calédonie (16-0) et entrevoit les 16è de finale    CDM U17 Qatar: les Lionceaux, sans pitié pour la Nouvelle Calédonie, s' approchent de la qualification    Le Maroc et Israël négocient la reprise des vols directs    Benkirane contre l'instauration d'une monarchie parlementaire au Maroc    Partido amistoso Marruecos-Mozambique con entradas agotadas en el Gran Estadio de Tánger    Moroccan futsal team advances to Islamic Solidarity Games semi-finals after defeating Afghanistan    Pablo Iglesias urges Polisario to intensify "war" against Morocco    Laâyoune : 350 détenus commémorent la Marche Verte    Le Maroc précise sa position sur le Sahara après la résolution de l'ONU    MAGAZINE : Les Andalousies atlantiques, l'amour dans l'âme    Sélection nationale A' : Tarik Sektioui convoque 29 joueurs pour un stage à huis clos    Mondial U17 : "La détermination des joueurs a été décisive pour remporter le match contre la Nouvelle-Calédonie"    Cinq ans après son triomphe au Karabakh, L'Azerbaïdjan célèbre le jour de la victoire    Le Maroc élu membre du Conseil exécutif de l'UNESCO    Lettre ouverte à Son Excellence Monsieur Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l'Union africaine    Mohammed Loulichki : Washington a voulu «placer la barre très haut en diffusant un texte reflétant le large soutien international dont bénéficie le plan marocain» pour le Sahara    L'ONSSA dément les rumeurs sur le retrait de l'huile d'olive marocaine    Xavier Driencourt : «L'Algérie, pourtant membre du Conseil de sécurité et représentée à New York par Amar Bendjama, n'a pas réussi à empêcher l'adoption de la résolution historique en faveur du Maroc»    Boualem Sansal et Christophe Gleizes, otages involontaires d'une relation franco-algérienne dégradée et du silence troublant des ONG    Le temps qu'il fera ce dimanche 9 novembre 2025    Les températures attendues ce dimanche 9 novembre 2025    États-Unis : OpenAI visée par plusieurs plaintes accusant ChatGPT d'avoir agi comme un « coach en suicide »    Coopération navale : le Maroc et la France lancent l'exercice « Chebec 2025 » entre Toulon et Tanger    Oujda: Ouverture de la 13e édition du Festival international du cinéma et immigration    La Marche verte, une épopée célébrée en grand à Agadir    Casablanca : Ouverture du 3è salon international du livre enfant et jeunesse    Casablanca : L'IFM célèbre la jeunesse au Salon International du Livre Enfant et Jeunesse    Fusion Show Ayta D'Bladi: un changement de lieu pour un show encore plus grandiose    Communauté Méditerranéenne des Energies Renouvelables : Aymane Ben Jaa nommé président    France : À Clichy-sous-Bois, mobilisation pour le retour du cafetier du lycée Alfred Nobel    Espagne : Les amis du Polisario relancent le débat au Parlement sur le Sahara    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'aquaculture, secteur d'avenir au Maroc ?
Publié dans Yabiladi le 10 - 01 - 2018

L'Agence nationale pour le développement de l'aquaculture, en partenariat avec le ministère de l'Economie et des finances, vient de publier un rapport sur les perspectives de développement de l'aquaculture au Maroc et les obstacles auxquels cette filière se heurte.
«Les pays en développement disposés à investir dans une gestion optimale des pêches et une aquaculture plus durable s'ouvriront des perspectives intéressantes.» Cette prévision formulée par Juergen Voegele, directeur de l'agriculture et des services environnementaux à la Banque mondiale, le Maroc compte bien la mettre en pratique.
Dans un rapport de 51 pages publié ce mois-ci, l'Agence nationale pour le développement de l'aquaculture (ANDA) jette les bases d'une filière qui, «dans un contexte d'amenuisement des ressources halieutiques marines», représente pour le Maroc un moteur principal pour créer des emplois et dynamiser les échanges internationaux.
D'après l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), plus de la moitié des poissons commercialisés dans le monde proviennent de l'aquaculture et cette part devrait atteindre 75% à l'horizon 2030.
De nouveaux marchés potentiels pour le Maroc…
A l'échelle mondiale, la production aquacole s'est maintenue à 6% par an au cours des 16 dernières années. La Chine est de loin le premier producteur aquacole mondial aussi bien au niveau des eaux douces (62% de la production mondiale) que des eaux marines (54% de la production mondiale), suivie d'autres pays asiatiques comme l'Indonésie, le Vietnam, le Japon ou les Philippines.
Dans le bassin méditerranéen, l'Espagne, la France, l'Italie, la Grèce, la Turquie, l'Egypte et la Tunisie cumulaient en 2015 une production de près de 822 000 tonnes. «Une situation qui contraste avec le potentiel évalué de production du [Maroc] (380 000 tonnes contre une production actuelle d'à peine 510 tonnes)», lit-on dans le rapport.
Au niveau national pourtant, la demande des produits halieutiques affiche une croissance permanente. En cause, la croissance démographique, le changement des habitudes alimentaires, le développement de la restauration et du tourisme, ainsi que le déploiement de la grande distribution sur l'ensemble du territoire.
Parallèlement, le marché mondial de l'aquaculture est un vecteur d'opportunités importantes pour la filière aquacole marocaine. «L'Europe reste le plus important marché demandeur de dorade et de bar, produits piscicoles ciblés par la stratégie aquacole marocaine», notamment au Portugal, en Allemagne et aux Pays-Bas. Une dynamique européenne conjuguée à «l'émergence de nouveaux marchés potentiels affichant une forte dynamique de croissance des importations durant les dernières années, à l'instar des Emirats arabes unis». La Malaisie et la Corée du Sud se distinguent également parmi les marchés prometteurs. Enfin, c'est sans compter «la croissance continue de la demande des huîtres dans le monde entier».
…mais des obstacles à lever
Malgré un marché aquacole mondial plutôt avenant, la production aquacole marine se chiffrait en 2016 à seulement 510 tonnes au Maroc, soit une production en valeur de l'ordre de 21 millions de dirhams. Ce secteur compte actuellement une vingtaine de fermes aquacoles actives et emploie un peu plus de 250 personnes.
Des chiffres encore faibles qui se heurtent à plusieurs obstacles, notamment d'ordre financier et logistique. L'ANDA fait ainsi remarquer que les fermes aquacoles sont exposées aux risques liés aux aléas climatiques. «L'aquaculture nationale nécessite un soutien particulier en terme de couverture contre les risques, sachant que l'assurance au Maroc coûte jusqu'à 30% plus chère qu'à l'étranger. La MAMDA a proposé récemment une offre d'assurance dédiée à l'aquaculture, et qui couvre le cheptel aquacole, à travers un produit exclusif destiné aux éleveurs de poissons dans les bassins d'eau douce et marins ou aux propriétaires de fermes aquacoles. L'assurance multirisque aquaculture vise à couvrir la mortalité du cheptel aquacole suite aux événements pathologiques, météorologies et autres dommages causés aux installations et équipements.»
Sur le front financier, l'aquaculture étant un secteur qui fait appel à des investissements importants aussi bien pour les besoins d'exploitation que pour les structures d'élevage, l'ANDA note la nécessité de mettre en place des mesures incitatives pour encourager l'investissement dans cette filière.
Enfin, «les espèces identifiées pour le secteur aquacole marocain sont produites à des prix très compétitifs sur le marché méditerranéen, ce qui fait que l'importation de ces produits au marché national pourrait fortement concurrencer les produits locaux».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.