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Le poisson flambe
Publié dans Albayane le 15 - 06 - 2012


Le secteur de la pêche, maillon économique, devrait alimenter en quantité la production nationale en matière de revenus. Pour ce faire, on a érigé, depuis longtemps, des unités portuaires fort impressionnantes, dans nombre de métropoles balnéaires du royaume. Certaines sont destinées à la pêche sous ses différentes formes, à Agadir, Safi, Dakhla... D'autres se spécifient à l'exportation et l'importation des diverses cargaisons et conteneurs, notamment Casablanca, Tanger med... Cependant, si cette optique économique s'avère des plus judicieuses, la gestion portuaire laisse à désirer à plus d'un titre. A première vue, les directions du port semblent être dépassée, dans un certain nombre d'activités et de nombreuses compétences de décision tombent dans l'interférence au niveau des décisions relatives à cette gestion. Le trafic de poisson en grande quantité, s'effectue illicitement, pour la plupart, au su et au vu des responsables. Un grand manque à gagner est constaté en termes de services et de taxes perçues, ce qui porte préjudice aux organismes dont les prélèvements se font à la source. Les captures poissonnières sont donc immenses, mais les prix sur les marchés locaux sont inaccessibles aux petites et moyennes bourses. La mauvaise gouvernance se fait aussi sentir an matière d'occupation temporaire et de répartition des domaines publics maritimes portuaires. Les retombées de cette situation s'en suivent inéluctablement et affectent le potentiel socioéconomique et l'aspect environnemental au sein duquel évolue cette activité essentielle. En effet, la pollution des plages avoisinant est directement enclenchée par les rejets des déchets hydrocarbures des bateaux hauturiers. Les réseaux portuaires sont également touchés par la pollution entraînée inévitablement par les déchets toxiques des unités de froid et de congélation des enceintes portuaires. De surcroît, la pollution est pareillement causée par les rejets des déchets des huiles usées émanant aussi bien des bateaux de la grande pêche que des industries de réparation installées dans les ports. Enfin, on ne peut passer sous silence la pollution provoquée par les déchets de poissons des unités de transformation et d'élaboration de poisson, en particulier les céphalopodes. Tous ces rejets qui se font au grand jour d'une façon directe et froide en mer sont strictement interdits par les résolutions de la conférence de Rio de Janeiro en 1993, sans parler de l'intérêt national qui en accuse un coup fatal. En dehors des autorités locales, la responsabilité incombe aux acteurs multiples intervenant dans ces services, chargés de faire respecter les lois en vigueur tant aux quais qu'aux bassins. Les services étatiques sont responsables aussi de cet état préjudiciable de l'environnement par leur laxisme surtout au niveau du contrôle des unités de pêche, toutes catégories confondues et des visites annuelles des bateaux. Il ne s'agit pas seulement de prendre des décisions audacieuses et citoyennes dans le cadre du plan halieutis, encore faut-il mener une large campagne d'assainissement du secteur en lançant des mesures aussi courageuses et coercitives.

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