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Immigrés : les petits calculs pourraient coûter cher à la santé publique en Espagne
Publié dans Albayane le 26 - 07 - 2012

Les mesures drastiques mises en marche par le gouvernement espagnol pour réduire le déficit public et les rubriques budgétaires destinées aux services sociaux risquent d'avoir un effet adverse. Si les ONG avaient vivement protesté contre la décision d'exclure les sans-papiers de l'assistance médicale de base, aujourd'hui c'est le tour du corps médical qui monte le ton, s'appuyant sur des données scientifiques, pour mettre en garde contre le risque de propagation de maladies contagieuses, telles que la tuberculose, et d'autres nécessitant un suivi médical méticuleux tel le Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH), dénommé communément SIDA. L'épargne que comptait réaliser le ministère de la santé publique en retirant le carnet sanitaire aux sans-papiers leur permettant des soins contre ce virus, pourrait entraîner des coûts imprévisibles et dépenses incalculables. Les cas diagnostiqués au sein de ce collectif pourraient augmenter de 20% au cours de la première année.
C'est le résultat auquel est parvenu le Groupe d'Etudes du SIDA (GESIDA) de la Société Espagnole des Maladies Infectieuses et Microbiologie Clinique (SEIME).
Dans cette étude, à laquelle a eu accès Albayane, GESIDE observe que le retrait du carnet sanitaire aux immigrés en situation irrégulière aura des effets « très indésirables » sur le contrôle du VIH en Espagne. La même source, qui s'appuie sur les résultats des travaux de deux de ses membres exerçant aux hôpitaux Ramon y Cajal et 12 Octobre de Madrid, observe qu'il y aura une augmentation du chiffre des personnes infectées par le VIH qui pourra atteindre, uniquement au cours de la première année, de 20% de l'actuelle population immigrante en situation irrégulière affectée et sous traitement dont le nombre oscille entre 2.700 et 4.600 sans papiers.
Prenant en considération le fait que l'interruption du traitement du VIH provoque une rapide augmentation de la charge virale jusqu'à atteindre des niveaux préalables au traitement, il est probable qu'ils apparaissent des taux de transmission qui vont de 15 à 20 nouvelles infections pour cent patients et par an.
Comparant ces chiffres avec le nombre de personnes immigrées qui seraient exclues du traitement, il est prévu une croissance approximativement qui va de 300 à 600 nouvelles personnes infectées par le VIH, une année seulement après l'entrée en vigueur du Décret Royal, promulgué au Bulletin Officiel de l'Etat, le 20 de avril dernier, relatif aux « mesures urgentes pour garantir la durabilité du Système National de Santé et améliorer la qualité et la sécurité de ses prestations ».
Les experts de GESIDA font part de leurs craintes en signalant à l'adresse du ministère espagnol de la Santé Publique « le grand préjudice sanitaire et économique » que supposerait pour la société espagnole d'adopter une attitude qui exclut ces patients des soins nécessaires. Plus concrètement, les experts mettent en garde contre le pourrissement généralisé qui se produirait au niveau de l'infection par VIH, telles l'augmentation de la mortalité des individus infectés, la croissance du nombre des malades opportunistes (qui se dirigent aux services des urgences) et d'admissions hospitalières ; l'augmentation de la transmission du VIH et d'autres maladies infectieuses comme la tuberculose à la population générale ainsi qu'une forte probabilité de transmission materno-fœtale du VIH.
Tout ceci aura un effet contraire à celui recherché par le ministère espagnol de la Santé Publique puisqu'ils augmenteraient les coûts de l'attention sanitaire, conclut l'étude médicale. D'autres catégories de patients sans-papiers vont souffrir de l'exclusion d'une assistance sanitaire de base au moment où les statistiques officielles parlent de la diminution graduellement en nombre des personnes en situation irrégulière. En principe, ce sont quelques subsahariens qui débarquent de temps à autre sur les côtes andalouses et canariennes depuis le renforcement de la coopération entre les gouvernements du Maroc et d'Espagne dans la lutte contre l'immigration irrégulière. Un dispositif de patrouilles maritimes conjointes fonctionne depuis 2004 alors que la vigilance du côté du Maroc rend quasi-impossible la sortie du territoire du royaume de personnes démunies de papiers leur autorisant la traversée du Détroit de Gibraltar. Il existe en Espagne un pourcentage réduit d'immigrés qui ont perdu leurs papiers en règle comme conséquence de la récession économique pour non rénovation du contrat de travail par leur entreprise.


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