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«Un film sur la déportation forcée des enfants vers Cuba par le Palisario»
Publié dans Albayane le 11 - 03 - 2019

«Les enfants des sables» d'El Ghali Graimiche a remporté le grand prix du court métrage de la 20ème édition du FNFT. Certes, le film est simple, mais cinématographiquement est fort. En effet, le réalisateur a puisé l'histoire de son film dans son propre vécu : une histoire purement humaine. Le film traite la déportation forcée des enfants par le Polisario vers le Cuba et qui est imposée aux familles détenues dans mes camps de Tindouf.
Al bayane : tout d'abord, comment êtes- venus au monde du cinéma?
El Ghali Graimiche : Je suis venu au monde du cinéma par pur hasard. Au début, je faisais du théâtre avec une troupe d'enfants. Un jour on faisait des répétitions avant qu'un réalisateur marocain débarquait chez nous en compagnie d'un producteur français en 2002. Il voulait faire un court métrage «Hawdaj Adoumoue» avec ces enfants. C'était une aventure pour moi parce que je faisais entre temps la direction des acteurs.
Depuis je commençais à travailler et à creuser dans le domaine. Après, j'avais une caméra et une seule cassette avec lesquelles j'ai filmées plusieurs films. Après la chaine de Laâyounea vu le jour en 2005. A ce moment là, moi j'ai achevé ma formation dans le théâtre et je préparais en parallèle des films documentaires. J'ai réalisé ma première série documentaire (30 séries de 26 minutes) en 2007 qui a été diffusée sur la même chaine.
En même temps, j'écrivais notamment l'écriture littéraire et le scénario. Mais je n'ai pas rompu le lien avec le cinéma. Je jouais dans les films historiques du Drama hassanie. Ensuite, j'ai réalisé mon premier court métrage «Tariq ila didane» avec Hassan Badida et Zhour Slimani. Un film qui parlait des traces des artistes après leur départ (tableaux, livres…). Ce film a été projeté en 2017, il a eu une mention spéciale, puis il a remporté un grand prix à la Tunisie et d'autres prix. Après je me suis aventuré dans une nouvelle expérience «Les enfants des sables».
Revenons à ce film qui a été projeté vendredi 8 mars au cinéma Roxy dans la catégorie du court métrage. Vous dites que c'est un film inspiré d'une vraie histoire. Pourrez-vous en dire plus?
La première chose sur laquelle j'ai misée dans ce film, c'est la relation du nomade avec le désert. En effet, dans ce travail, tu ressens véritablement que le vide existe dans la ville et non plus le contraire. Le film a été basé sur le plan large. J'ai travaillé aussi sur le fil conducteur entre un film ennuyeux, aboutir à l'ennui et que les personnages du film vivent l'ennui. Ce fil conducteur vise à faire vivre le public dans cette ambiance d'ennui et non pas le contraire.
Pour ce qui est du désert, tout est clair parce que juste un passage peut laisser beaucoup d'information et de renseignements sur la personne. Certes, il y a une histoire dans le film, mais il fallait aussi respecter l'intelligence du public et créer un langage cinématographique qui transmet le message et l'histoire avec beaucoup de fluidité. Par ailleurs, ma référence dans ce film était le cinéma Coréen, Japonais et Iranien.
Pour ce qui est des acteurs du film, il y a des acteurs sont connus dans le Drama Hassani, mais aussi des enfants qui jouent pour la première fois dans ce travail cinématographique. Parler-nous un peu de la direction des artistes?
En fait, la durée de ce film (25 minutes) qui est un court métrage ne peut supporter toute l'histoire de la déportation de l'enfant parce que je ne peux pas continuer avec lui jusqu'au Cuba sans recherche, notamment de ce qui se passe là bas.
Comment s'est fait le travail sur la psychologie de l'enfant, car c'est un peu difficile pour un enfant à cet âge de vivre cette expérience?
Le travail sur la psychologie de l'enfant a été d'abord dans l'écriture du texte. Ce travail a été incarné dans le film à travers l'effacement de ses traces par son grand père qui lui portait des sandales plus grandes que ses pieds pour ne pas laisser de traces. Je laissais les enfants jouer dans le film spontanément.
Pour les répliques, on a fait un effort surtout que c'est la première fois.
L'espace était un peu clos et le film a été mené jusqu'au bout sans musique.
J'ai joué sur la technique; de monter qu'il y a l'ennui, mais sans que le film le soit. C'était un défi. Il faut savoir s'adapter avec le désert : son vent, ses dunes… dans cet univers, tout est ouvert ! Il faut ajouter que nous passons des heures à discuter une scène pour comprendre et jouer avec beaucoup de sincérité parce qu'on n'a pas de musique, de maquillage dans le film.


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