Les habitants de la ville de Rabat ne vont plus avoir à vivre le calvaire qui dure depuis un bon moment à cause de la société « Rabat Parking ». En effet, il a été décidé de ne pas renouveler le contrat qui lie la ville de Rabat dont le maire est fathallah Oualalou à la société en question. Grâce à ce contrat de 12 ans, la société bénéficiait du droit d'installation et d'exploitation des horodateurs et de parkings au cœur de la ville. Le conseil de la ville réuni mercredi en session plénière, sous la présidence de Fathallah Oualalou, ex argentier de l'Etat, a décidé de suspendre la pose du sabot par la société des parkings de Rabat. Le Conseil de la ville, après délibération, a décidé de choisir une autre forme de sanctions contre les contrevenants. Il s'agit de payement des amendes. Mais le maire de Rabat a fait remarquer que cette nouvelle procédure nécessite de nouveaux textes de loi qui permettent la collecte de ce genre de recettes. Cela prendra bien entendu un peu de temps. La balle maintenant est dans le camp des conseils de circonscriptions qui devront, à leur tour, se prononcer sur la question. Un accord a été conclu entre les propriétaires actionnaires de la société Rabat Parking et la Compagnie générale de parkings, filiale du groupe CDG. Il devrait donner lieu à terme, c'est-à-dire le 15 octobre prochain, au changement de la dénomination commerciale de la société chargée des parkings à Rabat pour qu'elle devienne une Société de développement local. L'histoire du Sabot et de ses inconvenances n'est pas nouvelle. Il fallut que des citoyens poursuivent l'affaire en justice, précisément devant le tribunal administratif pour abus d'usage de prérogatives dévolues en principe à la police administrative à l'encontre de la société « Rabat Parking ». Il est à rappeler que cette compagnie est contrôlée en partie par le groupe espagnol Saba, en charge de l'exploitation de plus de 130.000 places à travers le monde. Au Maroc, la société en question gère, à Rabat, plus de 615 places à Hay Riad et 285 places au quartier Hassan. Elle s'occupe depuis un an maintenant, de la gestion des parkings et du stationnement dans la ville ocre, Marrakech. Un texte avait été soumis au parlement en 2008. Il visait à interdire toute immobilisation ou mise sous-séquestre d'un bien par des personnes morales ou physiques privées sans en avoir reçu une autorisation claire de la part des autorités judiciaires compétentes. Cette loi englobe même les voitures. Aussi, le ministre de l'intérieur de l'époque a-t-il reconnu l'illégalité de l'immobilisation des voitures des citoyens à l'aide des sabots. Il avait même promis la révision du contrat qui lie les collectivités locales et la société en charge de la gestion des parkings. Une décision qui semble trouver sa voie vers la concrétisation. Depuis 2009, la charte communale donne pleins pouvoirs aux conseils communaux et aux conseils de la ville pour mettre en place des sociétés de développement local, dans le but de gérer certains secteurs et les parkings figurent sur la liste.