Les poussières du volcan islandais ont quitté l'espace marocain pour toucher l'Algérie et bien au-delà. Mais ce qui retiendra l'attention reste lié à Tindouf, là où les populations sahraouies restent séquestrés par milliers. Et là, on conviendra que le brouillard reste total avec ou sans le volcan islandais. Ce qui n'empêche pas, bien sûr, les victimes du hold-up polisarien de voir clair… Comme le démontrent les arrivées massives de jeunes et de moins jeunes sur le sol marocain. Il faut croire que ceux qui ont ouvert les yeux sur la réalité sécessionniste ne sont plus dupés par les brumeux discours indépendantistes et éminemment révolutionnaires d'une mafia qui vit sous perfusion algérienne. Comme quoi, les chimères de la sécession n'ont plus prise sur personne. Au rythme où vont les choses, les polisariens sont condamnés à perdre la base qui a fait leur autorité. Pourvu qu'avec l'éclaircie du ciel de Lahmada la communauté internationale puisse mieux voir la réalité sur place. Celle qui reproduit, à petite échelle, une rente de situation que favorise l'aide internationale au grand dam de dizaines de milliers de sahraouis embastillés dans le seul but de perpétuer un système des plus pourris. Heureusement qu'il n'y a pas de noria d'avions qui atterrissent à Tindouf. Sans quoi, le Maroc aurait été tenu pour responsable d'avoir encouragé le nuage de poussière à violer l'espace aérien d'à côté. En tout cas, les plus philosophes diront que la sécession née poussière redeviendra poussière. Bref, un volcan condamné à s'éteindre…
