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Agressions à la pelle dans la wilaya d'Agadir : Délit, pédophilie, insécurité...
Publié dans Albayane le 21 - 10 - 2010

Depuis déjà quelques temps, la pédophilie prend des ampleurs inquiétantes dans notre pays. De plus en plus, nos petits enfants sont violentés et agressés sexuellement, au sein d'une société dont les valeurs de pudeur et de respect des droits de l'enfant s'amenuisent affreusement. Les agresseurs sont multiples et même les «fquihs» et, surtout eux, sont souvent surpris en train de s'adonner à leurs pratiques abjectes, dans les lieux où sont psalmodiés les versets coraniques. Le phénomène empire gravement et interpelle plus d'un pour intervenir, contribuer à préserver les équilibres sociaux et sauvegarder les générations montantes.
Ce n'est nullement chose aisée dans le royaume. « Touche pas à mon enfant» (TPAME) est une structure associative qui s'érige en véritable défenseur des enfants mis dans des situations de pédophilie et s'insurge résolument contre les non-dits et les préétablis instaurés, depuis des lustres, par des franges de pervers, mûs par ces vices infâmes. Cette association audacieusement conduite par Najat Anouar, une militante dans le noble sens du mot qui n'a jamais froid aux yeux devant ces dépravations sociales, combat farouchement ce mutisme et s'en va mener une lutte sans merci contre les préjugés, partout où il est permis de prendre la défense des enfants désabusés. Sans répit ni résignation, elle est partout présente, là où un scandale d'agression sexuelle éclate au grand jour. A son actif, nombre d'actions auprès de la justice, de la police où elle use de tous les moyens légitimes pour dénoncer les malfrats.
Consciente de l'acuité de son action laborieuse, elle met en œuvre une initiative axée sur une approche inclusive afin de constituer un front multipartite contre ce fléau social dévastateur. C'est ainsi que, à la base d'une plateforme commune, elle fait appel à plusieurs intervenants notamment les autorités judiciaires, administratives, représentatives, les institutions étatiques publiques ainsi que le réseau associatif et les médias en vue de faire conjuguer les efforts et multiplier les actions afin d'endiguer ce mal de société. Un mouvement qui mérite tous les éloges d'autant plus qu'il s'insère dans une logique de renforcement des droits humains et de consolidation des élans de civisme dont notre pays est en passe d'incruster les fondements rudimentaires.
Car, on ne peut concevoir un développement solide et pérenne, avec des freins d'ordre social, psychique et relationnel dans un pays dont la majeure partie est formée d'enfants à la fleur d'âge. TPAME, consciente de ces enjeux décisifs, vient ici donner l'exemple éclatant du refus de ce blocage préjudiciable, en associant toutes les parties concernées pour sauver les enfants de la rue, les plus exposés à la perversion et la pédophilie. Investir dans ce sens c'est, à coup sûr, apporter un soutien potentiel à l'élément humain à la racine. Un appui qui aurait, sans doute, des répercussions fort positives à l'épanouissement de l'enfant et à son évolution saine.
A ce propos, les mesures drastiques pour dissuader les malfaiteurs ne sont pas toujours efficaces, encore faut-il réagir sans concession contre ces délits, mais le phénomène nécessite des approches aussi bien pédagogiques que palliatives au niveau des mœurs et des mentalités. L'intervention des sociologues, des psychologues, des psychanalystes, des juristes et bien d'autres est vivement sollicitée afin de défricher et vulgariser les raisons implicites de ce phénomène. Si la société civile, à l'image de l'association «Touche pas à mon enfant» accentue ses efforts avec ferveur et détermination et parvient quand même à mobiliser de nombreux partenaires autour d'une feuille de route, il n'en demeure pas moins évident que l'Etat devrait également et, en collaboration avec des acteurs associatifs de ce genre, mettre en place des démarches concrètes pour prémunir notre société de ces entraves sociales destructrices. Parallèlement à ce dynamisme associatif, les citoyens, épris de valeurs de civisme, se prennent en charge à travers des mouvements de révolte et de réprobation. C'est le cas récemment des habitants d'Ouled Teima, relevant de la province de Taroudant où ils se sont spontanément insurgés contre la délinquance et la criminalité. En effet, dans cette localité agricole surpeuplée, les agressions sont au paroxysme.
On ne peut se hasarder à se balader, seul ou en compagnie, sans être surpris par des malfrats munis d'armes blanches, tranchoirs, chaînettes...Dès qu'un passant sort de l'argent du distributeur, il est souvent cerné de délinquants qui lui vident les pochent sous la menace et la torture.
L'insécurité est quasiment étouffée par ces agissements répétitifs sans que les services de sécurité ne pipent mot, complètement dépassés par les événements. C'est ainsi que les populations qui en ont raz le bol se sont manifestées massivement en public. Plus de 2000 personnes ont dénoncé énergiquement ces comportements d'agression éhontée. Une expression qui illustre bien ce sentiment de malaise chez des habitants timorés et lassés par la profusion de délits de toutes parts. Certes, les raisons de ces débordements sont multiples et ont trait, pour la plupart, aux situations de misère et de privation qui sévissent dans la majeure partie des jeunes en particulier. Cependant, il convient de préserver les valeurs de sécurité et de quiétude dans l'ensemble de la communauté. On ne peut hypothéquer la vie du citoyen qui a droit à la sécurité et la dignité.


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