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Festival Timitar : Un rendez-vous incontournable
Publié dans Albayane le 14 - 06 - 2011

La 8ème édition du festival Timitar lèvera le rideau le 22 juin prochain aux trois espaces habituels de cet événement d'envergure à savoir la place Al Amal, le théâtre de verdure et la place Bijaouane.
Pour annoncer ce rendez-vous de taille, l'association Timitar a tenu dernièrement une conférence de presse dans un grand palace de la ville, en présence d'une centaine de représentants des médias. A travers les speechs respectivement du président de l'association, Abdallah Rhallam, du wali de la région Souss Massa Drâa, Mohamed Boussaid, du fondateur de l'événement , ministre de l'agriculture et de la pêche, Aziz Akhnouch, du président du conseil régional, Brahim Hafidi, du maire d'Agadir, Tarik Kabbage, de la directrice du festival, Fatima Zohra Amor, du directeur artistique , Brahim El Mezned, de la responsable du programme off, Latifa Yacoubi, cette manifestation annonce, encore une fois, des stars mondiales de la chanson des quatre du monde. Aussi bien de l'Afrique, de l'Asie que de l'Europe et de l'Amérique, ces artistes de renommée universelle seront les hôtes des chanteurs et musiciens amazighs de toutes les régions du royaume qui attendent leurs invités à bras le corps. Une fois de plus, du 22 au 25 juin, tout Agadir et environs vibreront aux rythmes variés et saisissants de tous ces prodiges.
Le plateau alléchant que viennent de révéler les organisateurs lors de ce point de presse a déjà mis l'eau à la bouche des présents avec des propositions variées où les chants, les mélodies et les percussions retiendront le souffle durant presque une semaine.
S.E.A
Point de mire
Grabuges
La saison estivale est un moment de détente par excellence. Elle permet de se ressourcer après une année d'efforts continus. Les vacanciers changent donc de l'air dans leurs destinations de prédilection. Nombre de secteurs aussi bien publics que privés ont mis à la disposition de leur personnel des centres d'estivage un peu partout dans les régions les plus prisées du royaume, tant au littoral qu'à la montagne. C'est une bonne chose si l'on sait que les bénéficiaires de ces locaux, bien situés et confortablement équipés, jouissent de ces périodes de loisirs, dans le cadre des œuvres sociales de leurs institutions respectives. Et si ces départements parviennent à doter les familles de leur personnel de tout ce confort dans des bungalows et studios propres et décents, le secteur de l'éducation et de la formation continue, sans scrupule, à proposer à ses familles des…classes dans des établissements scolaires transformés en lieux d'hébergement, de cuisson, de séjour, alors que les sanitaires communes sont bien loin de quelques mètres de ces «dortoirs», pour la plupart délabrés et mal foutus. Et ce sont des milliers d'enseignants qui quittent la classe des études pour revenir, en été, aux... classes des vacances. Une situation qui fait pitié car cette catégorie de militants de la classe qui trime durant toute l'année scolaire finit par être « jetée » dans des masures lamentables, alors que leurs semblables sont traités plus convenablement.
Certes, certaines fondations des œuvres sociales locales ont mis en place des centres d'accueil et des clubs de l'enseignant, tant bien que mal, comme c'est le cas de celle d'Agadir, à titre d'exemple. Toutefois, ces réalisations, si précieuses soient-elles, n'ont rien à voir avec les centres d'estivage de l'envergure de ceux qui sont plantés par d'autres départements à Ifrane, Immouzzer, Oualidia, Sidi Bouzid…Une frustration amère qui frappe chaque année la famille de l'enseignement à voir cette discrimination déplorable. On dira bien que des organismes comme ONE, Banque du Maroc ou encore OCP et ONEP se permettent ces centres agréables car ils ont les moyens que le MEN n'a pas dans son budget. Mais, on conviendra bien qu'avec une gestion plus maîtrisée et une attitude plus civique, on finira par fonder des centres similaires dans plusieurs zones du pays et laisser de côté les classes qui se trouvent encore davantage dans un état crasseux à cause des effets de la cuisine et autres. C'est en fin de compte de l'imagination qu'il s'agit et non pas toujours des fonds pour monter des projets pareils. Et la matière grise existe toujours chez les compétences de la famille de l'éducation et de la formation. Il suffit seulement de leur faire confiance et leur donner la latitude d'agir, car c'est bien elles qui ont « éduqué et formé » leurs « élèves » d'autres secteurs qui font aujourd'hui le bonheur de leurs familles pendant l'été dans des centres d'estivage dignes de ce nom.
Saoudi El amalki
Pignon sur rue
Electoralisme
L'association du Souss de la médecine sportive a bien cru bon de rendre hommage à « celui qui a foncièrement contribué à la fondation du centre de médecine sportive à Agadir et à développer le sport locale », en l'occurrence le maire d'Agadir. Seulement, l'association dont les actions louables ne sont pas à démontrer, ne « réalisait » peut-être pas qu'elle commettait une vilaine bourde, en se lançant résolument dans une campagne électorale gauche et déplacée en faveur de l'homme en question, qui le dessert plus qu'il ne le sert, en fin de compte. Le témoignage « électoraliste » donné par la tête de liste féminine de l'équipe du président se passe de tout commentaire. Nombre d'indignés ont quitté la salle sans demander leur reste.
Remontrance
D'aucuns parlent dans les milieux de la communauté régionale d'une remontrance téléphonique vive du Wali de la région Souss Massa Drâa en direction du président de la commune urbaine d'Agadir. Les raisons de ce « savon » dit-on sont à chercher dans les propos indélicats proférés par le maire lors d'une rencontre médiatique tenue par le journal local Al Inbiat et diffusée à plusieurs reprises par la chaîne radiophonique régionale « Radio plus ». Ces déclarations selon lesquelles le maire endosse au promoteur immobilier tous les maux de l'anarchie urbanistique avaient suscité, en effet, la réprobation du Wali et bien d'autres.
Crédibilité
La presse entre la crédibilité et l'accusation, tel a été l'intitulé du diner débat organisé, vendredi dernier, à l'hôtel Aferni, par l'association Al Maarifa pour les universités populaires. Cette rencontre à laquelle ont pris part des enseignants chercheurs, notamment dans le domaine de la sociologie, des journalistes, des artistes…a permis l'échange autour de cette thématique qui ne cesse de focaliser l'attention en ces temps de grande turbulence, dans la mesure où l'information est à l'origine des révolutions du printemps arabes. Les communications pertinentes de nombre d'intervenants ont, en fait, mis l'index sur le rôle primordial que joue la communication dans le monde contemporain, car « qui détient l'information détient le pouvoir », dit-on.
Fête nationale de Russie
Renforcer les relations mutuelles
Mutualiser les rapports de coopération entre les deux nations de Russie et du Maroc est constamment à l'ordre du jour du jeune consulat honoraire, fraîchement créé à Agadir. «Ces rapports d'amitié ne datent pas d'aujourd'hui, mais prennent leur essence profondément dans l'Histoire contemporaine, depuis que la Russie a été le premier pays à avoir reconnu l'indépendance du royaume du Maroc. Les échanges multisectoriels ont toujours émaillé ces rapprochements de plus en plus consolidés», soulignait Abdellatif Abid, Consul honoraire de Russie à Agadir, lors de la cérémonie célébrée, samedi dernier, à l'occasion de la fête nationale de la fédération de Russie. Cette célébration conviviale à laquelle nombre de personnalités de la ville, notamment le Secrétaire Général de la préfecture, Hassan Benkhayi et l'ambassadeur de Russie au Maroc, a été couronnée par la remise de diplômes aux lauréats de langue russe, sous les applaudissements nourris de l'assistance massive. Il est à rappeler que, en application d'une convention avec l'école Founty d'Agadir, il est question de donner des cours de langue russe en faveur des postulants de la communauté locale, en particulier des employés de l'hôtellerie, de l'entreprenariat, l'administration… Cette initiative fort réussie grâce au savoir-faire de cette école de haute renommée en matière d'apprentissage rigoureux et performant et menée de main de maître par son directeur, Ali Bellouch (voir photo) qui ne ménage aucun effort pour mener à bien cette expérience inédite. Il faut dire enfin que le fleurissement du tourisme que connaît le marché russe à destination de la première station balnéaire, avec la mise en marche d'une ligne aérienne en provenance de Moscou, est de nature à fluidifier le drainage des visiteurs en quantité dans nos murs et développer d'autres secteurs en parallèle, d'où la nécessité d'accélérer l'accompagnement russophone, permettant des structures d'accueil en termes de ressources humaines et infrastructures
S.E.A
Secteur du tourisme
Et la restauration ?
Une métropole aussi agissante comme Agadir qui s'appuie résolument sur le secteur touristique est censée s'investir en parallèle dans toutes les constituantes de l'industrie du tourisme. En effet, il semble bien que l'hôtellerie, plus particulièrement, s'accapare la part du lion en terme de focalisation au niveau des capitaux, de la promotion et du marketing. Cependant, on ne cessera jamais de le répéter, le « All Inclusive » vient gâcher cet investissement titanesque déployé tant par les institutionnels que par les professionnels, à cause de ce système ravageur détenu à distance par les Tours Opérators et assénant des coups meurtriers à la ville et aux autres composantes du département, en particulier la restauration. Cependant, il est bien vrai que ce volet gastronomique qui constitue une partie intégrante de la profession souffre énormément des répercussions fâcheuses du « Tout Compris », du fait que les touristes se trouvent enclavés dans leurs hôtels durant tout le séjour acculant les restaurants à vocation touristique au chômage forcé. Il n'en demeure pas moins que ce métier est également très affecté par les dysfonctionnements spécifiques qui handicapent son évolution au diapason des avancées enregistrées globalement dans le secteur du tourisme. D'abord, il faut constater non sans amertume la situation velléitaire dans laquelle se débattent les structures assiociatives au regard des faux problèmes caractérisés par les tiraillements, les démissions et les frictions sans tact fédérateur. Aucun plan de travail, ni activité ponctuelle encore moins une action posée visant à s'attaquer communément à telle ou telle problématique, alors que les déficits de la restauration sont énormes et nécessitent qu'on s'y attelle avec sérieux. Effectivement, les déficiences sont saillants aussi bien au niveau du front de mer qu'au sein des principales artères de la zone balnéaire. Certes, certains agents des autorités locales sont, pour la plupart, à l'origine de ces défaillances par leur comportement laxiste, corruptif et clientéliste. On notera sans aucune difficulté les abus répandus dans les locaux sensibles, notamment les cabarets, leurs lieux de prédilection. Toutefois, il faut bien reconnaître qu'à cause de la fébrilité et la dispersion du corps de la restauration que des intrus se paient le luxe de s'adonner à leurs pratiques attentatoires à la dignité et la souveraineté de ce secteur vital. Tant de cacophonies entravent sa bonne marche, notamment cette attitude déloyale de certains cabaretiers qui continuent à porter préjudice à leurs collègues restaurateurs en s'obstinant, sans scrupule et en connivence avec leurs protecteurs, à ouvrir pendant toute la journée alors que leur produit est exclusivement toléré en milieu de la nuit. Cette conduite non équitable est aussi animée par les détenteurs de snacks qui, au lieu d'évoluer en conformité de leur registre stipulé par le cahier des charge se permettent de placer des tables et des couverts chauds, à l'instar des restaurateurs, en s'amusant, de ce fait, à casser les prix de leurs collègues voisins.
Dans le même ordre d'idées, nombre de restaurateurs ne se donnent pas la peine de relooker leurs boîtes, ne prêtent aucun intérêt à l'hygiène et ne cessent d'imiter les produits en service, à tel point que presque tous les plats sont identiques faute d'innovation et de recherche gastronomiques. D'autre part, nombreux sont les cabarets qui ne remplissent nullement les critères de cette formule, de par l'exiguïté de leurs locaux, le non respect des exigences déontologiques vis-à-vis de leurs homologues et la pratique de la débauche, du blanchiment et du proxénétisme outrancier. Le narguilé (Chicha) continue à sévir dans plusieurs cabarets qui jouissent d'une certaine bénédiction des protecteurs. Les exemples de ce constat lamentable sont malheureusement nombreux et méritent qu'on s'y penche avec beaucoup de responsabilité et de civisme. Qui va, alors, organiser ce secteur anarchique et livré à lui-même ? Comment peut-on concevoir un véritable tourisme performant sans l'assainissement et la consolidation de l'une de ses constituantes névralgiques à savoir la restauration sous ses diverses formes ?
Tout d'abord, il faudrait que les autorités locales veillent au respect des règles en vigueur et au bon fonctionnement de la profession en toute équité. Néanmoins, le plus gros travail d'organisation et de nettoyage devrait être assumé par les professionnels eux-mêmes à travers leur association respective. Ce sursaut salvateur devra être entamé justement par cette structure elle-même appelée à se dynamiser, se renforcer et rassembler toutes les compétences de la restauration autour des actions communes, concertées et solidaires. Inutile de rappeler qu'au sein de cette profession évoluent des compétences pleines de métier, de citoyenneté et d'imagination qui peuvent la développer et la tirer vers l'avant, à conditions que les intrus et les opportunistes s'estompent. C'est une tâche très difficile car la pourriture, la nullité et la corruption ont beaucoup altéré ce domaine
S.E.A
Eclairage
Le tourisme national, une priorité absolue
En ces temps d'été, il conviendrait bien de revenir sur cette problématique du tourisme interne ou encore national. Après une année de travail pénible et languissant, les familles marocaines à petites et moyennes bourses s'ingénient pour se permettre quelques jours loin de leur domicile de résidence. Les régions du pays, en particulier les cités côtières où on cherche fraîcheur et quiétude, sont tellement tentantes que les visiteurs nationaux n'y renoncent jamais. D'ordinaire, l'idée de voyage ne vient qu'à la dernière minute car, comme tout monde le sait, rares sont les familles qui planifient leur sorties bien à l'avance. Et puis c'est la grande aventure qui n'en finit pas. Le calvaire du transport pour les non motorisés et les coups d'arnaque dans la plupart des hôtels. Les vacances qui devraient donner à leurs auteurs repos et sérénité tournent au vinaigre, avec les vilaines surprises qui accompagnent le parcours. Cette situation dramatique dont souffre une bonne partie de nos citoyens interpelle le département de tutelle qui continue à tourner le dos au tourisme national, pourtant considéré comme la cheville ouvrière du secteur. Des pays touristiques telles la France, l'Espagne ou encore la Turquie en font leur cheval de bataille. Chez nous, de tout temps, on n'a pas daigné mettre en place des structures adéquates pour encourager et développer ce tourisme, au côté des réalisations de haut standing destinées à une catégorie touristique étrangère. Les différentes tentatives d'y remédier telle l'opération «Koounouz biladi», se paie la tête des concitoyens par ses bluffs attentatoires à la dignité nationale. Le comble c'est que la formule «tout compris» adoptée dans la majeure partie des hôtels luxueux se vendent pas plus de 200 DH la nuitée en pension complète, alors que pour le même produit dans le même hôtel, les «nationaux» louent la chambre à plus de 1000 DH en BB. De quoi s'arracher les cheveux de cette discrimination ahurissante. Pis encore, la plupart de ces hôtels pêchent par un mortel manque de clients puisqu'ils ne font que 20 à 30 % du taux de remplissage. Mais, ne se hasardent jamais à ouvrir leurs locaux aux nationaux à des prix préférentiels, au lieu de chômer presque toute l'année. En fait, l'absence d'une stratégie du département du tourisme en faveur de cette catégorie nationale qui voyage de plus en plus assène un coup dur au secteur. D'autant plus que se contenter du tourisme étranger est souvent une erreur monumentale puisque le tourisme à cette échelle est toujours sujet aux méandres de la conjoncture internationale et, partant, demeure constamment aléatoire et précaire. Un plan de développement du tourisme national est une priorité impérative qu'il faudrait prendre en compte et concrétiser dans les plus brefs délais, à commencer, bien sûr, par revoir ce système préjudiciable qu'est le « All Inclusive ». Des assises nationales consacrées uniquement à l'épanouissement du tourisme interne permettrait, sans doute, un débat fructueux axé sur le civisme et la solidarité qui devraient constituer, à jamais, notre force de pointe.
S.E.A
A chaque jour suffit sa peine
Au lendemain de la récente présentation du plan en perspective de l'INDH, on est en quête d'un meilleur bilan d'alphabétisation, notamment dans le milieu rural où l'illettrisme fait rage. Dans le Souss comme dans tant de contrées nationales, les taux de performance demeurent en deçà des aspirations escomptées. Toutefois, l'on peut constater, non sans réjouissance, que les femmes beaucoup plus que les hommes sont les plus prédisposées à s'instruire. Comme quoi l'approche du genre n'est pas aussi frustrante que dans d'autres domaines.


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