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Quand Benkirane attaque le peuple... Lapsus ou révélation de son vrai fond ?
Publié dans Aldar le 01 - 05 - 2025

Abdelilah Benkirane, ancien chef du gouvernement marocain, fait à nouveau polémique après une déclaration choc dans laquelle il a qualifié les Marocains de "Merrakcha", un terme à connotation péjorative, souvent utilisé de manière dédaigneuse dans le discours médiatique algérien à l'encontre du Maroc.
Cette sortie malheureuse soulève de nombreuses interrogations quant à la conscience de Benkirane de la gravité de ses propos, d'autant que ses mots ne peuvent être dissociés de leur contexte politique et social. Pour de nombreux observateurs, entendre de telles paroles de la bouche d'un homme politique révèle une dégradation préoccupante du niveau du discours politique et une incapacité manifeste à entendre la voix de la rue et le pouls de l'opinion publique.
Ce qui intrigue encore davantage, c'est que Benkirane, qui s'est longtemps présenté comme un homme du peuple et un défenseur des classes marginalisées, semble aujourd'hui retourner sa veste contre ce même peuple, dès lors que sa popularité semble vaciller ou que les attentes de l'opinion publique divergent de ses orientations. S'agit-il d'un complexe de perte du pouvoir ? Ou d'une tentative de créer la polémique pour rester sous les projecteurs ?
Plus inquiétant encore que les propos en eux-mêmes, le sous-entendu qu'ils véhiculent : selon Benkirane, critiquer sa personne reviendrait à perdre le droit d'être qualifié de « Marocain ». L'individu devient alors un simple « Mrouki », une expression qui insulte l'identité nationale des Marocains bien plus qu'elle ne vise un désaccord politique. Il s'agit d'une tentative flagrante d'accaparer le patriotisme et de justifier l'exclusion par la dévalorisation verbale.
En réalité, Benkirane n'est plus ce tribun charismatique capable de captiver les foules avec un discours populiste. Pour beaucoup, il peine aujourd'hui à s'adapter aux profondes transformations du paysage politique, notamment à l'éveil critique de la jeunesse marocaine. Plutôt que de faire un examen de conscience et d'abandonner les discours provocateurs, il choisit d'amplifier la stigmatisation de ceux qui s'opposent à lui.
Nous assistons aujourd'hui à un exemple frappant de déchéance du langage politique, où la relation entre le responsable et le citoyen se réduit à un échange de sarcasmes et d'injures. Ce que Benkirane a prononcé ne relève pas simplement d'un dérapage verbal, mais illustre une crise plus profonde au sein d'une élite politique qui n'a toujours pas compris que le respect du peuple est un principe fondamental et non une option.


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