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72 % des Français veulent mettre fin aux privilèges accordés aux Algériens en France
Publié dans Aldar le 10 - 07 - 2025

Dans un nouveau revers pour le régime algérien, un sondage réalisé par l'institut français CSA révèle que 72 % des Français sont favorables à la suppression des accords de 1968, qui offrent des facilités exceptionnelles aux ressortissants algériens en matière de séjour et de travail en France. Ce chiffre élevé traduit une exaspération croissante de l'opinion publique française face à des avantages jugés par beaucoup comme injustifiés, et relance une question de fond : pourquoi le régime algérien s'accroche-t-il à un accord devenu un fardeau pour les relations bilatérales, et pour son propre peuple, à l'intérieur comme à l'extérieur du pays ?
Signés dans un contexte historique particulier après l'indépendance de l'Algérie, ces accords avaient pour but initial d'organiser la circulation de la main-d'œuvre algérienne vers la France. Mais au lieu de servir de transition vers un partenariat équilibré, ils se sont transformés, au fil des décennies, en outil pour le régime algérien, lui permettant de détourner ses responsabilités vis-à-vis de ses citoyens en s'appuyant sur la France comme soupape économique et sociale pour exporter ses propres crises internes.
Le résultat ? Une émigration massive continue, un drain humain ininterrompu, et un régime incapable de proposer des réformes structurelles susceptibles d'encourager la jeunesse à rester, ou de restaurer la confiance des citoyens dans leur pays.
Le régime algérien, dirigé par le président Abdelmadjid Tebboune, n'a montré ces dernières années que confusion et impuissance face aux défis économiques et politiques du pays. À chaque fois que le dossier de l'immigration ou des accords bilatéraux refait surface, il se contente d'un discours creux sur la souveraineté, qui se traduit sur le terrain par davantage de répression et de restrictions des libertés, poussant ainsi la jeunesse algérienne à fuir le pays par tous les moyens.
Ironiquement, le pouvoir algérien ne cesse de clamer son rejet de toute "ingérence dans les affaires internes", tout en maintenant des accords anciens qui lient le sort de centaines de milliers d'Algériens à la politique migratoire française.
Si ces accords venaient à être abrogés – une option de plus en plus probable compte tenu des pressions politiques et sociales croissantes en France – les ressortissants algériens perdraient les avantages que le régime a longtemps utilisés comme levier politique, sans jamais rien offrir en retour à son peuple. Ils seraient alors traités comme n'importe quel autre ressortissant étranger, ce qui poserait de lourds défis à des milliers de personnes vivant déjà en France ou souhaitant s'y installer.
Mais la vraie question est la suivante : le régime algérien est-il prêt à assumer enfin ses responsabilités envers une population qu'il a toujours considérée comme "le problème de la France" ?
Les autorités algériennes saisissent chaque occasion pour critiquer la France sur le plan politique et historique, tout en conservant des accords datant de l'ère coloniale, parce qu'ils leur sont utiles sur le plan interne. Cette dualité hypocrite ne sert ni les relations bilatérales, ni la diaspora algérienne, ni même l'Algérie elle-même.
Dans un contexte marqué par une détérioration manifeste des relations diplomatiques entre Paris et Alger, et une montée du rejet français de ce qu'on perçoit comme un "traitement de faveur" pour les Algériens, le moment semble venu d'une remise à plat — non seulement des accords de 1968, mais aussi des politiques qui ont fait de l'exil une solution permanente à la faillite d'un régime en panne de réformes.


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