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Grogne chez le personnel médical
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 15 - 06 - 2004

Les grèves immobilisent plusieurs secteurs vitaux. Le mot d'ordre d'une grève nationale de 24 heures a été décrété par trois syndicats dans les hôpitaux, CHU, Centres de santé et dispensaires.
C'est la saison des grèves au Maroc. Il ne passe pas une semaine sans qu'une grève nationale ne soit lancée par un syndicat. Après la grève des fonctionnaires du ministère de l'Agriculture, des salariés de l'OFPPT, des pilotes de la RAM, des agents communaux, un autre secteur vital risque d'être immobilisé : la santé publique. L'UMT, la CDT et l'UGTM ont décrété le mot d'ordre d'une grève nationale de 24 heures le 23 juin 2004. «Ca chauffe dans la scène sociale. Et la grève des médecins et des infirmiers est une preuve supplémentaire du déficit de dialogue entre le gouvernement et les partenaires sociaux», explique un haut responsable syndical qui a requis l'anonymat. Il ajoute que plusieurs décrets relatifs au statut des fonctionnaires dans la fonction publique ont été modifiés de façon unilatérale. «C'est une première qui souligne de façon dangereuse le déficit de concertations entre le gouvernement et les syndicats. Il est à craindre un retour sur un nombre d'acquis sociaux», dit-il.
Et justement, les revendications des médecins, infirmiers, techniciens et administrateurs, dépendant du ministère de la Santé, ont trait à la consolidation d'acquis sociaux. «Leur principale revendication concerne la prime de risque», précise Mohamed Mezzour, responsable à la Fédération nationale de la Santé, affiliée à l'UMT. Cette prime est accordée au personnel tant qu'il est en fonction et supprimée après la retraite. «C'est une aberration ! Une personne qui a contracté la tuberculose ou l'hépatite C dans l'exercice de ses fonctions ne va pas guérir une fois qu'elle a atteint l'âge de la retraite», martèle M. Mezzour. Les médecins et les infirmiers tiennent d'autant plus à cette prime qu'elle représente 25% de leur salaire. Les grévistes ont au demeurant d'autres revendications : révision du statut des médecins et des infirmiers et instauration d'un régime indemnitaire pour les heures de garde. Ils demandent également la suppression de la dernière augmentation des prix de visite et de soin dans les hôpitaux qui a «intensifié le malaise au sein des établissements et donné lieu à des confrontations entre le personnel et les patients». Les CHU, hôpitaux, centres de santé et dispensaires sont concernés par la grève du 23 juin.
A qui vont s'adresser les citoyens s'ils ont besoin de soins médicaux? «C'est pour les citoyens que nous avons maintes fois ajourné cette grève», explique Mohamed Mezzour. Il ajoute que la Primature avait promis aux syndicats d'accorder «un traitement à part» à la santé, mais que cette promesse est restée «lettre morte». Les services de réanimation, d'urgence et de garde seront toutefois maintenus dans tous les hôpitaux.


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