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Rachidi : «Une nouvelle page commence»
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 08 - 10 - 2004

Le directeur du bureau régional d'Al Jazira à Rabat, Hassan Rachidi, qui a fait ses première armes à la chaîne de radio Médi 1, estime que les tensions entre Rabat et et la chaîne qatariote sont, désormais, de l'histoire ancienne.
ALM : Quel est le statut du bureau d'Al Jazira à Rabat?
Hassan Rachidi : La direction d'Al Jazira ambitionne de faire du bureau de Rabat un véritable bureau régional, qui couvre l'ensemble des pays du nord-ouest africain. Bien évidemment, il va falloir auparavant que ce bureau fasse ses preuves au Maroc.
Pensez-vous que ce pari est simple à relever?
Le Maroc regorge de sujets intéressants à traiter. Que ce soit sur le plan politique, économique, social ou culturel.
Lors de la période estivale, l'actualité politique a nettement diminué. Nous avons donc mis l'accent sur les évènements culturels en couvrant les principaux festivals du pays, notamment à Rabat, Asilah, Essaouira et Volubilis.
D'un autre côté, nous avons participé à plusieurs émissions, diffusées à Al Jazira, par des reportages réalisés au Maroc. C'est le cas de l'émission "Aourak Takafiya".
En fait, nous tenons à ce que le point de vue des intellectuels, hommes politiques, journalistes et autres acteurs socio-économiques marocains soit présent dans les émissions de débats d'Al Jazira.
Y a-t-il pour vous des sujets plus intéressants que d'autres ?
Justement, les directives de la direction d'Al Jazira est de nous ouvrir sur toutes les composantes de la société marocaine et tous les courants politiques.
Vous savez, nous proposons régulièrement des documentaires à notre rédaction à Doha. Parfois, nous insistons énergiquement pour que tel ou tel sujet soit accepté. C'est tout à fait normal, car le bureau de Rabat est beaucoup plus proche de l'actualité marocaine que nos collègues à la rédaction centrale.
A terme, le bureau d'Al Jazira aura-t-il sa propre émission?
Nous avons proposé à la direction d'Al Jazira d'animer à partir de notre bureau de Rabat, et à l'instar de "Mine Washington", une émission hebdomadaire ou mensuelle. Cette émission pourra traiter des questions d'actualité marocaine, algérienne, tunisienne, mauritanienne ou libyenne. A travers ce projet, nous espérons diminuer l'hégémonie de l'actualité du Machrek à l'écran et promouvoir le Maghreb. En tout cas, cette idée a été très bien accueillie par la direction de la chaîne. Elle est actuellement à l'étude.
Mais je pense que l'annulation par le Maroc du visa pour les citoyens algériens est un aspect positif vers la réalisation de cet objectif. Ceci dit, techniquement, le bureau de Rabat n'est pas tout à fait prêt à lancer une telle émission.
La construction du studio n'est pas encore terminée et le matériel pour la diffusion par satellite est en cours d'acheminement.
En tant que chef de bureau régional, que pensez-vous des écarts commis par les correspondants d'Al Jazira que ce soit au Maroc, en Mauritanie ou ailleurs?
Aujourd'hui, ce genre de problème est vite résolu. La chaîne d'Al Jazira dispose d'une charte d'honneur et un Code d'ethique considéré comme une Bible.
En cas de problème de ce genre, il suffit d'ouvrir ce code et y trouver la solution. Si un journaliste, où qu'il soit, donne une fausse information, toute une procédure est déclenchée.
La fausse information n'est plus diffusée. Juste après, le journaliste la rectifie, explique l'origine de l'erreur et fait ses excuses en direct.
Par ailleurs, Al Jazira a mis sur pied un comité de contrôle de la qualité qui travaille 24 heures sur 24 et dans un lieu tenu secret. Ce comité remet toutes les 12 heures, un rapport à la direction de la chaîne sur tout ce qui a été diffusé par Al Jazira. Je pense que de cette manière nous éviterons beaucoup de fautes graves.
A un certain moment, les relations entre le gouvernement marocain et Al Jazira étaient tendues. Qu'en est-il aujourd'hui?
Puisque le gouvernement marocain a autorisé l'ouverture de ce bureau de Rabat, j'estime que la page du passé a été tournée. Une nouvelle page commence. Sincèrement, je pense qu'il s'agissait beaucoup plus d'un malentendu que d'une véritable tension.
Aujourd'hui, les choses sont claires. Je sens que les pouvoirs publics marocains ont la ferme intention d'encourager l'émergence d'un paysage audiovisuel performant. Jusqu'à présent aucun responsable marocain ne m'a interdit d'envoyer quoi que ce soit par satellite, sachant que nous passons toujours par les installations de la RTM. Nous tenons donc à ce que nos relations soient parfaitement conformes à la déclaration du ministre de la Communication, qui a souhaité que la presse reflète la vérité avec ses avantages et ses inconvénients.
Comment vous comportez-vous avec la tension qui règne entre le Maroc et l'Algérie?
Nous ne privilégions aucun des deux pays dans l'exercice de notre métier.
Nous ne sommes pas un parti politique. Je suis Marocain et fier de l'être.
Mais je suis tenu de placer mon professionnalisme au-dessus de ma marocanité. Si nous penchons pour une partie contre une autre nous perdrons notre légitimité, notre fiabilité et notre objectivité, acquises grâce à nos efforts et aux sacrifices de nos collègues morts sur le terrain.
Certains milieux politiques marocains craignent que vous ne donniez encore plus de crédit aux islamistes. Qu'en pensez-vous?
Jusqu'à présent nous nous sommes efforcés à traiter avec tous les courants politiques, sans parti pris. Nous considérons le PJD comme un parti national, comme cela est le cas pour l'Istiqlal, l'USFP et toutes les autres formations. En fait, nous sommes prisonniers de notre slogan: l'opinion et l'opinion contraire.
Si nous reflétons l'avis d'un islamiste sur une question donnée, nous donnerons automatiquement la parole à une personnalité de gauche.
Même chose pour la majorité et l'opposition.


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