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Boussaïd : "Les fantômes risquent la révocation"
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 16 - 03 - 2005

Le ministre de la Modernisation des secteurs publics, Mohamed Boussaïd, estime que le chiffre exact des fonctionnaires fantômes ne peut-être avancé tant que le recensement lancé par son département n'est pas terminé. Entretien.
ALM : Dans le dossier des fonctionnaires fantômes, on avance souvent des chiffres faramineux, 80.000 parfois. Qu'en est-il réellement?
Mohamed Boussaïd : Avant de soulever la question du nombre exact des fonctionnaires communément appelés fantômes, je souhaiterais faire deux remarques qui me paraissent essentielles. Je tiens, tout d'abord, à souligner que nous ne pouvons plus, aujourd'hui, admettre qu'il existe parmi nous des fonctionnaires qui reçoivent leurs salaires de manière indue. Pour cela, il faudrait procéder de manière rationnelle, sans précipitation aucune et surtout avec l'implication de tous. Ensuite, nous devrions disséquer cette notion de "fonctionnaires fantômes" afin de voir ce qu'elle décèle comme significations. Ceci dit, pour revenir à votre question, celle relative au nombre de "fonctionnaires fantômes", je peux vous assurer que tous les chiffres que vous pourrez entendre ne seront pas fondés sur des données scientifiques. Car jusqu'à présent l'opération de recensement n'est pas achevée.
Vous avez parlé d'une opération de recensement. Où en êtes-vous précisément?
Cette campagne de recensement qui a débuté en 2003 est en phase finale. Le ministère a préparé des formulaires que tous les fonctionnaires doivent remplir et faire signer par leurs supérieurs hiérarchiques. Ils doivent également expliquer la tâche exacte qu'ils exécutent au sein de leur administration. Une fois que nous aurons centralisé toutes ces informations, nous pourrons avoir une visibilité.
En termes de sanctions, que risque un fonctionnaire fantôme?
Les statuts de la fonction publique sont très clairs et ne souffrent d'aucune faille. Ils parlent de l'absentéisme et de l'abandon de poste. Dans ces cas, l'Administration envoie une lettre de mise en demeure à l'intéressé. Si ce dernier ne réagit pas dans un délai de 48 heures, son salaire est gelé. Deux mois plus tard, en l'absence de réaction, le fonctionnaire est exclu. Et dans ces cas, il doit passer par un conseil de discipline pour qu'il s'explique sur son abandon de poste.
Tout le monde sait qu'il ne peut y avoir de fonctionnaires fantômes sans la complicité de l'Administration. D'où l'intérêt du contrôle. Avez-vous envisagé des mesures dans ce sens?
Absolument. La vision que le ministère et l'ensemble du gouvernement ont développée consiste à rapprocher la présence physique du fonctionnaire de la paie. Il s'agit pour chaque Administration d'attester, et ce de manière régulière, que tel et tel fonctionnaire est effectivement présent et qu'il est en charge de telle ou telle mission. C'est un système, à mon avis, qui va prouver son efficacité, car il responsabilise tout le monde. Il permet surtout à l'Etat de disposer d'une base de données centralisée consultable par tous les départements.
Etes-vous conscient, en tant que ministre chargé de la Fonction publique, que l'Administration compte des fonctionnaires fantômes malgré eux?
Bien évidemment. Des accident de parcours surviennent partout. Nous sommes donc conscients qu'il existe des fonctionnaires qui souhaitent sérieusement travailler et prouver leurs potentialités. Je leur dirais, cependant, que s'ils ont effectivement le sens du service public, il faut qu'ils cherchent un redéploiement dans une autre Administration publique. Ce qui me pousse à soulever la question du redéploiement et de la mobilité. Le cloisonnement entre les différents départements doit disparaître de manière définitive. Un fonctionnaire doit avoir la possibilité de changer de domaine si ces compétences le lui permettent. Je dois également insister sur le rôle de la formation continue. Bref, le ministère de la Modernisation des secteurs publics a la ferme intention d'instaurer de nouveaux standards en matière de gestion des ressources humaines. C'est pour cela que le réseau des DRH que je rencontre régulièrement est appelé à jouer un rôle stratégique.


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