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L'Institut Groupe CDG explore l'année 2023
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 01 - 12 - 2022

Une rencontre organisée avec des économistes et experts de différents horizons
«Comment se présente 2023 ?». C'est la question à laquelle l'Institut Groupe CDG a tenté de répondre lors d'une rencontre en ligne avec la participation des économistes et experts de différents horizons, notamment Javier Diaz Cassou, Senior Economist, World Bank Group, Fatima Ezzahra El Mansouri, responsable gestion de portefeuilles, CDG, Taoufik Abbad, chef de la division synthèses macroéconomiques, DEPF, ministère de l'économie et des finances, ainsi que Karim El Mokri, économiste chercheur. Pour Javier Diaz Cassou, «l'économie marocaine a des atouts importants, surtout sa résilience et un cadre macro-économique et des institutions en charge des politiques publiques qui sont très solides [...]. Même dans un contexte incertain, l'économie marocaine continuera de croître à un niveau au-dessus de l'économie mondiale». En effet, l'économie nationale affiche actuellement plusieurs signes de reprise : taux d'utilisation des capacités de production supérieur à 70% selon la dernière enquête de Bank Al-Maghrib, hausse des créations d'emplois en milieu urbain au deuxième trimestre et baisse du taux de chômage global, vigueur des exportations hors phosphates et dérivés, plus de 60 mille créations d'entreprises à fin septembre, etc.
Etat social
Le PLF 2023 fait de la généralisation de la couverture de la protection sociale un des axes d'intervention prioritaires du gouvernement. Ceci devrait néanmoins être accompagné par l'amélioration des services publics de santé, afin d'éviter le manque d'attractivité dont a souffert le régime du Ramed auparavant. Il faut également trouver des solutions au problème de la couverture territoriale des CHU et des infrastructures sanitaires, au déficit en termes d'effectifs des médecins, des techniciens de santé et des infirmiers, de la qualité d'accueil et des soins, etc. C'est ainsi que Karim El Mokri a insisté sur le fait que «les réformes requièrent l'adhésion des citoyens et leur confiance. La confiance requiert deux ingrédients : des actions de court terme qui ont un impact sur la vie des citoyens et une justice lorsqu'il s'agit de supporter le coût de ces réformes».
Politique monétaire
Bank Al-Maghrib a pris la décision au mois de septembre d'augmenter le taux directeur de 50 points de base pour le porter à 2%. Ceci a provoqué l'augmentation de la volatilité des cours sur les marchés financiers nationaux qui demeurent aujourd'hui fragiles et en attente des prochaines décisions de la banque centrale.
Il convient de noter que ce premier resserrement de politique monétaire entamé par Bank Al-Maghrib n'est pas curatif et qu'il a essentiellement pour objectif d'agir sur les anticipations d'inflation des opérateurs économiques marocains. Toutefois, cette hausse des taux est une aubaine pour les épargnants, puisqu'elle va augmenter les taux réels servis, après plus d'une décennie de taux très bas. Les perspectives d'évolution des marchés de capitaux demeurent globalement positives. En effet, comme évoqué par Fatima Ezzahra El Mansouri, «la crise de la Covid est derrière nous, les agrégats macro-économiques du Maroc sont solides, le déficit budgétaire a été maintenu en dessous de 5% du PIB. Ça nous laisse présager une année 2023 qui ramènera de la stabilité et beaucoup d'opportunités sur les marchés».
Une trajectoire résiliente
Le changement climatique peut impacter la trajectoire d'évolution de l'économie marocaine. Les chocs pluviométriques expliquent 37% de la volatilité de la croissance. L'adaptation est donc essentielle, notamment à travers la gestion de la rareté de l'eau à court termes, via le développement des infrastructures traditionnelles et non traditionnelles. Mais ceci n'est pas suffisant, il faut travailler à moyen et long termes sur la gestion de la demande et sa rationalisation. En matière d'atténuation, le Maroc gagnerait à décarboner son économie.
Même si le Royaume est un pays à faibles émissions de gaz à effet de serre, son intégration aux économies européennes qui affichent des ambitions claires dans ce sens, son taux d'investissement élevé de 30% du PIB en moyenne et les infrastructures qu'il a déployées dans le secteur des énergies renouvelables le positionnent pour faire de la décarbonation une opportunité lui permettant de consolider sa croissance à moyen et long termes. En conclusion, les crises récentes peuvent bien être une aubaine pour le Royaume. Comme a tenu à le souligner Taoufik Abbad, «il y aura des crises à répétition et on doit les saisir comme des accélérateurs [...]. On doit accompagner les mouvements qui s'opèrent au niveau mondial et renforcer notre capacité d'adaptation et de résilience».


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