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José Maria Aznar dément être le père de l'enfant de Rachida Dati
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 05 - 09 - 2008

En l'espace de quelques jours et avant que Rachida Dati ne confirme l'information, un voyeurisme à la limite de l'obscène s'est emparé de la presse française qu'elle soit politique ou people.
Alors que Carla Bruni était occupée à organiser sa rentrée télévisuelle pour la promotion de son album intitulée « Comme si de rien n'était » et lustrer sa nouvelle fonction de première Dame de France, le Breaking news People de la semaine fut goulument accaparé par la ministre de la Justice Rachid Dati. Depuis quelques jours déjà, les photos la montrant habillée d'un noir amincissant qui peine à camoufler les rondeurs d'une femme enceinte ont créé un énorme Buzz révélant par la même occasion une intense curiosité à son égard.
En l'espace de quelques jours et avant que l'intéressée ne confirme l'information, un voyeurisme à la limite de l'obscène s'est emparé de la presse française qu'elle soit politique ou people. Les commentateurs se sont transformés l'espace d'une opération en spécialistes de la layette rose et de la robe ample.
Rachida Dati ne laissa pas le suspense s'installer davantage. Poussée sans aucun doute par les inévitables rondeurs que les jours qui s'égrènent ne manqueraient pas de montrer ou simplement par une volonté de faire taire les rumeurs les plus folles, elle confirma aux journalistes, avec les précautions médicales d'usage, l'information de « l'heureux événement » : «Je veux rester prudente, car ce n'est pas encore consolidé. Je suis encore dans une zone à risques. J'ai 42 ans. (elle en aura 43 le 27 novembre prochain) J'ai toujours dit que c'était fondamental pour moi (…) Si c'est consolidé, je serai heureuse et j'aurai l'impression d'avoir bouclé la boucle. Sinon j'en serai très chagrinée, mais je mettrai du rouge à lèvres là-dessus et je porterai ce sac toute seule». Rachida Dati n'est pas la première ministre en exercice à tomber enceinte. Les trois exemples les plus récents et les plus cités sont trois femmes socialiste, membres du gouvernement, Ségolène Royal, l'actuelle challenger de François Hollande, Frédérique Bredin, ancienne ministre de la Jeunesse et des Sports des gouvernements d'Edith Cresson et de Pierre Bérégovoy et Florence Parly, ancienne secrétaire d'Etat au Budget dans les années 2000.
Une des grandes particularités du cas Dati est que le père de son enfant à venir reste inconnu du grand public. Lorsque les journalistes ont essayé d'en éclairer l'identité, Rachida Dati se raidit : «J'ai une vie privée compliquée et c'est la limite que je me pose vis-à-vis de la presse. Je ne dirai rien là-dessus». Cette absence d'information laisse libre-cours à toutes les rumeurs et à tous les investigateurs en herbe. Alors qu'on la disait dans les filets amoureux d'un grand capitaine de l'industrie française, le site d'information marocain «L'observateur» lance l'information selon laquelle le père de l'enfant de Rachid Dati n'est autre que l'ancien premier ministre espagnol José-Maria Aznar. Sans aucun doute flatté dans son orgueil par cette généreuse attribution, Aznar dément, s'offusque et menace de poursuivre en justice. Il aurait, selon le « Pais », donné ordre à ses avocats de se tenir «prêts à intenter une action en justice à l'encontre de quiconque serait à l'origine de rumeurs à [son] endroit ainsi que contre n'importe quel média qui s'en ferait l'écho». Rachida Dati accompagne cette grande confession par une interview au magazine «Le Point» qui la décrit comme une femme «affranchie qui ne craint plus guère, à présent que la réaction de son papa». Il lui offre la Une avec ce titre «Le Mystère Rachida Dati». Après une traversée du désert qui avait vu les lumières médiatiques se concentrer uniquement sur son caractère cassant et autoritaire qui serait à l'origine de multiples départs de son cabinet, après son éloignement de la Task Force gouvernementale qui se réunit régulièrement avec Nicolas Sarkozy au nez et la barde de François Fillon, Premier ministre, Rachida Dati effectue un grand retour au devant de la scène.
Les caméras et les objectifs auront loisir à scruter les évolutions du ventre ministériel, les fins limiers à trouver, photo à l'appui, l'identité du père géniteur, et les sociologues à s'interroger sur les évolutions des mentalités que ne manquerait pas de provoquer, auprès des jeunes issus de l'immigration, l'exemple d'une symbolique ministre de la République, de parents maghrébins, et qui conçoit un enfant en dehors des liens sacrés du mariage et de père inconnu.


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