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Israël dans l'attente d'un gouvernement
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 21 - 10 - 2008

En dépit de la conclusion d'un accord avec le Parti travailliste, Tzipi Livni $peine à constituer un nouveau gouvernement du fait de la réticence des partis religieux ultra-orthodoxes à lui apporter leur soutien.
Elue le 17 septembre dernier à la tête de Kadima pour succéder à Ehoud Olmert contraint de démissionner de ses fonctions de Premier ministre en raison d'un scandale politico-financier, Tzipi Livni multiplie les consultations en vue de constituer son futur gouvernement. La ministre des Affaires étrangères peut se flatter d'un premier succès, à savoir la conclusion d'un accord, en début de semaine dernière, avec le Parti travailliste. Son dirigeant, le ministre de la Défense Ehoud Barak, après avoir longtemps hésité, a fini par accepter le maintien de sa formation au sein du futur gouvernement. Moyennant quelques concessions de pure forme. Il obtient le titre de Premier vice-Premier ministre, mais avec un droit de veto sur les questions mises à l'ordre du jour de chaque Conseil des ministres. S'il n'a pas obtenu satisfaction en ce qui concerne le limogeage de l'actuel Garde des Sceaux, Daniel Friedman, tête de Turc de la gauche israélienne, ou sur l'octroi d'une rallonge budgétaire, Ehoud Barak peut se féliciter d'avoir évité le pire, la tenue d'élections législatives anticipées.
Celles-ci se seraient soldées par la victoire de l'opposition par le leader du Likoud, Benyamin Netanyahou, et par une véritable déroute pour le Parti travailliste, crédité d'à peine douze sièges par les instituts de sondages.
L'accord intervenu entre Kadima, le Parti travailliste et Gil, le Parti des retraités ( soit au total 55 députés) ne permet pas pour autant à Tzipi Livni d'avoir une majorité de sièges à la Knesset, le Parlement israélien. Pour dépasser le seuil fatidique des 61 députés, soit un député de plus que la moitié des 120 élus à la Knesset, elle doit, soit trouver un accord avec le Shass ( 12 élus), et le parti religieux ashkénaze Yahadout Hatorah ( 5 élus), soit avec le Meretz, une formation laïque, dont le soutien lui apporterait, celui tacite, des dix députés arabes soucieux d'éviter un recours au pouvoir du Likoud. C'est dans ces deux directions que Tzipi Livni entend orienter ses efforts dans les jours, voire les semaines à venir. La plupart des observateurs estiment en effet que chacun de ces partis fera monter les enchères et retardera d'autant la formation du futur gouvernement jusqu'à la fin des 42 jours dont Tzipi Livni dispose pour former son cabinet. Le Meretz cherche ainsi à obtenir des assurances à la fois sur l'abandon du projet de réforme du système judiciaire élaboré par Daniel Friedman et sur la détermination de Tzipi Livni à mener à bien la conclusion d'un accord de paix avec les Palestiniens. Le Shass et Yahadout Hatorah conditionnent leur participation à une revalorisation substantielle des allocations familiales, mesure à laquelle le ministre des Finances Kadima Ronny Bar On est opposé. Il voit même dans l'actuelle crise financière internationale et la menace de récession planant sur l'économie israélienne une raison supplémentaire de ne pas alourdir, par de nouvelles dépenses sociales, le déficit budgétaire israélien.
Tzipi Livni doit donc choisir entre un gouvernement de large coalition, incluant les partis religieux, et un gouvernement disposant d'une faible majorité au Parlement mais capable de tenir jusqu'à la fin de la mandature prévue en mars 2010. Même si elle ne cache pas ses préférences pour la première solution, elle n'exclut pas pour autant la seconde. Pour une simple raison. Elle sait que l'absence d'élections législatives anticipées provoquera une crise interne au sein du Likoud où les opposants à Benyamin Netanyahou, en particulier l'ancien ministre des Affaires étrangères, Sylvan Shalom, en profiteront pour contester le leadership de l'ancien Premier ministre et sa stratégie de maintien de son parti dans l'opposition au processus de paix. Un affaiblissement du Likoud permettra à Tzipi Livni de consolider sa formation, Kadima, et de démontrer que ce parti centriste peut survivre au départ de l'un de ses principaux fondateurs, Ehoud Olmert, après Ariel Sharon. Quitte à briser net l'espoir nourri par le Parti travailliste de redevenir la principale force politique israélienne en continuant à siéger au sein du gouvernement, quel qu'il soit.


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