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Nicolas Sarkozy à l'heure d'un mini remaniement
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 16 - 01 - 2009

Lors de ce mini remaniement, deux hommes restent en tête-à-tête. Le Premier ministre François Fillon qui, parlant de Nicolas Sarkozy, dit qu'il est «l'amiral et je suis le commandant qui fait tourner le bateau et son équipage».
Il ne s'agit, en fait, ni d'un grand chambardement digne des grandes remises en questions ou des ruptures d'importance ni d'un changement de têtes d'affiches destiné à indiquer une autre direction et à tracer une autre politique. Les expressions «remaniement perlé», «jeu de chaises musicales», «ajustement technique» reflètent d'avantage les choix en la matière de Nicolas Sarkozy.
Trois hommes et une femme incarnent cette nouvelle action présidentielle. Il y a d'abord Xavier Bertrand qui quitte le ministère du Travail pour aller s'occuper de très près de l'UMP, le parti du président. Sa mission est un sacré challenge : mettre au pas un parti qui, à plusieurs reprises, s'est transformé en forum d'opposition à certaines réformes du président puisqu'il n'a pas su produire un discours efficace de soutien et de pédagogie et une infaillible discipline de ses députés au Palais Bourbon. La grave accusation fut lancée à son encontre : Un parti qui n'est pas tenu, laissé à l'abandon. Xavier Bertrand, auréolé de sa fidélité aveugle à Nicolas Sarkozy, de son efficacité de bulldozer, arrive à la veille des échéances européennes de juin prochain et surtout pour préparer les conditions de la reconquête de … 2012.
Il cède son maroquin ministériel à un autre fidèle de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux qui jusqu'aux dernières heures au ministère de l'Immigration et l'identité nationale, subit les quolibets de l'opposition qui a dénoncé le coût politique et financier de ses expulsions. Brice Horteufeux revendique 45.000 expulsions effectuées depuis la création de son ministère, or signale un communiqué du PS : «Selon un sénateur UMP, le coût d'une expulsion s'élève à 21.000 euros. Ce qui permet de chiffrer à près d'un milliard le bilan de cette politique des quotas d'expulsion». Sans oublier de préciser que «ces quotas sont atteints pour l'essentiel via des reconduites de ressortissants communautaires - Roumains et Bulgares - susceptibles de revenir sur le territoire».
En partant, Brice Hortefeux, décrit par ses adversaires comme le «Stakhanov des expulsions», remet les clefs de son ministère à Eric Besson, marocain de naissance puisqu'il avait vu le jour à Marrakech, de mère libanaise et de père instructeur dans l'armée. Pour bien souligner le croustillant écart, des âmes charitables se sont permis de rappeler ce qu'écrivait Eric Besson sur la politique d'immigration de Nicolas Sarkozy dans un livre intitulé «Les inquiétantes ruptures de Nicolas Sarkozy» : «En supprimant ou en restreignant fortement les principaux dispositifs de régularisation, Nicolas Sarkozy se prive des outils permettant une régularisation au fil de l'eau et évitant ainsi les régularisations de masse. En d'autres termes, Nicolas Sarkozy fabrique des sans-papiers, lui qui prétend lutter contre l'immigration clandestine !»
La femme de l'histoire n'est autre que Rachida Dati. Alors qu'un faisceaux de rumeurs la donnaient partante, la voici qui confirme elle même, après que François Fillon ait précisé qu'elle «ne bougera pas», qu'elle n'a pas du tout l'intention de quitter le gouvernement. Rachida Dati dément par la même occasion l'hypothèse qui garantissait sa sortie du gouvernement en mai prochain lorsqu'elle infirme avoir accepté de conduire la liste UMP de l'Ile de France pour les élections européennes.
Lors de ce mini remaniement, deux hommes restent en tête-à-tête. Le Premier ministre François Fillon qui, parlant de Nicolas Sarkozy, dit qu'il est «l'amiral et je suis le commandant qui fait tourner le bateau et son équipage». Il n'a d'ailleurs pas caché son désir de rester à Matignon jusqu'à 2012 avec cet argument : «j'ai toujours défendu l'idée qu'un gouvernement devait durer grosso modo la durée d'une législature sans exclure des modifications en cours de route».
Et puis il y a le président lui même. L'envie de changer de commandant le démange activement mais la pesanteur du calendrier politique, le contexte de ta crise économique, la manifeste difficulté de retrouver un autre casting qui injecte un autre souffle à son action l'obligent à ronger son frein jusqu'au lendemain des élections européennes de juin prochain.


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