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Le coup d'éclat annoncé de Nicolas Sarkozy au G20
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 02 - 04 - 2009

Les plus pernicieux pensent que la montée d'adrénaline de Nicolas Sarkozy est liée à la présence de Barack Obama qui pour sa première sortie en Europe, a de fortes chances de lui voler la vedette.
Nicolas Sarkozy va-t-il faire son «Mouamar Kadhafi» à Londres, claquer la porte d'un sommet international sous prétexte qu'il n'est pas d'accord avec ses conclusions et le plafond de ses ambitions ? La question est sur toutes les lèvres depuis que le président français a publiquement fait connaître son courroux du consensus qui tarde à venir et son désir de ne pas participer à «un sommet pour rien».
La dernière sortie de Nicolas Sarkozy sur le sujet avait des allures d'un ultimatum qui fait monter la tension. Alors que les sherpas des présidents participant au sommet de Londres n'avaient pas encore terminé leurs réunion marathoniennes, Nicolas Sarkozy sort de sa réserve avec une menace très claire : «Aujourd'hui, aucun accord n'est stabilisé (…) Le compte n'y est pas (..) Je ne m'associerai pas à un sommet qui se conclurait par un communiqué de faux compromis, qui ne traiterait pas les problèmes qui nous occupent (…) La politique de la chaise vide marquerait un échec qui serait celui du sommet».
Nicolas Sarkozy a par ailleurs détaillé l'objet de la discorde qui empêche la conclusion d'un accord qui satisfait l'ensemble des participants. Il s'agit de la gestion des paradis fiscaux dénoncés un facteur fossoyeur du système financier qui aggrave la crise économique : «Nous voulons très clairement qu'on précise ce qu'est un paradis fiscal, qu'il y ait une ou plusieurs listes de places financières qui ne coopèrent pas au regard des critères de l'OCDE, et qu'on en tire les conséquences (…) La position traditionnelle anglo-saxonne était une position de relative tolérance».
Avant de faire ce constat menaçant, Nicolas Sarkozy avait déjà laissé dire par sa ministre de l'Economie, Christine Lagarde, que quitter le sommet n'était pas une option à exclure : «Le président Sarkozy a été très clair sur ce plan. Il dit « si les résultats escomptés ne sont pas là, je ne signerai pas le communiqué». Cela signifie quitter le sommet. Je crois qu'il est très déterminé».
Parallèlement à cette affirmation tranchée, Nicolas Sarkozy avait diffusé une tribune parue hier mercredi dans des grands quotidiens comme l'International Herald Tribune, Washington Post, El Pais ou le japonais Yomiuri Shimbun, dans laquelle il utilise les cordes de la dramatisation : «L'échec nous est interdit, le monde ne le comprendrait pas, l'Histoire ne nous le pardonnerait pas».
Cette posture originale de Nicolas Sarkozy qui menace ouvertement de quitter le G20 a été diversement commentée. Les plus magnanimes estiment que Nicolas Sarkozy se comporte avec le G20 comme son œuvre qu'il avait montée de toutes pièces alors que la grand ami américain était paralysé par la fièvre électorale, tandis que d'autres pensent que Sarkozy veut faire sur un plan planétaire ce que Nicolas a l'habitude de faire sur un plan domestique : coups de gueule, volontarisme et culture du résultat. Les plus pernicieux pensent que la montée d'adrénaline de Nicolas Sarkozy est liée à la présence de Barack Obama qui pour sa première sortie en Europe, a de fortes chances de lui voler la vedette. D'ailleurs, l'opposition socialiste a repris une partie de cette argument popur fustiger le comportement de Nicolas Sarkozy qui, selon le député Pierre Moscovici, a «un côé De Gaulle au petit pied» : «Nicolas Sarkozy, qui est peut-être un peu frustré de ne plus apparaître comme le maître du monde, utilise une technique qui est extrêmement vieille c'est-à-dire : «si ça marche c'est grâce à moi, si ça ne marche pas c'est la faute des autres». L'ancien premier secrétaire du PS, François Hollande, a de son côté pris le parti involontaire d'en rire avec cette formule qui a de fortes chances de faire mouche : «Vous imaginez M. Barack Obama dire à Londres «si vous ne relancez pas l'économie européenne je pars», vous imaginez les responsables des pays émergents dire «si on n'a pas notre dû nous partons», il resterait qui autour de la table?».


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