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Il tue et enterre sa femme dans le hall de la maison de son père
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 30 - 10 - 2009

Suite à un malentendu, un coiffeur a tué sa femme à Tnine Ourika, à 35 km de la ville ocre. Il l'a enterrée au hall du domicile de son père. Huit mois plus tard, il dévoile le secret à la police.
«J'ai tué ma femme, Bahija...». La phrase qui ne choque plus les policiers qui sont habitués à entendre les aveux des meurtriers. Nous sommes dans les locaux du service préfectoral de la police judiciaire de la ville ocre. Le matin du dimanche 18 octobre, les couloirs sont presque déserts. Seuls un ou deux bureaux sont occupés par les limiers qui assurent la permanence.
«J'ai tué ma femme», répète sur un ton sérieux ce coiffeur de trente et un ans qui se tient devant le chef de la brigade. Ce dernier qui paraît serein lui demande de s'asseoir pour reprendre son souffle. Peut-être qu'il s'agit d'un aliéné mental ou d'un vrai meurtrier qui décide de se confesser avant de se donner la mort.
- «Où est ta femme ?
- Je l'ai tuée il y a huit mois, en février dernier».
Les limiers remarquent que le jeune coiffeur ne présente aucun signe prouvant qu'il est aliéné mental. Il n'a pas l'air de vouloir se suicider. Tranquille, il semble être sérieux et sûr de ses paroles. Où l'a-t-il tuée et enterrée ?
«À Tnine Ourika...», affirme-t-il sans manifester le moindre regret.
Aussitôt, le chef de la brigade de la PJ alerte le chef de la brigade de la Gendarmerie royale de Tnine Ourika, à trente-quatre kilomètres de Marrakech et l'informe qu'ils seront dans trois quart d'heure chez eux en compagnie d'un coiffeur qui prétend avoir tué sa femme, il y a huit mois et l'a enterrée au domicile de son père. Rapidement, ils le mettent dans un fourgon et le chauffeur démarre. Il ne s'arrête qu'une fois devant le poste de la Gendarmerie de Tnine Ourika. Ils le conduisent alors vers le domicile de son père. Il leur indique le lieu où il a enseveli sa femme, Bahija. Ils commencent à creuser. Et le jeune coiffeur qui se tient dans un coin semble être perdu . Il se souvient du premier jour où il est tombé amoureux de Bahija. Quand il lui a exprimé, il y a deux ans, ses sentiments, elle n'était encore qu'une lycéenne âgée de dix-neuf ans. Il est vite passé aux choses sérieuses et lui a proposé le mariage. Avec un beau sourire aux lèvres, elle lui a exprimé son accord, à la seule condition qu'elle n'abandonne pas ses études. La nuit des noces a été célébrée et le couple s'est retrouvé sous le même toit. Durant les premières semaines, ils étaient au septième ciel. Le coiffeur passait sa journée au salon et Bahija partageait sa journée entre le domicile et le lycée. Au fil du temps, il a commencé à être jaloux. Il n'accepte plus le fait qu'elle parte au lycée. Une idée qu'elle refusait catégoriquement. Bien qu'ils aient eu un enfant en 2008, leur relation se détériorait au fil des jours au point que le coiffeur a décidé de quitter la ville ocre à destination de Tnine Ourika pour demeurer chez son père. En fait, elle n'avait pas le choix. Elle l'a rejoint. Mais, elle a remarqué que le domicile de son beau-père n'était encore qu'un chantier. Et elle a décidé de retourner chez elle à Marrakech. Son mari a tenté de l'empêcher de partir. Mais en vain. Elle ne voulait plus rester en sa compagnie. Hors de lui, il n'a pas hésité à lui donner deux coups de poing au niveau de son cou et de sa poitrine. Bahija s'est effondrée par terre. Portant son enfant dans les bras, le coiffeur est retourné chez lui à Marrakech où il a passé la nuit.
Le lendemain, lundi 19 octobre, il est retourné pour s'assurer de l'état de santé de sa femme. Mais, il a découvert qu'elle était morte. Que devait-il faire ? Il l'a mise dans un grand sachet en plastique. Au hall du domicile, il a creusé un trou d'un mètre de profondeur. Et il a enterré le cadavre avant de partir chez lui à Marrakech. Seulement, huit mois plus tard, il ne pouvait plus supporter les cauchemars qu'ils faisaient où l'âme de sa femme lui rendait visite lors de son sommeil et il a décidé de lâcher le morceau. Jeudi 22 octobre, il a été traduit devant la justice de Marrakech.


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