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Jeudi noir pour les blouses blanches
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 03 - 11 - 2011

Les infirmiers inscrivent leur recommandation dans une approche d'autonomie et de redéfinition des rôles, notamment par la promulgation d'une loi propre à leur métier.
Ce jeudi est un jour de colère pour les infirmiers marocains. Ledit effectif médical troquera sa blouse blanche contre une noire exprimant ainsi son indignation de l'indifférence du ministère de tutelle. «Il s'agit d'une forme particulière de manifestation. Ces blouses de dignité, qui ont sauvé des vies, sont actuellement dans le noir, dans l'obscurité. Elles sont perdues», déclare à ALM Hamza Ibrahimi, porte-parole de la Commission nationale des infirmiers et des étudiants des instituts de formation aux carrières de santé. Il s'agit du cinquième mouvement de protestation que la commission entreprend depuis le 24 mars dernier. En dépit de la signature de Yasmina Baddou, ministre de la santé, d'un accord avec les quatre syndicats représentant les grévistes, le dossier des infirmiers marocains n'a connu aucune évolution. «Après huit mois de notre sortie médiatique, nous ne réussissons pas à trouver un terrain d'entente avec le département concerné. La langue de bois domine les échanges et les infirmiers se sentent toujours lésés. Nos doléances sont toujours exclues du dossier gouvernemental, alors que dans d'autres domaines, notamment l'éducation nationale, tous les points de discordance ont été résolus», précise M. Ibrahimi. Et de poursuivre que «toutes les actions du ministère sont en stagnation. Dans le système sanitaire, l'infirmier n'est qu'un simple agent alors qu'il accomplit les 80% des tâches attribuées au staff médical». Les attributions des infirmiers se limitent dans quatre points, à savoir l'encadrement des étudiants, la surveillance du malade, l'administration des médicaments ainsi que le travail sous l'orientation du médecin. Cette dépendance «hiérarchique» est très contestée par les infirmiers. Dans ce sens, ils inscrivent leur recommandation dans une approche d'autonomie et de redéfinition des rôles, notamment par la promulgation d'une loi propre au métier d'infirmier. «Nous appelons au développement du référentiel des compétences, limitant ainsi le champ d'action de tout un chacun », déclare M. Ibrahimi. Au Maroc, il existe plus de 21 spécialités d'infirmier. La formation dure trois ans. Cependant aucune équivalence de licence professionnelle n'a été définie. De même, les salaires ne dépassent pas les 4700 dirhams avec une prime de risque de 60 dirhams pour toutes les trois gardes. Les infirmiers marocains appellent également les autorités concernées à étudier leur statut en vue d'appliquer le passage à l'échelle 10. De même, la commission nationale des infirmiers met en relief l'absence d'association d'œuvres sociales dédiée à leur effectif. Et pour cause, «le ministère refuse de donner 2 % de la masse salariale pour le financement de cette institution», souligne M. Ibrahimi. En l'absence d'une loi et de la déontologie pratique, les infirmiers menacent de boycotter les élections législatives.

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