La police a dispersé lundi à Casablanca un groupe issu de la Coordination nationale des fonctionnaires de la formation professionnelle diplômés. La préfecture apporte des éclaircissements. Les autorités de Casablanca ont nié toutes les allégations concernant l'utilisation des forces de l'ordre de la force pour repousser un groupe de manifestants venus entamer une action devant le bâtiment abritant le principal siège de l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) mardi 21 janvier. Elles ont confirmé que deux cas feignant l'évanouissement après des frictions avec les forces de l'ordre ont été dénombrés, en marge de tentatives de contournement du périmètre de sécurité établi, ce qui aurait affecté la circulation automobile dans plusieurs secteurs de la capitale économique. Les autorités ont indiqué que les deux cas avaient immédiatement quitté l'hôpital, réfutant catégoriquement tout «recours disproportionné à la force» contre les manifestants. Le dispositif de sécurité déployé dans la soirée tendaient à gérer «les mouvements de foule» ainsi que la circulation sur les lignes empruntées par les participants au rassemblement. Les allégations d'un recours excessif à la force, comme cela a été promu par certains d'une manière qui ne reflète ni la vérité ni la réalité, n'ont aucun fondement, conclut le communiqué des autorités.