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Le conflit au Sahara fait peser un risque permanent de tensions dans la région, indique Abdelkader Filali dans une lettre envoyée à Joe Biden
Publié dans Barlamane le 23 - 02 - 2021

En réponse à une lettre adressée au nouveau locataire de la Maison-Blanche par 27 sénateurs demandant l'annulation de la proclamation reconnaissant la souveraineté du Maroc sur son Sahara, le professeur Abdelkader Filali, président du think tank Polisens, appuyé par des organismes maroco-canadiens représentant plus de 105 000 personnes, a envoyé lundi une lettre à Joe Biden.
Au début de sa lettre, le président de l'Institut de recherche Polisens s'est arrêté sur l'ancienneté des relations entre le Maroc et les États-Unis. Il a également relevé que la décision des États-Unis de reconnaître la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sahara n'est pas « brusque« , mais plutôt le point culminant non seulement de quelques années, ou de quelques décennies, mais de 300 ans d'amitié.
Il note que ce conflit artificiel autour du Sahara marocain « a duré trop longtemps et a porté atteinte à la liberté et à la dignité humaine de milliers de Marocains séquestrés dans les camps de la honte à Tindouf sur le territoire algérien », soulignant que « l'instrumentalisation de ce conflit, qui n'a aucune crédibilité historique, civilisationnelle ou juridique », vise à « freiner le développement d'un grand allié des États-Unis d'Amérique, à savoir le Maroc ».
Le professeur Abdelkader Filali rappelle qu'en juillet 2009, le directeur des relations gouvernementales du Comité américain pour les réfugiés et les immigrants (USCRI) s'est rendu dans la région pour évaluer la situation des réfugiés sahraouis à Tindouf. A la suite de sa visite, ce responsable a affirmé que « l'Algérie ne respecte aucunement ses engagements au titre de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et de son Protocole de 1967 ».
Il ajoute que la Loi américaine sur la prévention de l'utilisation des enfants-soldats est un outil indispensable pour interroger les 8 000 enfants sahraouis qui ont été soumis à des enlèvements et à une formation militaire et idéologique depuis 1982 à Cuba. « Malheureusement, ces enfants-soldats ont rejoint actuellement les groupes extrémistes au Sahara », a-t-il précisé.
Abdelkader Filali indique que « la revendication du Maroc n'est pas seulement une question de souveraineté, mais aussi une question de légitimité historique, géographique, politique, religieuse et civilisationnelle, les preuves en sont abondantes et ne peuvent être nullement contestées par des affirmations fallacieuses indéfendables ». Preuve à l'appui : plus de 160 pays ne reconnaissent pas « le Polisario ». Il rappelle dans ce cadre la décision de la Cour internationale d'octobre 1975 qui souligne que le Maroc a toujours maintenu des liens avec ses territoires du Sud, à savoir son Sahara.
En ce qui concerne l'option du référendum au Sahara, le chercheur mentionne que tous les efforts menés par l'ONU, y compris ceux de M. James Baker, ont fait chou blanc, « non pas parce que le Maroc ne veut pas qu'il ait lieu, mais parce que les gestionnaires cyniques du « Polisario » veulent qu'il soit tenu à leurs conditions selon lesquelles les mercenaires de leur organisme pourraient voter ».
Le docteur en sciences politiques de l'Université d'Ottawa rappelle également que le plan marocain d'autonomie, proposé en 2008, a été qualifié de sérieux et crédible par le Conseil de sécurité de l'ONU. Il est conforme à la légalité internationale et à la Charte des Nations Unies, ainsi qu'aux décisions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité de l'ONU.
Par ailleurs, le président de l'Institut de recherche Polisens relève que « le Polisario » a été accusé à maintes reprises d'avoir des liens avec des groupes terroristes dans la région subsaharienne. « Il est désormais clair que « le Polisario » n'est pas une entité représentant une cause, mais plutôt un outil utilisé cyniquement par Alger », insiste-t-il. Il rappelle que le Royaume a veillé à ce que la population du Sahara marocain soit dûment représentée et lui a fourni les outils pour cela, y compris le Conseil national régional des droits de l'Homme qui exerce ses fonctions en toute liberté. Il a également veillé à ce que la population des régions du Sud bénéficie pleinement de ses ressources.
En outre, le chercheur a noté que l'Algérie, qui a rejeté un recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, refuse d'assumer sa responsabilité dans la création et la perpétuation du différend régional sur le Sahara marocain.
« Au nom des valeurs de votre grande Nation et au nom de l'amitié de longue date qui lie les États-Unis et le Maroc, nous vous exhortons à exercer votre influence pour mettre fin aux conditions infernales dans lesquelles vivent les Marocains sahraouis dans des camps qui les ont jusqu'à présent privés de leur dignité humaine et de leurs droits humains », conclut-il.


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