Maroc-France : La DGSN/DGST et la Police nationale française signent un Plan d'action conjoint    « L'Algérie pourrait sombrer dans une crise plus grave que prévu » (ancien MAE du Pérou)    Le SG de l'ASEAN exprime son soutien indéfectible à l'intégrité territoriale du Maroc    M. Bourita reçoit l'envoyé spécial du Président du Malawi, porteur d'un message à S.M. le Roi    Agences urbaines, ONHYM et GST au menu du prochain Conseil de Gouvernement    Conseil de BAM: La croissance 2025 nettement révisée à la hausse    Maroc–Turquie : Un nouvel élan pour un partenariat économique équilibré    Tourisme: 34 MMDH de recettes en devises en cinq mois    Maroc Telecom réalise avec succès sa première émission obligataire de 3 MMDH    Voies express : 300 km en cours de réalisation et 900 km supplémentaires programmés    Attaque iranienne sur le Qatar: « aucune victime américaine n'a été signalée », selon le Pentagone    Le SG de l'ONU salue l'annonce d'un cessez-le-feu entre Israël et l'Iran    Ali Youssouf : "La levée des barrières douanières, une nécessité pour promouvoir l'intégration de l'Afrique"    Algérie : Dix ans de prison requis en appel contre Boualem Sansal    Conflit au Moyen-Orient : les marchés mondiaux gardent leur calme    Achraf Hakimi : « Chaque rencontre est un combat »    CDM Clubs 25 : Messi défie le PSG, dimanche prochain, en huitième !    CAN (f) Maroc 24: La liste des 25 Lionnes retenues dévoilées    CAN féminine (Maroc-2024): Ouverture de la billetterie cette semaine    Hamza Igamane : entre surenchère médiatique et rumeurs en roue libre    Diplomatie : Rabat et Paris misent sur les femmes pour rapprocher les deux rives    NARSA : nouvelles plaques pour les voitures marocaines roulant à l'étranger    Majid Bekkas : « La fusion est une rencontre essentielle pour faire évoluer le Gnaoua »    Interview avec Fehd Benchemsi : « La culture Gnaoua est une création née de la résilience et d'un dialogue ancestral »    Mawazine 2025 : Kid Cudi met le flow à feu et à scène    Parution : «Fascismes», radioscopie d'un monde en déshérence par Abdelhak Najib    Tourisme: une chaîne de télévision canadienne vante les charmes du Maroc    Industrie automobile : Benteler installe une nouvelle usine à Kénitra    Affaire Rita : Une pétition pour réclamer justice    Cédéao. Le président de la Sierra Leone prend les commandes    FICAK 2025. Le Sénégal et la Mauritanie à l'honneur    Voies express : le ministère de l'équipement supervise la construction de 300 km et prévoit 900 km supplémentaires    Le Maroc structure son offre nationale en hydrogène vert autour de sept projets industriels dans les provinces du Sud    Le Maroc crée huit nouveaux parcs naturels sur plus de 500 000 hectares    Oncorad Group ouvre de nouveaux départements au Centre d'Oncologie Majorelle    Un café aux herbes médicinales intrigue les visiteurs de l'Exposition Chine – Asie du Sud à Kunming    Un moustique espion ? La Chine dévoile un drone ultra-miniature à des fins de renseignement    À Casablanca, l'arrondissement d'Aïn Sebaâ demeure enlisé dans une crise de gouvernance aggravée par des projets contestés    Des avions de chasse marocains et français mènent des manœuvres aériennes tactiques avancées    La Vanguardia : des mises en garde sur la transformation des camps de Tindouf en foyers de recrutement de chefs jihadistes au Sahel    Reconnaissance internationale renouvelée de l'excellence sécuritaire marocaine : Abdellatif Hammouchi décoré lors d'un moment diplomatique fort    Au Festival Mawazine... Quand Nancy Ajram méprise le maillot de la sélection marocaine !    Cannabis: L'ANRAC et l'UM6P signent une convention pour le développement de la recherche    Jérusalem et la cause palestinienne : la Déclaration d'Istanbul salue les efforts du Comité Al-Qods présidé par le Roi Mohammed VI    CAN féminine Maroc: Jorge Vilda dévoile la liste des joueuses convoquées    Coupe du monde des clubs : Voici le programme de ce mardi    Révélations 2025 – 36e édition MADE IN MOROCCO : L'EXCELLENCE DE LA CREATION MAROCAINE À L'HONNEUR    Les prévisions du mardi 24 juin    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'affaire Brahim Ghali a un nom : Arancha González Laya
Publié dans Barlamane le 13 - 06 - 2021

Le chef du Polisario était arrivé le 18 avril dans le plus grand secret, à bord d'un avion médicalisé du régime algérien et muni de faux papiers diplomatiques. Il avait ensuite été admis dans un état critique à l'hôpital de Logroño sous un faux nom. Cette trame a été arrangée par essentiellement par un nom qui cristallise toutes les critiques : Arancha González Laya.
Les anecdotes piquantes sur les impairs d'Arancha González Laya ne manquent pas. «L'affaire Ghali ? une double faute glissée timidement sous un acte de faiblesse» a pointé un ancien ministre espagnol. Fernando Grande-Marlaska ne supporte plus d'entendre le nom de sa collègue dans la tourmente. «Ses entraînements irréfléchis lui font oublier les devoirs de sa charge. Au sein du gouvernement espagnol, on juge qu'elle gère mal les situations délicates, en prenant des expédients pour des remèdes. On parle d'une communication par voie détournée avec les représentants d'une milice séparatiste, des décisions prises à la hâte sur des propos purement officieux, sans motifs et sans considérants», voici le jugement singulièrement sévère d'un diplomate espagnol qui garde dans son pays une haute réputation de sagacité. «L'affaire Brahim Ghali, c'est Arancha González Laya. On n'ignorait pas d'où partait le mal, et l'incognito d'ailleurs assez mal gardé dans cette affaire est scandaleux. Ce grand déploiement d'intrigues et d'iniquités est injustifiable. Imposer un mensonge au pays lui-même, et lui en infliger tout le dommage!» écrivent des sources espagnoles.
Selon Okdiario, c'est Carmen Calvo, vice-présidente du gouvernement espagnol, qui est «à la pointe de la résolution de la crise avec le Maroc, au détriment de la ministre des Affaires étrangères et chef de la diplomatie espagnole, Arancha González Laya. Il se trouve que Calvo entretient de bonnes relations avec l'ambassadrice du Maroc en Espagne, Karima Benyaich, qui a été rappelée à Rabat pour protester contre la réception du leader du Front Polisario, Brahim Ghali».
«Gonzalez Laya...? Faites-vous référence au ministre González Líos (cf. désordre?». C'est la phrase qu'un diplomate espagnol bien connu a lâche au journal Okdiario après avoir été interrogé sur les agissements de Laya à l'égard du Maroc. «La colère contre l'amateurisme de Laya grandit dans les cercles diplomatiques espagnols. Un an et demi en poste, les catastrophes n'ont pas cessé de se produire», précise une source des Affaires étrangères espagnols. «Faute de savoir envisager d'un front assuré les conséquences de cette affaire, Laya a aggravé à la fois ses embarras et ses torts, perdant plus, à force de reculer devant les événements, et le gouvernement s'humilie dans tous ses discours et dans tous ses actes dans cette affaire, se contentant d'une triste position mitoyenne, ébranlant avec ses propres mains l'avenir de ses liens avec le Maroc» avait écrit la Razón quotidien espagnol généraliste.
«L'Espagne n'existe plus sur l'agenda international. Nous sommes absents des Sommets contre le terrorisme, nos alliances s'affaiblissent avec les grandes puissances et, pendant ce temps, González Laya se consacre à affirmer que ce qui est important en ce moment, c'est la perspective de genre dans la politique étrangère», déclare un membre éminent du corps diplomatique de Madrid.
La phrase du diplomate fait en effet allusion à l'absence de l'Espagne d'une série de sommets internationaux décisifs dans la lutte contre le djihadisme et dans le contrôle de l'immigration clandestine. «L'Espagne, en 2020, était en marge de deux des grands rendez-vous sur ce sujet»
«Evidemment, la ligne étrangère est déterminée par l'ensemble du gouvernement et le président Sánchez d'une manière particulière, mais Laya a l'obligation d'essayer de donner de la cohérence à cette politique, mais il paraît nous allons de catastrophe en catastrophe», explique un autre diplomate.
Crise avec le Maroc
«Brahim Ghali a voyagé de façon frauduleuse en Espagne avec un passeport falsifié car il bénéficié de la complaisance d'Arancha González Laya. Il a été soigné depuis avril à Logroño après avoir contracté la Covid-19 après son ses arrangements secrets et c'est une erreur fondamentale. Nous avons réussi à mettre en colère le Maroc à un moment d'apathie internationale particulière pour l'Espagne, au moment où l'UE prend en charge notre politique d'immigration comme si nous étions des mineurs» a déclaré la même source.
«La vérité est que la colère du Maroc renforce son alliance avec les Etats-Unis, laquelle se renforce pendant que le président américain Joe Biden n'a guère contacté Pedro Sánchez. Tout cela, alors que la zone méditerranéenne continue d'être, de jour en jour, de plus en plus stratégique dans la lutte contre le djihadisme, et que le Maroc gagne du poids dans l'agenda de pays comme les Etats-Unis, la France ou Israël dans le dossier délicat de la lutte antiterroriste» rapporte Okdiario.
La justice espagnole a rouvert un dossier contre Brahim Ghali pour «crimes contre l'humanité» après une ancienne déposée par une association l'accusant de «violations des droits humains» sur des dissidents des camps de Tindouf (ouest de l'Algérie). Cité à comparaître début juin pour une plainte pour tortures déposée par un dissident du Polisario, Brahim Ghali a été emporté hors d'Espagne en un temps record. «Elle voulait en finir avec cette crise. La façon dont elle se prolonge, les effets qu'elle entraîne, la portée qu'elle prend tout d'un coup, tout cela devenait intenable pour elle» avait noté Okdiario.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.