Le journal Okdiario rapporte comment le député d'Unidas Podemos et secrétaire général du Parti communiste d'Espagne, nommé secrétaire d'Etat pour l'agenda 2030 en mars, a levé une part du mystère sur une propriété qu'il avait toujours nié posséder. Une acquisition qui fait scandale. Enrique Santiago, secrétaire général du Parti communiste espagnol (PCE) et réputé pro-Polisario, qui ne cesse de dénoncer le pouvoir de l'élite économique espagnole, est la cible d'une polémique après avoir acheté une luxueux appartement-terrasse pour plus de 900 000 euros, dévoile Okdiario. «Enrique Santiago, secrétaire général du Parti communiste espagnol (PCE) et membre du gouvernement de Pedro Sánchez, dispose d'un penthouse de 124 mètres carrés et de deux terrasses de 43 mètres carrés – dont une déjà couverte – en plein cœur du quartier Chamberí de Madrid. , l'un des quartiers les plus huppés du centre de Madrid» dévoile le média espagnol. Cette affaire risque de ternir l'image de «l'ancien avocat et ancien conseiller de la narcoguérilla colombienne FARC. Dans sa déclaration de patrimoine présentée au Congrès des députés en tant qu'élu de United We Can à Madrid, Santiago a évoqué un appartement urbain, bien qu'il s'agisse d'un grenier dans un immeuble classique coloré d'une superficie construite de 124 mètres carrés et de deux terrasses à usage privé de 43 mètres carrés», selon les informations du média espagnol. Chamberí, où débarquent acheteurs et investisseurs de maisons de luxe, dont une bonne partie est issue de fortunes latino-américaines, connaît une grande revalorisation, étant considérée par le secteur immobilier comme un site exclusif dans le sillage du quartier de Salamanque. Le mètre carré de ce quartier, dans la zone où habite le chef du PCE et membre d'Izquierda Unida, oscille entre 5 000 et 7 000 euros pour une maison d'occasion et dépasse les 7 000 pour une nouvelle construction, donc le grenier de 124 mètres carrés du ministre dans la tourmente. Lors du dernier congrès du PCE, Enrique Santiago a défini ses partisans comme des «héritiers du marxisme» et fait remarquer que «parier sur le léninisme» ne signifie pas renoncer à la voie électorale pour s'emparer du pouvoir politique, mais plutôt «étudier la situation» et «définir une stratégie», à l'image du socialisme érigé au Venezuela par Nicolás Maduro. Une réflexion du propriétaire d'un penthousede luxe, loin de la misère du pays bolivarien, note non sans ironie Okdiario