Trois Algériens ont été tués début novembre 2021 au Sahara alors que leurs camions faisait la liaison entre la Mauritanie et l'Algérie. Ce 4 octobre, António Guterres a démoli les mensonges algériens. Le secrétaire général des Nations unies António Guterres a affirmé, dans un rapport quasi-définitif dont une version finale sera remise au Conseil de sécurité, que les trois Algériens tués début novembre 2021 au Sahara alors que leurs camions faisait la liaison entre la Mauritanie et l'Algérie acheminaient du carburant de contrebande à Tindouf, et qu'ils étaient morts dans l'explosion d'une mine antipersonnel et non à la suite d'un bombardement. À la suite de cet incident, Rabat a été catégorique : "l'Algérie veut la guerre, le Maroc n'en veut pas. Le Maroc ne sera jamais entraîné dans une spirale de violence et de déstabilisation régionale", a déclaré une source marocaine. "Si l'Algérie souhaite entraîner la région dans la guerre, à coups de provocations et de menaces, le Maroc ne suivra pas, a insisté la même source. Le Maroc n'a jamais ciblé et ne ciblera jamais des citoyens algériens, quelles que soient les circonstances et les provocations." Pour rappel, l'Algérie a annoncé le 3 novembre 2021 la mort de trois de ses ressortissants dans un bombardement désormais démenti, alors qu'ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla. Longue de quelque 3 400 kilomètres, la route reliant Nouakchott à Ouargla, dans le sud algérien, longe le Sahara. Symbole d'une propagande ratée, le communiqué algérien n'a pas précisé l'endroit exact où le bombardement tanndis qu'Akram Kharief, patron du site spécialisé Mena défense réputé proche du régime algérien, a indiqué que les camionneurs algériens ont été tués à Bir Lahlou. Selon la source marocaine, la zone où ont péri les camionneurs algériens est "empruntée exclusivement par des véhicules militaires des milices armées" du Front Polisario. "On s'étonne donc de voir les autorités algériennes évoquer la présence d'un camion qui se trouverait dans cette zone, eu égard à sa nature juridique et à son utilisation à des fins militaires", a-t-elle accusé.