Porté par 38 % des agences françaises, le Maroc surclasse l'ensemble des destinations estivales étrangères, devant la Tunisie (27 %) et l'Espagne (23 %). Dans un contexte marqué par une hausse du panier moyen (868 €, soit près de 9 550 MAD), les ventes progressent de 7 % en valeur malgré un recul de 2 % en volume. Le dernier relevé mensuel de l'Observatoire des EDV (Entreprises du Voyage), consulté par Barlamane.com, révèle une prédilection marquée des professionnels français pour le Maroc, qui s'arroge la première place des destinations estivales à l'étranger, avec 38 % des suffrages exprimés par les agences interrogées. La Tunisie (27 %) et l'Espagne (23 %) suivent, à bonne distance, dans ce classement élaboré à partir des déclarations de plus de 600 points de vente. Le Maroc, qui jouit d'une accessibilité aérienne aisée et d'un climat stable, continue d'exercer un attrait constant sur une clientèle en quête d'altérité maîtrisée. À l'échelle des réservations estivales tous pays confondus, la France conserve sa primauté avec 57 % des intentions, portée notamment par les littoraux atlantiques et méditerranéens. À cet égard, le rapport souligne que «la clientèle manifeste une fidélité accrue aux destinations hexagonales, confortées par une offre étoffée et une prévisibilité rassurante». Dans le registre des départs effectifs, le mois d'avril 2025 accuse un léger repli du nombre de voyageurs (–2 % par rapport à avril 2024), mais cette décrue en volume est largement contrebalancée par une progression en valeur (+7 %), traduisant une revalorisation généralisée des produits. «Le panier moyen atteint désormais 868 €, en hausse de 6 % sur un an» – soit environ 9 550 dirhams marocains, précise le document. Les destinations européennes proches, telles que l'Italie (+20 % en valeur), la Grèce (+10 %) ou encore le Portugal (+9 %), enregistrent des performances notables. Hors Europe, la Turquie confirme son regain d'intérêt (+6 %) tandis que la République dominicaine (+20 %) poursuit une trajectoire ascendante, sans toutefois égaler son niveau de fréquentation d'avant-crise. Dans l'Hexagone, les ventes France reculent légèrement (–2 % en valeur, –8 % en volume), avec une préférence marquée pour les séjours de courte durée. «La demande intérieure se replie mais demeure soutenue, portée par une clientèle en quête d'échappées rapides et accessibles», observe le baromètre. Enfin, les prévisions pour les mois à venir laissent entrevoir une tension sur les disponibilités, en particulier pour les mois de juillet et août, où les réservations fermes accusent un léger retard, signe d'un attentisme persistant chez une partie des voyageurs.