La commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants a approuvé, dans les premières heures de mercredi, à la majorité, la première partie du projet de loi de finances (PLF) de l'année 2026, marquant une étape essentielle du processus budgétaire national. Cette première partie du texte a reçu le soutien de vingt-quatre députés, tandis que dix autres s'y sont opposés. Au total, trois cent cinquante amendements ont été soumis à l'examen des membres de la commission, réunis en présence du ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa. Selon la présidente de ladite commission, Zaina Chahim, «les amendements présentés ont porté principalement sur les dispositions douanières et fiscales», soulignant la qualité du débat et la diversité des propositions exprimées. Orientation économique et cadre financier Lors de la discussion générale du PLF, la ministre de l'économie et des finances, Nadia Fettah, avait exposé les fondements économiques du texte. Selon elle, «le contexte général d'élaboration du projet de loi reflète une nouvelle phase de la trajectoire économique nationale, caractérisée par le passage d'une logique de résilience post-crise à celle d'une croissance durable et de l'élargissement des sources de richesse dans le cadre d'une économie marocaine performante et tournée vers l'avenir.» Mme Fettah a par ailleurs mis en avant «les résultats probants obtenus par le Maroc dans la préservation des équilibres macroéconomiques et dans l'affermissement de sa souveraineté financière.» Elle a expliqué que «ces avancées découlent des réformes fiscales, de la rationalisation des dépenses publiques et d'une mobilisation accrue des ressources internes, permettant de réduire l'endettement tout en consolidant la confiance des institutions internationales.»