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Au lieu de s'acquitter de ses impôts, Maati Monjib s'en prend au « makhzen » et aux médias faisant sienne la théorie du complot
Publié dans Barlamane le 27 - 01 - 2017

L'historien Maati Monjib peut se targuer d'être un citoyen privilégié et s'estimer heureux dans son pays le Maroc auquel il doit la coquette somme de 1.267.111,36 dhs en guise d'impôts mais qu'il s'obstine à ne pas payer. Il est privilégié en ce sens qu'il trouve toujours quelques uns pour le défendre même sachant qu'il est dans le tort et ignorant que le civisme et la citoyenneté imposent à tout individu de s'acquitter de ses impôts.
Monjib qui s'est entouré du « Comité national de solidarité avec Maati Monjib et consorts » semble ignorer que sa fuite en avant, en s'en prenant pèle-mêle au « makhzen » qu'il accuse de l'harceler, à certains médias et à la justice, ne lui permettra pas d'échapper à celle-ci tant qu'il ne s'acquittera pas de ce qu'il doit à la direction des impôts.
D'ailleurs, depuis qu'il a fait l'objet d'une opération de contrôle fiscal au titre de la période 2011-2014, Monjib, poursuivi pour irrégularités financières dans la gestion de son bureau d'études «Centre Ibn Rochd d'Etudes et de Communication» qui lui appartient ainsi qu' sa sœur Fatima Monjib et dont le siège social est Rabat, fait feu de tous bois, n'hésitant pas à critiquer l'entourage immédiat du roi, son chef de gouvernement, la justice et une partie de la presse. Celle-ci n'a pas échappé à son terrorisme intellectuel, y compris le site barlamane.com. Pour lui, la liberté d'expression, c'est l'exclusivité des milieux activistes auxquels il appartient, et pas celle des médias qui osent les critiquer, des activistes censés défendre les droits de l'homme, et qui bénéficient du soutien de milieux étrangers qui les financent à coup de millions de dirhams.
Le cas notamment de ce comité national de solidarité avec Maati Monjib et consorts » qui a organisé ce mercredi 25 janvier au club des avocats à Rabat une conférence de presse, à l'occasion du procès des mis en cause, poursuivis pour « atteinte à la sécurité intérieure de l'état, escroquerie et gestion d'une association menant des activités en dehors de son statut de base ».
L'occasion pour Monjib et ses défenseurs nationaux et étrangers, qui ont qualifié le procès intenté contre ce dernier de « politique », de donner libre cours à leurs critiques du « régime » qui, à leur avis, a instrumentalisé tous les moyens pour « souiller » leur réputation, notamment à travers les médias acquis à « la police politique », les écoutes téléphoniques et la diffusion par la presse, d'interviews journalistiques, pour semer « la zizanie » au sein de l'opinion publique et influencer le pouvoir judiciaire. En parlant d'influencer le pouvoir judiciaire, les médias ont eux aussi le droit de penser qu'en observant une prétendue gréve de la faim, qu'en critiquant le Maroc à travers des médias étrangers, qu'en organisant pareille conférence de presse, Monjib et ces « défenseurs » qui oublient au passage de défendre les services de recouvrement des impôts que traîne leur protégé, tentent eux d'influence ce pouvoir judiciaire.
Certains intervenants lors de ce colloque ont affirmé qu'a l'approche de chaque audience du procès de Monjib et consœurs, le régime lance une campagne « diffamatoire » à l'encontre des mis en cause, via la presse écrite et électronique, notamment « Al Akhbar », « Annahar Al Maghribiya », « Al Ahdath Al Maghribiya », « Cawalisse », « Telexpress », « Barlaman.com », « le 360 », prétendant que les mis en cause ont des accointances avec le prince Moulay Hicham ou qu'ils n'observent pas le jeune durant le ramadan. En fait, selon eux, il s'agirait de la théorie du complot, mais ce n'est pas surprenant de la part de ces nostalgiques.
Quant à Maati Monjib, il a soutenu qu'il existe 300 articles publiés par des médias et des sites électroniques liés à la « police politique », dévoilant par la même occasion que plusieurs avocats lui ont fait part de la difficulté d'intenter une action en justice à leur encontre, dans la mesure ou plusieurs de ces sites sont à la solde de la DGED et de la DGST, tels « Telexpress », « Cawaliss », ainsi que d'autres sites qui élaborent des rapports tendancieux et qui sont financés par les deniers publics. Plus paranoïaque que Maati Monjib tu meurs. Mais ce dernier peut toujours se consoler, lui qui dit avoir déposé en France, une plainte contre le site « le 360 », qui est dirigé, selon lui, par Mohamed Mounir Majidi (directeur du secrétariat particulier de Sa Majesté Le Roi). Pour les autres sites, ils doivent continuer à trembler en attendant de faire, peut être, l'objet de plaintes toujours chez le pays de Jeanne d'arc.
Le procès de Monjib et « consœurs » , rappelle-t-on est reporté au 24 mai 2017 pour permettre à la défense de préparer ses plaidoiries et en raison de la non réception des convocations par deux des mis en cause en l'occurrence Abdessamad Ait Aicha et Hicham Mansouri.
Pour rappel, selon un document consulté par barlamane.com, Monjib est redevable aux impôts de la somme de 1.267.111,36 dh dont 468.999,97 en tant que majoration du retard. Ce montant se répartit entre l'impôt sur les sociétés d'un montant de 565.600,19 dhs, l'impôt cumulé sur la valeur ajoutée (498.122,67), et l'impôt sur les sociétés qui concerne les intérêts des actions (203.388 dhs).


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